Débuté le 21 septembre, le séminaire de validation de la nouvelle politique du ministère de la Construction s’est achevé après deux jours de travaux. Les conclusions, c’est du béton armé.
«Cette politique n’est orientée contre aucun acteur de la chaîne foncière », s’est empressé de déclarer Sanogo Mamadou, le ministre de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme lors de la clôture du séminaire. C’était vendredi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, en présence d’Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine, grand soutien de M. Sanogo. Quatre vingts, c’est le nombre de recommandations sorties des cinq commissions constituées. Les experts ont décidé, entre autres, que l’Etat procède à l’immatriculation de tous les sites abritant les ouvrages et équipement d’assainissement et de drainage. Le ministère doit faire la promotion du branchement des habitats individuels en respect strict des limites de propriété. Il faut, indiquent-ils , apporter une solution durable aux problèmes d’inondations récurrentes et de rejets d’eaux usées dans la nature. Des arrêtés doivent être pris pour interdire les cultures urbaines sur les flancs de collines. Dans le même sens, il faudrait interdire les déversements d’ordures, de produits de balayage des rues dans les ouvrages de drainage et dans les bas-fonds. Un peu plus loin, les recommandations stipulent que Sanogo Mamadou favorise l’émergence de professionnels dans le secteur de l’aménagement urbain. Il faudra aussi, ajoutent les experts, intégrer les infrastructures de gestion des déchets solides dans les plans d’aménagement. Enfin, élaborer un code de l’assainissement et du drainage. « Avec l’avènement de la nouvelle politique qui vient d’être validée, l’Etat dispose désormais d’une boussole et d’un repère pour la bonne gouvernance et le développement du secteur de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme», se réjouit le ministre de la Construction après avoir pris connaissance de ces conclusions. Quand, dans la commission sur « l’identification et la réhabilitation du patrimoine », on dénote une volonté de la part de l’Etat de reprendre ce qui lui appartient. Cette commission a décidé, concernant les locations, qu’il faut soumettre « l’occupant à un contrat d’entretien qu’il s’agisse d’un bâtiment pris à bail ou appartenant en propre à l’Etat ». Il faut également établir des contrats de suivi de maintenance et d’entretien entre l’Etat et les structures privées spécialisées, il faut engager la récupération des biens immobiliers de l’Etat vendus dans des conditions non-réglementaires. Et pour cela, le ministre doit mettre à la disposition des agents « tous les moyens nécessaires pour leur permettre de mener à bien leurs différentes missions ». D’ailleurs, pour ce qui est de faire la police après les réfractaires, la commission « au titre du respect des règles et normes d’urbanisme », y a songé. Elle indique qu’il doit être actualisé les règles d’urbanisme, et que l’on doit doter les brigades de contrôle de moyens suffisants de contrôle. Sans oublier, le renforcement des capacités des agents du ministère. Il faut surtout « l’édiction des permis de démolir », selon les experts. Mais à côté de cela, le ministère de la Construction doit vulgariser les règles d’urbanisme afin de ne pas donner de prétexte à quelqu’un. Pour donner un volet écologique aux travaux, la commission sur la « constitution des réserves foncières et l’aménagement des terrains urbains » a proposé la protection de l’environnement dans les projets d’aménagement urbain. Toutes ces recommandations ont pour but de dynamiser le ministère de la Construction, mais elles doivent être mises en œuvre, insistent les participants. Il doivent être rassuréss. Du moins, à entendre Sanogo Mamadou : « notre prochaine étape, c’est la mise en œuvre de cette politique avec tous les partenaires»
Raphaël Tanoh
«Cette politique n’est orientée contre aucun acteur de la chaîne foncière », s’est empressé de déclarer Sanogo Mamadou, le ministre de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme lors de la clôture du séminaire. C’était vendredi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, en présence d’Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine, grand soutien de M. Sanogo. Quatre vingts, c’est le nombre de recommandations sorties des cinq commissions constituées. Les experts ont décidé, entre autres, que l’Etat procède à l’immatriculation de tous les sites abritant les ouvrages et équipement d’assainissement et de drainage. Le ministère doit faire la promotion du branchement des habitats individuels en respect strict des limites de propriété. Il faut, indiquent-ils , apporter une solution durable aux problèmes d’inondations récurrentes et de rejets d’eaux usées dans la nature. Des arrêtés doivent être pris pour interdire les cultures urbaines sur les flancs de collines. Dans le même sens, il faudrait interdire les déversements d’ordures, de produits de balayage des rues dans les ouvrages de drainage et dans les bas-fonds. Un peu plus loin, les recommandations stipulent que Sanogo Mamadou favorise l’émergence de professionnels dans le secteur de l’aménagement urbain. Il faudra aussi, ajoutent les experts, intégrer les infrastructures de gestion des déchets solides dans les plans d’aménagement. Enfin, élaborer un code de l’assainissement et du drainage. « Avec l’avènement de la nouvelle politique qui vient d’être validée, l’Etat dispose désormais d’une boussole et d’un repère pour la bonne gouvernance et le développement du secteur de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme», se réjouit le ministre de la Construction après avoir pris connaissance de ces conclusions. Quand, dans la commission sur « l’identification et la réhabilitation du patrimoine », on dénote une volonté de la part de l’Etat de reprendre ce qui lui appartient. Cette commission a décidé, concernant les locations, qu’il faut soumettre « l’occupant à un contrat d’entretien qu’il s’agisse d’un bâtiment pris à bail ou appartenant en propre à l’Etat ». Il faut également établir des contrats de suivi de maintenance et d’entretien entre l’Etat et les structures privées spécialisées, il faut engager la récupération des biens immobiliers de l’Etat vendus dans des conditions non-réglementaires. Et pour cela, le ministre doit mettre à la disposition des agents « tous les moyens nécessaires pour leur permettre de mener à bien leurs différentes missions ». D’ailleurs, pour ce qui est de faire la police après les réfractaires, la commission « au titre du respect des règles et normes d’urbanisme », y a songé. Elle indique qu’il doit être actualisé les règles d’urbanisme, et que l’on doit doter les brigades de contrôle de moyens suffisants de contrôle. Sans oublier, le renforcement des capacités des agents du ministère. Il faut surtout « l’édiction des permis de démolir », selon les experts. Mais à côté de cela, le ministère de la Construction doit vulgariser les règles d’urbanisme afin de ne pas donner de prétexte à quelqu’un. Pour donner un volet écologique aux travaux, la commission sur la « constitution des réserves foncières et l’aménagement des terrains urbains » a proposé la protection de l’environnement dans les projets d’aménagement urbain. Toutes ces recommandations ont pour but de dynamiser le ministère de la Construction, mais elles doivent être mises en œuvre, insistent les participants. Il doivent être rassuréss. Du moins, à entendre Sanogo Mamadou : « notre prochaine étape, c’est la mise en œuvre de cette politique avec tous les partenaires»
Raphaël Tanoh