Placée sous la présidence du ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le Projet d’Assistance Post-Crise (PAPC) a procédé le jeudi 29 septembre 2011 à la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction des centres régionaux des archives judiciaires de l’état civil de Côte d’Ivoire avec la pose de la première pierre du centre d’archivage de Bouaké, près le tribunal de première instance.
Soixante (60) milliards de francs Cfa. C’est le coût global du projet de construction des centres régionaux des archives judiciaires de l’état civil de Côte d’Ivoire, financé par la Banque Mondiale. A cette occasion, le ministre Ahoussou Kouadio Jeannot a déploré les préjudices subis par certains appareils judiciaires au cours des évènements survenus après l’élection présidentielle de 2010. Détruisant la quasi totalité des documents administratifs. Pourtant, ces documents, selon le ministre, «créent le citoyen et fondent la nation. Car un peuple sans mémoire est un peuple perdu. Les archives officielles sont la valeur probante qui protège l’honnête homme contre le falsificateur et l’acte authentique, contre l’usage de la force ». A en croire Me Ahoussou Jeannot, la cérémonie de pose de la première pierre constitue l’aboutissement d’un projet « mûrement élaboré et retenu dans le cadre d’un programme de sortie de crise. Il ne s’agit pas d’une simple opération immobilière, mais d’un choix politique en faveur de l’aménagement du territoire et de la modernisation de l’archivage en Côte d’Ivoire ».Aussi, sur l’objet de la présente cérémonie, le ministre a-t-il souligné que la pose de cette première pierre est la marque d’un renouveau. « Le projet ouvre ainsi la voie sur l’important chantier de modernisation de notre administration judiciaire… Nous travaillons ardemment pour parvenir à l’archivage électronique en numérisant le service public de la justice», a indiqué le ministre d’Etat, situant l’objectif du gouvernement d’entrevoir une telle action. «Notre objectif dans les mois à venir, est l’informatisation de tous les tribunaux et la création d’un réseau intranet qui puisse les relier». En perspective, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice projette la mise en ligne et la publication des décisions de justice ainsi que la création d’un observatoire de la justice. Pour le président de la cérémonie, remettre la justice pénale en marche est un « chantier d’envergure nationale qui va redorer le blason de notre justice», a conclu Me Ahoussou Jeannot. Avant lui, le coordonnateur du PAPC, maître d’ouvrage, Philippe Koffi, a dans son discours d’introduction, situé le rôle du projet d’assistance post-crise qui s’articule autour de quatre (04) composantes. Entre autres, la réinsertion économique des ex-combattants, jeunes à risque et personnes associées au conflit ; l’appui au processus d’identification ; la réhabilitation communautaire et enfin, la gestion du projet. Si le PAPC s’est lancé dans le programme de modernisation de l’état civil en Côte d’Ivoire, c’est justement pour appuyer « l’actualisation des données et l’informatisation d’au moins 70% des centres d’état civil et la sécurisation des archives judiciaires de l’état civil, par la construction de deux centres d’archivage à Bouaké et à Daloa », a précisé M. Philippe Koffi. Qui a clos ses propos tout en rappelant que dans le cadre de la réalisation de leurs projets, quinze mille (15.000) personnes dont plusieurs ex-combattants ont été réinsérés.
Bosco de Paré
Soixante (60) milliards de francs Cfa. C’est le coût global du projet de construction des centres régionaux des archives judiciaires de l’état civil de Côte d’Ivoire, financé par la Banque Mondiale. A cette occasion, le ministre Ahoussou Kouadio Jeannot a déploré les préjudices subis par certains appareils judiciaires au cours des évènements survenus après l’élection présidentielle de 2010. Détruisant la quasi totalité des documents administratifs. Pourtant, ces documents, selon le ministre, «créent le citoyen et fondent la nation. Car un peuple sans mémoire est un peuple perdu. Les archives officielles sont la valeur probante qui protège l’honnête homme contre le falsificateur et l’acte authentique, contre l’usage de la force ». A en croire Me Ahoussou Jeannot, la cérémonie de pose de la première pierre constitue l’aboutissement d’un projet « mûrement élaboré et retenu dans le cadre d’un programme de sortie de crise. Il ne s’agit pas d’une simple opération immobilière, mais d’un choix politique en faveur de l’aménagement du territoire et de la modernisation de l’archivage en Côte d’Ivoire ».Aussi, sur l’objet de la présente cérémonie, le ministre a-t-il souligné que la pose de cette première pierre est la marque d’un renouveau. « Le projet ouvre ainsi la voie sur l’important chantier de modernisation de notre administration judiciaire… Nous travaillons ardemment pour parvenir à l’archivage électronique en numérisant le service public de la justice», a indiqué le ministre d’Etat, situant l’objectif du gouvernement d’entrevoir une telle action. «Notre objectif dans les mois à venir, est l’informatisation de tous les tribunaux et la création d’un réseau intranet qui puisse les relier». En perspective, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice projette la mise en ligne et la publication des décisions de justice ainsi que la création d’un observatoire de la justice. Pour le président de la cérémonie, remettre la justice pénale en marche est un « chantier d’envergure nationale qui va redorer le blason de notre justice», a conclu Me Ahoussou Jeannot. Avant lui, le coordonnateur du PAPC, maître d’ouvrage, Philippe Koffi, a dans son discours d’introduction, situé le rôle du projet d’assistance post-crise qui s’articule autour de quatre (04) composantes. Entre autres, la réinsertion économique des ex-combattants, jeunes à risque et personnes associées au conflit ; l’appui au processus d’identification ; la réhabilitation communautaire et enfin, la gestion du projet. Si le PAPC s’est lancé dans le programme de modernisation de l’état civil en Côte d’Ivoire, c’est justement pour appuyer « l’actualisation des données et l’informatisation d’au moins 70% des centres d’état civil et la sécurisation des archives judiciaires de l’état civil, par la construction de deux centres d’archivage à Bouaké et à Daloa », a précisé M. Philippe Koffi. Qui a clos ses propos tout en rappelant que dans le cadre de la réalisation de leurs projets, quinze mille (15.000) personnes dont plusieurs ex-combattants ont été réinsérés.
Bosco de Paré