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Économie Publié le samedi 1 octobre 2011 | Notre Voie

Travaux de réhabilitation du siège de Notre Voie / César Etou aux Ivoiriens : “Donnez 1000 fcfa pour sauver la démocratie et la liberté de presse”

© Notre Voie Par Emma
Médias : la Journée mondiale de la presse célébrée à Abidjan, en présence du ministre Hamed Bakayoko
Mardi 3 mai 2011. Abidjan. Siège du Conseil national de la presse. Le ministre de l`Intérieur délégué à la Communication, Hamed Bakayoko a rehaussé de sa présence la cérémonie organisée par le président du CNP, Egène Dié Kacou. Photo: César Etou, rédacteur en chef de "Notre voie"
Après 5 mois de pillage, de destruction et d’occupation de son siège par les Frci, le quotidien Notre Voie veut se relever. C’est ainsi que la direction générale de la Refondation S.a, société éditrice du journal, a officiellement lancé, hier, à la Riviera-Palmeraie, les travaux de réhabilitation du siège.

« Un Ivoirien, 1000 FCFA pour sauver Notre Voie ». L’opération initiée par la direction générale de la Refondation S.a, société éditrice du quotidien Notre Voie, en vue de la réhabilitation de son siège a été lancée, hier, à la Riviera-Palmeraie. « Donnez chacun, la somme de 1000 fcfa pour sauver la démocratie et la liberté de presse. Rassemblez vos participations et déposé le montant recueillis sur le compte bancaire procédés spécialement ouvert, à cet effet, à la Banque nationale d’investissement (BIN) et qui vous sera communiqué, ou par d’autres procédés qui vous seront indiqués dans Notre Voie », a indiqué César Etou, directeur général de la Refondation S.a et directeur de la publication de Notre Voie. « L’opération est ouvert, dès aujourd’hui vendredi 30 septembre et prendra fin, le lundi 31 octobre 2011. Elle est supervisée par Me N’Guessan Julien, huissier de justice », a-t-il ajouté. Pour César Etou, les dons peuvent également se faire sous le forme de « ciment, de pots de peinture, de chaises, de meubles de bureau, de micro-ordinateurs, de climatiseurs, etc. Nous vous le demandons, parce que nous savons pouvoir compter sur vous ». Par ailleurs, le directeur général a invité « l’Etat de Côte d’Ivoire à considérer La Refondation S.a, société éditrice de Notre Voie, comme une entreprise particulière, victime de guerre ». La transition était bonne pour lui de rappeler à tous que « L’Etat ivoirien s’est montré généreux en accordant aux entreprises financières françaises sinistrées, une enveloppe de 6 milliards fcfa. Il peut donc en faire autant pour une entreprise ivoirienne comme Notre Voie. » Toutefois, César Etou a précisé qu’il ne s’agissait par pour lui de « verser dans l’illusion mais simplement parce que grâce à Notre Voie, le nouveau locataire du Palais présidentiel déclare en toutes occasions que tous les journaux paraissent normalement en Côte d’Ivoire » et que « cela est une preuve de démocratie dans le pays ».

Un lourd préjudice de 906 millions fcfa

Avant de lancer l’appel à la solidarité nationale et internationale, la direction générale de La Refondation S.a, toujours par la voix du directeur général, César Etou, a évalué le coût des travaux. « Premièrement, pour rendre ce bâtiment fonctionnel, le coût des travaux de réhabilitation est estimé par les spécialistes, à près de 100 millions fcfa (environ 153.000 euros). Deuxièmement, au plan de l’outil de travail des journalistes, le préjudice porte sur plus de 906 millions fcfa (environ 1, 39 million euros) de pertes comprenant les machines d’imprimerie, les meubles et chaises de bureau, le matériel électrique, informatique, électronique et téléphonique. Troisièmement, certains journalistes traumatisés vivent encore en exil, tant que d’autres travailleurs sont contraints au chômage technique », a-t-il noté.

Ces deux machines ont d’abord été incendiées

« Oui, le siège de Notre Voie est libre depuis le 3 septembre. Mais il n’y a plus rien à l’intérieur, absolument rien. Jusqu’au 11 avril 2011, dans ce bâtiment de Notre Voie, il y avait encore d’une rotative achetée en 1998 et mise en service en 2006. Le journal disposait aussi d’une machine destinée aux travaux offset. Ces deux machines ont d’abord été incendiées. Le reste de la carcasse de la rotative est encore là, hors d’usage. Quant à la machine offset, même passée au feu, elle a été démontée et emportée », a insisté le directeur général de la Refondation S.a. En somme, selon César Etou, après leur occupation du siège qui a duré 5 mois, les Frci ont tout emporté, brûlé ou saboté. L’allocution du directeur général de La Refondation S.a, société éditrice de Notre Voie, a été suivie d’une visite guidée à l’intérieur du bâtiment où les énormes dégâts ont été constatés par les différentes personnalités invitées. Bien avant, ces invités étaient passés par une mini-exposition photos résumant tout. La cérémonie dont l’artiste K. Yop a assuré l’intermède musical et le cocktail offert par le partenaire de la presse, Ivoire Prestation, ont connu la présence de plusieurs personnalités. Entre autres, le colonel Djessou Mobio, représentant le cabinet du Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori ; Grant G. Phillipp, représentant l’ambassadeur des Etats-Unis à Abidjan ; l’ex-ministre Alphonse Douati, le député Laurent Akoun, Pca de La Refondation S.a, Jean-Gervais Tchéidé, membre du C.a de La Refondation S.a ; Mme Bernise N’Guessan, directrice exécutive du Fonds de soutien au développement de la presse. A cette liste, il faut ajouter l’ex-ministre Sébastien Dano Djédjé, membre du C.a de La Refondation S.a ; le député Marie-Odette Lorougnon-Gnabri, secrétaire nationale de l’OFfpi, Professeur Dédi Séry, secrétaire national de la Curfp ; Amédée Assi, représentant le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), Guillaume Gbato, SG du Synappci et Eugène Djué, président de l’Union de libération totale de la Côte d’Ivoire (Ulptci).

Schadé Adédé
Schadeci@yahoo.fr
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