“L’excès de politique nous a amenés à une guerre civile. Nous devons avoir ’un seul souci.
Celui de l’intérêt général. Celui de la défense du bien-être de la population.» C’est en ces
termes que Jean Louis Billon, parrain des journées de réconciliation et de pardon organisée
par les responsables locaux du RHDP, s’est adressé vendredi et samedi derniers aux
populations de Bounadougou, Selon lui, «on choisit d’œuvrer à la fonction publique pour
faire quelque chose, et non pour devenir quelqu’un (…) il a manqué à certains élus dont je
tairai les noms, la clairvoyance et le souci de l’intérêt général,» fait-il remarquer. Auparavant,
c’est le porte-parole de Bounadougou, M. Seydou, qui a égrené un chapelet de doléances
allant des problèmes de l’électrification, à ceux d’adduction d’eau potable, en passant par la
construction d’une retenue d’eau pour les cultures maraîchères, rizicole et la pisciculture,
ainsi que le financement de coopératives des femmes. Des préoccupations jugées
de ‘’légitimes’’ par Jean Louis Billon, qui a appelé à la cohésion sociale, au pardon et au
travail. Il a indiqué, ensuite, que «pour arriver à un développement harmonieux et à une
cohésion sociale puis à la paix définitive, il faut la justice, l’équilibre, la raison et la liberté.»
A l’en croire, c’est l’ensemble de ces concepts qui permet à la population d’avoir de
l’espoir. «Quand il n’y a plus d’espoir, il n’y a plus de raison, il n’y a plus de justice et on se
retrouve dans la guerre». C’est ainsi que le maire Ouattara Soungalo Antoine lui, voit
également les choses. C’est pourquoi, il a tenu à rappeler aux uns et aux autres que «le
président Alassane Ouattara a déjà pardonné. Il nous demande de nous pardonner
mutuellement afin qu’on aille à la reconstruction et au développement de Boniérédougou, en
commune comme en sous-préfecture.» Dans ces deux localités, le maire a présenté une
équipe de partenaires Italiens dans le domaine de la coton-culture, et de l’adduction d’eau
potable aux populations. M Eusebio Luigi, chef de délégation et patron de la coton-culture et
M. Giovanni, du projet d’adduction d’eau potable, se sont réjouis d’être en Côte d’Ivoire pour
participer à la création d’emplois jeunes. A Boniérédougou, les populations ont rendu
hommage au chef de l’Etat qui a fait de trois de leurs fils ambassadeurs. Il s’agit de, Ali
Coulibaly, (France) ; Samuel Ouattara, (Mali) et Youssouf Diarrassouba Guinée-Conakry et
au Cap-Vert. Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Boniérédougou
Celui de l’intérêt général. Celui de la défense du bien-être de la population.» C’est en ces
termes que Jean Louis Billon, parrain des journées de réconciliation et de pardon organisée
par les responsables locaux du RHDP, s’est adressé vendredi et samedi derniers aux
populations de Bounadougou, Selon lui, «on choisit d’œuvrer à la fonction publique pour
faire quelque chose, et non pour devenir quelqu’un (…) il a manqué à certains élus dont je
tairai les noms, la clairvoyance et le souci de l’intérêt général,» fait-il remarquer. Auparavant,
c’est le porte-parole de Bounadougou, M. Seydou, qui a égrené un chapelet de doléances
allant des problèmes de l’électrification, à ceux d’adduction d’eau potable, en passant par la
construction d’une retenue d’eau pour les cultures maraîchères, rizicole et la pisciculture,
ainsi que le financement de coopératives des femmes. Des préoccupations jugées
de ‘’légitimes’’ par Jean Louis Billon, qui a appelé à la cohésion sociale, au pardon et au
travail. Il a indiqué, ensuite, que «pour arriver à un développement harmonieux et à une
cohésion sociale puis à la paix définitive, il faut la justice, l’équilibre, la raison et la liberté.»
A l’en croire, c’est l’ensemble de ces concepts qui permet à la population d’avoir de
l’espoir. «Quand il n’y a plus d’espoir, il n’y a plus de raison, il n’y a plus de justice et on se
retrouve dans la guerre». C’est ainsi que le maire Ouattara Soungalo Antoine lui, voit
également les choses. C’est pourquoi, il a tenu à rappeler aux uns et aux autres que «le
président Alassane Ouattara a déjà pardonné. Il nous demande de nous pardonner
mutuellement afin qu’on aille à la reconstruction et au développement de Boniérédougou, en
commune comme en sous-préfecture.» Dans ces deux localités, le maire a présenté une
équipe de partenaires Italiens dans le domaine de la coton-culture, et de l’adduction d’eau
potable aux populations. M Eusebio Luigi, chef de délégation et patron de la coton-culture et
M. Giovanni, du projet d’adduction d’eau potable, se sont réjouis d’être en Côte d’Ivoire pour
participer à la création d’emplois jeunes. A Boniérédougou, les populations ont rendu
hommage au chef de l’Etat qui a fait de trois de leurs fils ambassadeurs. Il s’agit de, Ali
Coulibaly, (France) ; Samuel Ouattara, (Mali) et Youssouf Diarrassouba Guinée-Conakry et
au Cap-Vert. Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Boniérédougou