Monsieur le Représentant du Président de la Banque Mondiale ;
Monsieur le Représentant du Président de la Banque Africaine de Développement ;
Madame, Monsieur le Représentant du Directeur Général du FMI ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Institutions financières et organismes internationaux de développement ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant toute chose exprimer, au nom du Gouvernement ivoirien, ma gratitude à l’ensemble des participants pour leur présence distinguée à cette table-ronde, consacrée à la Cote d’ Ivoire.
Cette présence traduit l’intérêt que vos organisations respectives portent à la Côte d’Ivoire. Celle-ci entend, au sortir d’une crise post électorale couteuse, retrouver avec le concours de tous sa place dans le concert des nations.
A cet égard, permettez-moi d’exprimer ma gratitude à l’endroit de l’ensemble de la communauté financière internationale, notamment la Banque Mondiale et la BAD qui co-président cette rencontre ainsi qu’à nos partenaires bilatéraux, pour leur soutien et leur engagement constants aux côtés de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais particulièrement me féliciter de la tenue de cette rencontre, la deuxième du genre, qui maintient l’élan de mobilisation autour de la Côte d’Ivoire. Elle nous offre l’opportunité de présenter les évolutions enregistrées cinq (5) mois après la fin de la crise post-électorale, de même que les perspectives économiques à moyen et long terme.
Mon propos s’articulera essentiellement autour de trois principaux axes, à savoir :
- Le rappel succinct des évolutions après la crise post-électorale ;
- les perspectives pour le futur proche;
- les attentes de la Côte d’Ivoire à l’égard de la communauté financière internationale.
Mesdames et Messieurs,
La période qui suivi la crise post-électorale a été marquée par des difficultés et dysfonctionnements dans la quasi-totalité des secteurs économiques et sociaux.
Le Gouvernement se devait d’apporter une réponse appropriée à des préoccupations multiformes, notamment la généralisation de l’insécurité, le manque de matériel dans la plupart des administrations, consécutif aux pillages, la destruction partielle de l’outil de production du secteur privé, les distorsions des circuits de distribution, la fermeture des établissements de crédit, l’absence de relations avec les partenaires financiers internationaux, les arriérés de salaires vis-à-vis des fonctionnaires et agents de l’Etat.
A cet égard, le Gouvernement s’est fixé pour objectifs, (i) de créer les conditions de consolidation de la paix et de reprise des activités (ii) de renouer les relations avec la communauté financière internationale et de (iii) revenir à une dynamique de croissance dès 2012.
S’agissant de la consolidation de la paix, après son investiture le 21 mai 2011, le Président de la République a créé une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et a procédé à la nomination des responsables et membres de cette structure, en vue de conduire le processus de réconciliation nationale. Dans ce même cadre, le Gouvernement a procédé à l’unification de l’Armée et entamé le déploiement progressif des Forces de Police et de Gendarmerie.
Pour ce qui est de la reprise des activités, le secteur privé devrait y jouer un rôle clé. Aussi, le Gouvernement a-t-il décidé de l’accompagner dans ses efforts de relance de l’appareil productif.
A cet effet, il a consenti un soutien financier direct de 12 milliards de F CFA aux entreprises, en plus des allègements fiscaux. Pour aider à la reconstitution des fonds de roulement, un effort exceptionnel a été réalisé pour assurer le paiement base cash de 144 milliards, sur le stock des arriérés à fin décembre 2010 d’un montant de 182 milliards de F CFA.
Le Gouvernement a également décidé de ne plus accumuler de nouveaux arriérés intérieurs. Le cadre de concertation secteur privé–secteur public a été réactivé, en vue d’instaurer un échange permanent avec les opérateurs économiques.
En ce qui concerne la reprise des relations avec la communauté financière internationale, après l’approbation du programme intérimaire soutenu par la Facilité de Crédit Rapide par le Conseil d’Administration du FMI, le 8 juillet 2011, la Banque Mondiale vient d’approuver le programme de reconstruction et de relance post-crise le 15 septembre dernier, consacrant ainsi la pleine reprise des relations avec les institutions de Brettons Woods.
