L’Eglise du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire a fêté, le jeudi 29 septembre 2011, ses 64 ans d’existence. Ce fut l’occasion pour le chef du diocèse, Supérieur Evangéliste Kanon Luc, après 6 mois hors du pays, de faire certaines mises au point concernant des sujets liés à leur église.
Face Aux accusations proférées par certaines personnes qui estiment qu’il a fui hors du territoire parce qu’il se reprocherait quelque chose, Kanon Luc a indiqué qu’il était en dehors du territoire national depuis 8 mois, c`est-à-dire bien avant le début de la crise postélectorale. « Qu’aurais-je à me reprocher ? J’ai pris une retraite anticipée en 2010 de l’armée où j’étais depuis 32 ans, pour servir définitivement le Christ. D’ailleurs, j’étais plutôt un administratif qu’un actif dans la Grande muette», a-t-il tenu à préciser. Il se trouvait au Bénin pour une formation pastorale et a tenu à le réaffirmer. Puis, il est revenu sur les accusations de s’être sauvé avec la subvention qu’aurait octroyée l’ancien pouvoir à son église. Kanon Luc admet avoir entamé, depuis 2010, des procédures afin de bénéficier d’une subvention en vue d’organiser le pèlerinage. Malheureusement, il s’y est pris tard la première fois, et la seconde fois, le processus a été bloqué à cause de la tension suscitée par les élections. «Yao Noël, l’ancien directeur des Cultes et son successeur sont encore présents pour attester de la véracité de ces accusations. Je n’ai rien reçu. Ni 150 millions, ni 160 millions de FCFA», a lancé Kanon Luc. Pour lui, ce genre de propos tenus par le groupe de Ediémou Jacob est un aveu de leur manque d’ambition face à la jeune classe au pouvoir. Le chef du diocèse ivoirien indique que sa légitimité ne vient pas du fait qu’il soit de l’ethnie Bété comme feu Désiré Tagro. Puisque l’enquête pour avoir son arrêté a été effectué par M. Yao Noël et sa nomination est venue du pasteur Oschoffa, président de l’Eglise Céleste. Pour finir, il s’est attardé sur la cérémonie de l’unité de l’église organisée par le pasteur Ediémou, où se sont retrouvées différentes tendances. «Ediémou est venu me voir au Bénin pour me dire qu’il ne croyait pas en l’unité des tendances, car le Nigéria et le Bénin ont des constitutions différentes. Cela a-t-il changé pour qu’il organise cette mascarade ?», s’est-il interrogé.
Olivier Guédé
Face Aux accusations proférées par certaines personnes qui estiment qu’il a fui hors du territoire parce qu’il se reprocherait quelque chose, Kanon Luc a indiqué qu’il était en dehors du territoire national depuis 8 mois, c`est-à-dire bien avant le début de la crise postélectorale. « Qu’aurais-je à me reprocher ? J’ai pris une retraite anticipée en 2010 de l’armée où j’étais depuis 32 ans, pour servir définitivement le Christ. D’ailleurs, j’étais plutôt un administratif qu’un actif dans la Grande muette», a-t-il tenu à préciser. Il se trouvait au Bénin pour une formation pastorale et a tenu à le réaffirmer. Puis, il est revenu sur les accusations de s’être sauvé avec la subvention qu’aurait octroyée l’ancien pouvoir à son église. Kanon Luc admet avoir entamé, depuis 2010, des procédures afin de bénéficier d’une subvention en vue d’organiser le pèlerinage. Malheureusement, il s’y est pris tard la première fois, et la seconde fois, le processus a été bloqué à cause de la tension suscitée par les élections. «Yao Noël, l’ancien directeur des Cultes et son successeur sont encore présents pour attester de la véracité de ces accusations. Je n’ai rien reçu. Ni 150 millions, ni 160 millions de FCFA», a lancé Kanon Luc. Pour lui, ce genre de propos tenus par le groupe de Ediémou Jacob est un aveu de leur manque d’ambition face à la jeune classe au pouvoir. Le chef du diocèse ivoirien indique que sa légitimité ne vient pas du fait qu’il soit de l’ethnie Bété comme feu Désiré Tagro. Puisque l’enquête pour avoir son arrêté a été effectué par M. Yao Noël et sa nomination est venue du pasteur Oschoffa, président de l’Eglise Céleste. Pour finir, il s’est attardé sur la cérémonie de l’unité de l’église organisée par le pasteur Ediémou, où se sont retrouvées différentes tendances. «Ediémou est venu me voir au Bénin pour me dire qu’il ne croyait pas en l’unité des tendances, car le Nigéria et le Bénin ont des constitutions différentes. Cela a-t-il changé pour qu’il organise cette mascarade ?», s’est-il interrogé.
Olivier Guédé