Les acteurs économiques ivoiriens sont réunis depuis mardi, à Abidjan, avec le Fonds européen de développement pour trouver des solutions à la question de la fiscalité.
Les difficultés d’accès au crédit représentent aujourd’hui le principal goulot d’étranglement pour les petites et moyennes entreprise de la région ouest-africaine. Dès lors, comment faciliter et améliorer l’accès au financement pour cette catégorie d’opérateurs économiques ? C’est à cette question que les spécialistes du comité de pilotage du projet Fonds européen de développement (Fed) tentent de répondre, depuis mardi à Abidjan. Pour le président de la Commission juridique et fiscale à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), les assises permettront aux acteurs de déboucher sur des propositions de réformes structurelles. Pour Karl Daspect, le représentant de l’Union européenne, le dispositif vise à renforcer les capacités des organisations intermédiaires des secteurs privés et financiers afin d’améliorer l’investissement et l’accès au crédit des PME au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Burkina-Faso. Au cours des travaux, les participants ont plaidé pour un rôle incitatif des autorités publiques pour la promotion des petites et moyennes entreprises en optant pour une politique fiscale adaptée doublée d’une bonification en faveur de certaines catégories de PME (création/développement). Ils ont également souhaité l’élargissement des critères d’accessibilité aux marchés financiers et la mise en place d’un dispositif permettant d’encourager les pépinières d’entreprises. Par ailleurs, ils ont appelé à l’orientation des projets vers la qualité et à une plus grande capitalisation des expériences. Quant au représentant du ministère de l’Artisanat et de la promotion des PME, il s’est appesanti sur les indicateurs économiques et les caractéristiques des entreprises. En effet, dira le directeur de cabinet, dans 70 % des activités, il y a une prédominance de l’informel qui évolue dans le flou. D’où la nécessité de formaliser et vulgariser les critères. Le FED est une initiative qui bénéficie du soutien de l’Union européenne à travers son programme «Pro invest ». Le projet comporte 32 actions réparties en 14 résultats liés les uns aux autres.
Lanciné Bakayoko
Les difficultés d’accès au crédit représentent aujourd’hui le principal goulot d’étranglement pour les petites et moyennes entreprise de la région ouest-africaine. Dès lors, comment faciliter et améliorer l’accès au financement pour cette catégorie d’opérateurs économiques ? C’est à cette question que les spécialistes du comité de pilotage du projet Fonds européen de développement (Fed) tentent de répondre, depuis mardi à Abidjan. Pour le président de la Commission juridique et fiscale à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), les assises permettront aux acteurs de déboucher sur des propositions de réformes structurelles. Pour Karl Daspect, le représentant de l’Union européenne, le dispositif vise à renforcer les capacités des organisations intermédiaires des secteurs privés et financiers afin d’améliorer l’investissement et l’accès au crédit des PME au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Burkina-Faso. Au cours des travaux, les participants ont plaidé pour un rôle incitatif des autorités publiques pour la promotion des petites et moyennes entreprises en optant pour une politique fiscale adaptée doublée d’une bonification en faveur de certaines catégories de PME (création/développement). Ils ont également souhaité l’élargissement des critères d’accessibilité aux marchés financiers et la mise en place d’un dispositif permettant d’encourager les pépinières d’entreprises. Par ailleurs, ils ont appelé à l’orientation des projets vers la qualité et à une plus grande capitalisation des expériences. Quant au représentant du ministère de l’Artisanat et de la promotion des PME, il s’est appesanti sur les indicateurs économiques et les caractéristiques des entreprises. En effet, dira le directeur de cabinet, dans 70 % des activités, il y a une prédominance de l’informel qui évolue dans le flou. D’où la nécessité de formaliser et vulgariser les critères. Le FED est une initiative qui bénéficie du soutien de l’Union européenne à travers son programme «Pro invest ». Le projet comporte 32 actions réparties en 14 résultats liés les uns aux autres.
Lanciné Bakayoko