La Banque Africaine de Développement, a désormais des relations normales avec la Côte d’Ivoire.
Mieux, ces trois institutions viennent de finaliser une mission conjointe le 15 septembre 2011 à l’issue de laquelle, la Côte d’Ivoire pourrait conclure un nouveau programme triennal, appuyé par la Facilité de Crédit Elargie, courant novembre 2011. Ce programme vise à créer les conditions de remise sur le sentier d’une croissance soutenue et conduire à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, courant 2012.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant des perspectives, le Gouvernement ambitionne de placer la Côte d’Ivoire sur une trajectoire de croissance durable, de nature à en faire un pays émergeant à moyen terme.
Le Gouvernement table sur une croissance forte dès 2012. A cet égard, les premiers signes après la reprise sont encourageants et dénotent de la pertinence des mesures et actions initiées par le Gouvernement.
En effet, la poursuite du regain d’activités consécutif aux efforts du Gouvernement pour relancer les travaux de réhabilitation des voiries, de réduction des arriérés intérieurs, permettrait de réduire l’impact de la crise, avec un taux de croissance de -5,8%, contre -6,3% projeté initialement.
A partir de 2012, l’économie enregistrerait une croissance de 8,5% et une moyenne de +6% entre 2013 et 2014.
Ce retour à la croissance serait impulsé par un relèvement notable de l’investissement public, qui passerait de 3% du PIB en 2010 à 7% en 2014. Cette hausse de l’investissement public s’impose pour combler le déficit d’entretien et de construction des infrastructures depuis plus de dix ans, en réponse aux besoins sociaux de base et à l’exigence de compétitivité.
Selon la Banque Mondiale, le rattrapage du retard en matière d’infrastructures en Côte d’Ivoire, nécessite un investissement de 2,4 milliards de dollars par an pendant 10 ans, soit environ 1 200 milliards FCFA.
Les seuls efforts de l’Etat restent toutefois insuffisants, pour atteindre ce niveau, voire celui des années 1996-1998, où le taux d’investissement était d’environ 17% du PIB.
Cet objectif n’est réalisable qu’avec une hausse substantielle des allocations budgétaires de l’Etat destinées aux investissements, la mobilisation de financements extérieurs importants et l’implication du secteur privé à travers des mécanismes innovants.
C’est pourquoi, je voudrais solliciter l’appui de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement, ainsi que celui des autres partenaires, à l’effet de :
- poursuivre leur soutien à l’Etat sous forme d’appuis budgétaires et d’appuis sectoriels directs aux projets de développement ;
- mettre en place des programmes spécifiques orientés vers le secteur privé en Côte d’Ivoire ;
- ouvrir leurs guichets privés à la Côte d’Ivoire, afin de faciliter la mobilisation de ressources additionnelles importantes après l’atteinte du point d’achèvement en 2012.
Ce soutien est nécessaire et même indispensable, pour aider le secteur privé, durement affecté par la situation de crise, à jouer pleinement son rôle dans la relance économique post-conflit.
Pour sa part, le Gouvernement va jouer son rôle d’encadrement et d’accompagnement, tout en créant les conditions propices à l’activité. C’est pourquoi, il s’est engagé dans un vaste chantier de réformes, visant à garantir une gestion optimale des secteurs clés de l’économie, à promouvoir la transparence et à conforter la confiance du secteur privé et des partenaires.
C’est dans la confiance retrouvée et avec le soutien de l’ensemble de ses partenaires, que la Côte d’Ivoire entend mettre en œuvre ses priorités de développement à court et moyen terme. Celles-ci portent, notamment sur :
• la restauration de la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens ;
• la modernisation et l’efficacité de l’Administration publique ;
• la restructuration de la filière café-cacao;
• le développement des cultures vivrières et des filières agricoles porteuses de croissance (riz, coton, hévéa, noix de cajou, etc.);
• la promotion de la première transformation des produits agricoles;
• l’accroissement de l’offre énergétique ;
• le développement des infrastructures (écoles, routes, eau potable, télécommunications, transports, etc.).
