A l’initiative de l’AICF (Agence ivoirienne de coopération francophone), des experts de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la Cedeao) ont animé une conférence de presse, le mardi 20 septembre, à la salle de formation de l’AICF, aux II Plateaux-Vallons. Il s’est agi pour eux de présenter le FGIC (Fonds de garantie des industries culturelles), créé à l’initiative de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF). Selon les experts, le mécanisme est destiné à garantir les opérations de financement en faveur des entreprises culturelles. Pour Mohamed Diallo de la BIDC, ledit fonds partage le risque avec l’établissement de crédit intervenant, en prenant en charge une part significative de la perte, en cas de défaillance d’une opération garantie par le fonds. A l’en croire, le mécanisme couvre les pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo, puis progressivement, il s’étendra à toute l’Afrique de l’Ouest. Les entreprises éligibles à la garantie sont des PME/PMI dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un milliard de francs CFA, des personnes morales de droit privé légalement constituées, quelle que soit leur forme juridique, opérant majoritairement dans les secteurs du cinéma, de la presse, de la musique, de l’édition, de l’art, les arts plastiques et de l’audiovisuel. Avec un minimum d’intervention d’un million (plancher) jusqu’à cent cinquante-cinq millions de francs CFA (plafond), le FGIC s’obtient au terme d’un dossier de demande de garantie soumis à la BIDC par l’établissement de crédit (les banques BRS et Ecobank). La spécificité du fonds réside dans son choix : « une garantie à première demande » et qui est conduit par un circuit allant du promoteur au FGIC via une banque (responsable de la garantie). Après la rencontre avec la presse, les experts de la BIDC rencontreront les banquiers et acteurs culturels.
KDM
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