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Économie Publié le mardi 20 septembre 2011 | Le Mandat

Cacao : La crise financière fait baisser les coûts

© Le Mandat
Économie : paysan dans une plantation de cacao
Photo: récolte de cabosses de cacao mûres dans une plantation
Les prix du cacao se sont nettement repliés à New-York durant la semaine qui vient de s’écouler, les cours tombant même à leur plus bas niveau depuis neuf mois. Principaux facteurs conduisant à une telle situation, une offre abondante assortie d’une conjoncture économique fort peu rélussante. Alors que les prix avaient d’ores et déjà chuté la semaine dernière, pénalisés par une récolte abondante, les cours de la fève ont accéléré leurs pertes cette semaine. Ils sont ainsi tombés à 2776 dollars la tonne, ces jours, à New York soit 1.388.000 FCFA. Parallèlement, à Londres, les cours atteignaient jeudi dernier, 1775 livres la tonne soit 1.331.250 FCFA. Les analystes de la banque Macquarie font ainsi remarquer que les prix ont chuté de près de 10% en l’espace de deux semaines, «plombés par de très importantes exportations du Ghana et par les larges stocks en Côte d’Ivoire », une situation d’autant plus riche en conséquences que ces pays constituent respectivement les deuxième et premier producteurs mondiaux. Selon des chiffres rapportés par la revue spécialisée Public Ledger, les volumes de fèves transitant par les ports ivoiriens en vue d’être exportés auront ainsi progressé de 22 % en valeur glissante annuelle. La production du Ghana, en hausse de 60% sur un an a, par ailleurs, « été favorisée par une amélioration des techniques agronomiques et le soutien gouvernemental à une utilisation accrue de fertilisants », souligne, en outre, l’Organisation internationale du cacao (Icco). Les effets de la crise politique en Côte d’Ivoire pourraient se faire sentir lors de la prochaine saison, laquelle débute le 1er octobre prochain. De nombreux étrangers de la sous-région, en provenance notamment du Burkina Faso et du Mali qui fournissent une partie importante de la main-d’œuvre dans les champs de cacao, ont dû fuir par peur de représailles. Ce qui fait craindre à certains exportateurs un « manque d’hommes pour la grande récolte qui commence dans quelques semaines ». « Des cabosses pourraient bien rester sur les arbres », s’alarment même certains.
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