Le secteur privé devra occuper toute sa place dans la mise en œuvre de ces priorités, grâce à l’amélioration de l’environnement des affaires et à la promotion des partenariats public-privé (PPP) qui apparaissent, au regard des exemples de référence existants, comme une alternative viable et rentable.
Mesdames et Messieurs,
Le programme du Gouvernement pour les années à venir est ambitieux. Il s’agit non seulement de doter le pays d’infrastructures de qualité, mais aussi et surtout, d’inverser les tendances des indicateurs de bien être, qui n’ont cessé de se dégrader depuis plusieurs années.
C’est un pari que nous voulons relever avec le soutien de l’ensemble de nos partenaires.
A cet égard et pour faire face aux besoins de financements qui restent importants, malgré l’optimisation du potentiel fiscal intérieur et du recours aux marchés financier et monétaire sous régional, le Gouvernement envisage d’organiser un forum des bailleurs, en vue de mobiliser les ressources nécessaires pour l’opérationnalisation d’un vaste programme d’investissements.
Ce forum sera le lieu d’échanger avec l’ensemble de nos partenaires publics et privés, sur les enjeux du financement de la relance du processus de développement de la Côte d’Ivoire et sur les secteurs stratégiques identifiés pour l’orientation des investissements.
Je voudrais donc solliciter votre soutien à cette initiative, car, à travers la relance de l’économie ivoirienne, il s’agit d’aider toute la sous région, en raison du rôle que joue notre pays dans cette partie du continent.
Je reste persuadé qu’avec son potentiel intact, l’ambition de ses dirigeants, l’engagement de ses populations et le soutien de ses partenaires, la Côte d’Ivoire deviendra, sous peu, un pays émergeant.
C’est sur cette note d’espoir, que je voudrais clore mon propos, en réitérant mes remerciements à tous.
Merci de votre aimable attention.
Monsieur le Représentant du Président de la Banque Africaine de Développement ;
Madame, Monsieur le Représentant du Directeur Général du FMI ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Institutions financières et organismes internationaux de développement ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant toute chose exprimer, au nom du Gouvernement ivoirien, ma gratitude à l’ensemble des participants pour leur présence distinguée à cette table-ronde, consacrée à la Cote d’ Ivoire.
Cette présence traduit l’intérêt que vos organisations respectives portent à la Côte d’Ivoire. Celle-ci entend, au sortir d’une crise post électorale couteuse, retrouver avec le concours de tous sa place dans le concert des nations.
A cet égard, permettez-moi d’exprimer ma gratitude à l’endroit de l’ensemble de la communauté financière internationale, notamment la Banque Mondiale et la BAD qui co-président cette rencontre ainsi qu’à nos partenaires bilatéraux, pour leur soutien et leur engagement constants aux côtés de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais particulièrement me féliciter de la tenue de cette rencontre, la deuxième du genre, qui maintient l’élan de mobilisation autour de la Côte d’Ivoire. Elle nous offre l’opportunité de présenter les évolutions enregistrées cinq (5) mois après la fin de la crise post-électorale, de même que les perspectives économiques à moyen et long terme.
Mon propos s’articulera essentiellement autour de trois principaux axes, à savoir :
- Le rappel succinct des évolutions après la crise post-électorale ;
- les perspectives pour le futur proche;
- les attentes de la Côte d’Ivoire à l’égard de la communauté financière internationale.
Mesdames et Messieurs,
La période qui suivi la crise post-électorale a été marquée par des difficultés et dysfonctionnements dans la quasi-totalité des secteurs économiques et sociaux.
Le Gouvernement se devait d’apporter une réponse appropriée à des préoccupations multiformes, notamment la généralisation de l’insécurité, le manque de matériel dans la plupart des administrations, consécutif aux pillages, la destruction partielle de l’outil de production du secteur privé, les distorsions des circuits de distribution, la fermeture des établissements de crédit, l’absence de relations avec les partenaires financiers internationaux, les arriérés de salaires vis-à-vis des fonctionnaires et agents de l’Etat.
