Un atelier d’élaboration, d’adoption et de validation du code de bonne conduite s’est ouvert le 26 septembre 2011, à Grand Bassam, sur l’initiative de la direction des écoles, lycées et collèges (Delc) et du ministère de l’Education nationale. Avec l’appui financier de l’Ong internationale « Save the children ». Cette nouvelle orientation de l’éducation, s’inscrit dans la droite ligne de la politique éducative de Mme la ministre de l’Education nationale. Cet atelier qui se tient au ‘’Korail Beach’’ de la ville a été émaillé de communications, dont celle dite le mardi 27 septembre par l’inspecteur général, coordonnateur de l’Inspection générale du ministère de l’Education nationale, M. Kourouma Ibrahima , sur le thème : « la notion de communauté éducative, rôle des acteurs». Pour lui, les acteurs de ce groupe social sont, entre autres, « les élèves, les étudiants, les personnels enseignants et d’encadrement, les personnels administratifs et techniques et les parents d’élèves ». Selon M. Kourouma Ibrahima, « les articles 11 et 17 de la loi numéro 95-696 du 07 septembre 1995, confèrent de façon très précise aux élèves et aux étudiants des droits et obligations dont la liberté d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. Ils exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne doivent pas porter atteinte aux activités liées à l’enseignement et à la recherche, au droit à l’éducation et qui ne troublent pas l’ordre public … », a-t-il soutenu. En ce qui concerne le rôle attribué à l’enseignant, il a ramené les uns et les autres à l’article 14 de la même loi qui stipule que : « les enseignants sont tenus d’assurer l’ensemble des activités d’apprentissage qui leur sont confiées. Ils apportent une aide au travail des élèves et des étudiants, en assurent le suivi et procèdent à son évaluation… ». Le conférencier s’est adressé, dans un argumentaire digne du pédagogue et du manager avisé, à l’auditoire et aux élèves à qui il a conseillé « d’observer un minimum de règles » dans leur environnement. M. Kourouma a déclaré que ces « éléments ne peuvent être efficaces que s’ils sont intégrés dans une démarche de projet qui exprime clairement les buts visés».
MARIE PAULE KOFFI
MARIE PAULE KOFFI