Washington, DC – La Directrice du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Mme Antoinette Sayeh était face à la presse africaine, hier mercredi 21 septembre 2011, dans l`après-midi, à l`immeuble HQ1 de la Banque mondiale. L`entretien avait pour thème : « Afrique subsaharienne : évolution récente et enjeux ».
Selon la Directrice Afrique du Fonds, la région a connu ces dernières années une croissance vigoureuse, et la plupart des pays à faible revenu ont bien résisté au ralentissement de l`économie mondiale. La croissance attendue de la région dépassera les 5%. Toutefois, ces bonnes tendances globales masquent des écarts considérables. En effet, les ménages pauvres souffrent énormément de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie, et la Corne de l`Afrique est en proie à une famine dévastatrice. Ensuite, la croissance de pays à revenus intermédiaires comme l`Afrique du sud, restera limitée au mieux à 3 1/2% cette année. Enfin, seuls les pays exportateurs de pétrole pourront tirer leur épingle du jeu, et atteindre une croissance de 7 ½%.
En ce qui concerne les risques de décélération, Mme Sayeh a indiqué que la volatilité des marches financiers et un ralentissement brutal de la croissance des pays avancés auront des effets défavorables sur l`Afrique subsaharienne, en entrainant un repli de la demande d`exportations et des flux de financement privés. Par ailleurs, la volatilité des marchés des produits de base pourrait aussi mettre à mal les équilibres macroéconomiques. Enfin, il faut relever que les taux d`inflation ont recommencé à s`accroitre dans la région, sous l`effet de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie : « Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 10% au cours de l`année terminée en mai 2011, contre 7 ½% un an plus tôt ». Et d`inviter les dirigeants à gérer cet équilibre délicat en continuant d`investir dans la croissance et l`emploi, indispensables pour assurer une réduction durable de la pauvreté.
En ce qui concerne le cas spécifique de la Cote d`Ivoire, Mme Sayeh a relevé que la crise que ce pays a traversé a affecté toute la sous-région, mais que les perspectives sont bonnes, le pays étant résolument engage sur la voie du progrès et de la bonne gouvernance.
Kone Seydou
Selon la Directrice Afrique du Fonds, la région a connu ces dernières années une croissance vigoureuse, et la plupart des pays à faible revenu ont bien résisté au ralentissement de l`économie mondiale. La croissance attendue de la région dépassera les 5%. Toutefois, ces bonnes tendances globales masquent des écarts considérables. En effet, les ménages pauvres souffrent énormément de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie, et la Corne de l`Afrique est en proie à une famine dévastatrice. Ensuite, la croissance de pays à revenus intermédiaires comme l`Afrique du sud, restera limitée au mieux à 3 1/2% cette année. Enfin, seuls les pays exportateurs de pétrole pourront tirer leur épingle du jeu, et atteindre une croissance de 7 ½%.
En ce qui concerne les risques de décélération, Mme Sayeh a indiqué que la volatilité des marches financiers et un ralentissement brutal de la croissance des pays avancés auront des effets défavorables sur l`Afrique subsaharienne, en entrainant un repli de la demande d`exportations et des flux de financement privés. Par ailleurs, la volatilité des marchés des produits de base pourrait aussi mettre à mal les équilibres macroéconomiques. Enfin, il faut relever que les taux d`inflation ont recommencé à s`accroitre dans la région, sous l`effet de la hausse des prix de l`alimentation et de l`énergie : « Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 10% au cours de l`année terminée en mai 2011, contre 7 ½% un an plus tôt ». Et d`inviter les dirigeants à gérer cet équilibre délicat en continuant d`investir dans la croissance et l`emploi, indispensables pour assurer une réduction durable de la pauvreté.
En ce qui concerne le cas spécifique de la Cote d`Ivoire, Mme Sayeh a relevé que la crise que ce pays a traversé a affecté toute la sous-région, mais que les perspectives sont bonnes, le pays étant résolument engage sur la voie du progrès et de la bonne gouvernance.
Kone Seydou