A cet égard, le Gouvernement s’est fixé pour objectifs, (i) de créer les conditions de consolidation de la paix et de reprise des activités (ii) de renouer les relations avec la communauté financière internationale et de (iii) revenir à une dynamique de croissance dès 2012.
S’agissant de la consolidation de la paix, après son investiture le 21 mai 2011, le Président de la République a créé une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et a procédé à la nomination des responsables et membres de cette structure, en vue de conduire le processus de réconciliation nationale. Dans ce même cadre, le Gouvernement a procédé à l’unification de l’Armée et entamé le déploiement progressif des Forces de Police et de Gendarmerie.
Pour ce qui est de la reprise des activités, le secteur privé devrait y jouer un rôle clé. Aussi, le Gouvernement a-t-il décidé de l’accompagner dans ses efforts de relance de l’appareil productif.
A cet effet, il a consenti un soutien financier direct de 12 milliards de F CFA aux entreprises, en plus des allègements fiscaux. Pour aider à la reconstitution des fonds de roulement, un effort exceptionnel a été réalisé pour assurer le paiement base cash de 144 milliards, sur le stock des arriérés à fin décembre 2010 d’un montant de 182 milliards de F CFA.
Le Gouvernement a également décidé de ne plus accumuler de nouveaux arriérés intérieurs. Le cadre de concertation secteur privé–secteur public a été réactivé, en vue d’instaurer un échange permanent avec les opérateurs économiques.
En ce qui concerne la reprise des relations avec la communauté financière internationale, après l’approbation du programme intérimaire soutenu par la Facilité de Crédit Rapide par le Conseil d’Administration du FMI, le 8 juillet 2011, la Banque Mondiale vient d’approuver le programme de reconstruction et de relance post-crise le 15 septembre dernier, consacrant ainsi la pleine reprise des relations avec les institutions de Brettons Woods.
La Banque Africaine de Développement, a désormais des relations normales avec la Côte d’Ivoire.
Mieux, ces trois institutions viennent de finaliser une mission conjointe le 15 septembre 2011 à l’issue de laquelle, la Côte d’Ivoire pourrait conclure un nouveau programme triennal, appuyé par la Facilité de Crédit Elargie, courant novembre 2011. Ce programme vise à créer les conditions de remise sur le sentier d’une croissance soutenue et conduire à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, courant 2012.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant des perspectives, le Gouvernement ambitionne de placer la Côte d’Ivoire sur une trajectoire de croissance durable, de nature à en faire un pays émergeant à moyen terme.
Le Gouvernement table sur une croissance forte dès 2012. A cet égard, les premiers signes après la reprise sont encourageants et dénotent de la pertinence des mesures et actions initiées par le Gouvernement.
En effet, la poursuite du regain d’activités consécutif aux efforts du Gouvernement pour relancer les travaux de réhabilitation des voiries, de réduction des arriérés intérieurs, permettrait de réduire l’impact de la crise, avec un taux de croissance de -5,8%, contre -6,3% projeté initialement.
A partir de 2012, l’économie enregistrerait une croissance de 8,5% et une moyenne de +6% entre 2013 et 2014.
Ce retour à la croissance serait impulsé par un relèvement notable de l’investissement public, qui passerait de 3% du PIB en 2010 à 7% en 2014. Cette hausse de l’investissement public s’impose pour combler le déficit d’entretien et de construction des infrastructures depuis plus de dix ans, en réponse aux besoins sociaux de base et à l’exigence de compétitivité.
Selon la Banque Mondiale, le rattrapage du retard en matière d’infrastructures en Côte d’Ivoire, nécessite un investissement de 2,4 milliards de dollars par an pendant 10 ans, soit environ 1 200 milliards FCFA.
Les seuls efforts de l’Etat restent toutefois insuffisants, pour atteindre ce niveau, voire celui des années 1996-1998, où le taux d’investissement était d’environ 17% du PIB.
Cet objectif n’est réalisable qu’avec une hausse substantielle des allocations budgétaires de l’Etat destinées aux investissements, la mobilisation de financements extérieurs importants et l’implication du secteur privé à travers des mécanismes innovants.
C’est pourquoi, je voudrais solliciter l’appui de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement, ainsi que celui des autres partenaires, à l’effet de :
- poursuivre leur soutien à l’Etat sous forme d’appuis budgétaires et d’appuis sectoriels directs aux projets de développement ;
- mettre en place des programmes spécifiques orientés vers le secteur privé en Côte d’Ivoire ;
- ouvrir leurs guichets privés à la Côte d’Ivoire, afin de faciliter la mobilisation de ressources additionnelles importantes après l’atteinte du point d’achèvement en 2012.
Ce soutien est nécessaire et même indispensable, pour aider le secteur privé, durement affecté par la situation de crise, à jouer pleinement son rôle dans la relance économique post-conflit.
Pour sa part, le Gouvernement va jouer son rôle d’encadrement et d’accompagnement, tout en créant les conditions propices à l’activité. C’est pourquoi, il s’est engagé dans un vaste chantier de réformes, visant à garantir une gestion optimale des secteurs clés de l’économie, à promouvoir la transparence et à conforter la confiance du secteur privé et des partenaires.
C’est dans la confiance retrouvée et avec le soutien de l’ensemble de ses partenaires, que la Côte d’Ivoire entend mettre en œuvre ses priorités de développement à court et moyen terme. Celles-ci portent, notamment sur :
• la restauration de la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens ;
• la modernisation et l’efficacité de l’Administration publique ;
• la restructuration de la filière café-cacao;
• le développement des cultures vivrières et des filières agricoles porteuses de croissance (riz, coton, hévéa, noix de cajou, etc.);
• la promotion de la première transformation des produits agricoles;
• l’accroissement de l’offre énergétique ;
• le développement des infrastructures (écoles, routes, eau potable, télécommunications, transports, etc.).
Le secteur privé devra occuper toute sa place dans la mise en œuvre de ces priorités, grâce à l’amélioration de l’environnement des affaires et à la promotion des partenariats public-privé (PPP) qui apparaissent, au regard des exemples de référence existants, comme une alternative viable et rentable.
Mesdames et Messieurs,
Le programme du Gouvernement pour les années à venir est ambitieux. Il s’agit non seulement de doter le pays d’infrastructures de qualité, mais aussi et surtout, d’inverser les tendances des indicateurs de bien être, qui n’ont cessé de se dégrader depuis plusieurs années.
C’est un pari que nous voulons relever avec le soutien de l’ensemble de nos partenaires.
A cet égard et pour faire face aux besoins de financements qui restent importants, malgré l’optimisation du potentiel fiscal intérieur et du recours aux marchés financier et monétaire sous régional, le Gouvernement envisage d’organiser un forum des bailleurs, en vue de mobiliser les ressources nécessaires pour l’opérationnalisation d’un vaste programme d’investissements.
Ce forum sera le lieu d’échanger avec l’ensemble de nos partenaires publics et privés, sur les enjeux du financement de la relance du processus de développement de la Côte d’Ivoire et sur les secteurs stratégiques identifiés pour l’orientation des investissements.
Je voudrais donc solliciter votre soutien à cette initiative, car, à travers la relance de l’économie ivoirienne, il s’agit d’aider toute la sous région, en raison du rôle que joue notre pays dans cette partie du continent.
Je reste persuadé qu’avec son potentiel intact, l’ambition de ses dirigeants, l’engagement de ses populations et le soutien de ses partenaires, la Côte d’Ivoire deviendra, sous peu, un pays émergeant.
C’est sur cette note d’espoir, que je voudrais clore mon propos, en réitérant mes remerciements à tous.
Merci de votre aimable attention.