Constituer une banque de données statistiques fiables afin d’aider le gouvernement dans son
action. C’est le véritable objectif du plan d’urgence de production des statistiques de base.
Jeudi dernier, à Yamoussoukro, au cours du lancement du projet, le directeur de l’Institut
national de Statistique, M. Ibrahima Ba, a annoncé que sa structure a besoin de 3 milliards de
FCFA pour boucler ce plan d’urgence. En présence du Premier ministre Guillaume Kigbafori
Soro et du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, le Dr. Albert Mabri
Toikeusse, M. Ba s’est engagé à doter, en tyrois mois, la Côte d’Ivoire d’instruments
statistiques récents et exacts pour permettre au président de la République et son
gouvernement à mieux mettre en œuvre l’ambitieux programme de gouvernement qu’il a
promis aux Ivoiriens. Le directeur de l’INS entend mettre à la disposition du gouvernement,
ces données chiffrées avant la fin de l’année 2011. Pour ce faire, M. Ibrahima Ba demande à
ce que les moyens matériels et financiers soient décaissés le plus rapidement possible,
précisément à partir d’aujourd’hui. Après avoir exposé les grandes lignes du plan d’urgence et les différentes étapes de sa réalisation, le directeur de l’INS a estimé qu’il faut 3 milliards à
lui et son équipe pour réaliser dans le délai, le projet. Il entend, selon lui, mobiliser tout le
monde y compris les principaux acteurs de l’appareil administratif que sont les préfets,
présents en grand nombre dans la salle, pour respecter l’échéance de fin décembre. C’est la
raison pour laquelle il a demandé au Premier ministre de mettre dès aujourd’hui, à la
disposition de l’INS, 700 millions de FCFA comme premier décaissement sur les 3 milliards
de FCFA demandés. Au cours de son temps de parole, le ministre Albert Mabri Toikeusse a
appuyé la doléance du directeur de l’INS. Car, selon lui, avec ces statistiques fiables, il reste
convaincu que le président Alassane Ouattara réussira la mise en œuvre de l’ambitieux projet qu’il a promis aux Ivoiriens. Prenant la parole à son tour, le Premier ministre a rappelé au ministre Mabri Toikeusse l’importance du département qu’il dirige dans la politique de
développement du président Ouattara. D’autant que, selon le chef du gouvernement, la Côte
d’ivoire depuis ces dernières années, pêche dans ce domaine dans son plan de
développement. « L’une des grandes lacunes accumulées par notre pays ces dernières années, n’est pas due à l’absence de compétences. Mais à l’abandon et à la rupture de planification », a-t-il argué. Il a continué en soutenant que la régression qu’a connue la Côte d’Ivoire ces dernières années, est due à l’abandon des plans quinquennaux pratiqués dans les années 1970 et 1980. Guillaume Soro a reconnu qu’il faut des données statistiques fiables au gouvernement pour prendre les bonnes décisions. Aussi, tout en reconnaissant l’importance de ce plan, il a demandé au directeur de l’INS, de lui donner jusqu’au 3 octobre pour décaisser les 700 millions nécessaires pour permettre à son équipe de se mettre au travail.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
action. C’est le véritable objectif du plan d’urgence de production des statistiques de base.
Jeudi dernier, à Yamoussoukro, au cours du lancement du projet, le directeur de l’Institut
national de Statistique, M. Ibrahima Ba, a annoncé que sa structure a besoin de 3 milliards de
FCFA pour boucler ce plan d’urgence. En présence du Premier ministre Guillaume Kigbafori
Soro et du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, le Dr. Albert Mabri
Toikeusse, M. Ba s’est engagé à doter, en tyrois mois, la Côte d’Ivoire d’instruments
statistiques récents et exacts pour permettre au président de la République et son
gouvernement à mieux mettre en œuvre l’ambitieux programme de gouvernement qu’il a
promis aux Ivoiriens. Le directeur de l’INS entend mettre à la disposition du gouvernement,
ces données chiffrées avant la fin de l’année 2011. Pour ce faire, M. Ibrahima Ba demande à
ce que les moyens matériels et financiers soient décaissés le plus rapidement possible,
précisément à partir d’aujourd’hui. Après avoir exposé les grandes lignes du plan d’urgence et les différentes étapes de sa réalisation, le directeur de l’INS a estimé qu’il faut 3 milliards à
lui et son équipe pour réaliser dans le délai, le projet. Il entend, selon lui, mobiliser tout le
monde y compris les principaux acteurs de l’appareil administratif que sont les préfets,
présents en grand nombre dans la salle, pour respecter l’échéance de fin décembre. C’est la
raison pour laquelle il a demandé au Premier ministre de mettre dès aujourd’hui, à la
disposition de l’INS, 700 millions de FCFA comme premier décaissement sur les 3 milliards
de FCFA demandés. Au cours de son temps de parole, le ministre Albert Mabri Toikeusse a
appuyé la doléance du directeur de l’INS. Car, selon lui, avec ces statistiques fiables, il reste
convaincu que le président Alassane Ouattara réussira la mise en œuvre de l’ambitieux projet qu’il a promis aux Ivoiriens. Prenant la parole à son tour, le Premier ministre a rappelé au ministre Mabri Toikeusse l’importance du département qu’il dirige dans la politique de
développement du président Ouattara. D’autant que, selon le chef du gouvernement, la Côte
d’ivoire depuis ces dernières années, pêche dans ce domaine dans son plan de
développement. « L’une des grandes lacunes accumulées par notre pays ces dernières années, n’est pas due à l’absence de compétences. Mais à l’abandon et à la rupture de planification », a-t-il argué. Il a continué en soutenant que la régression qu’a connue la Côte d’Ivoire ces dernières années, est due à l’abandon des plans quinquennaux pratiqués dans les années 1970 et 1980. Guillaume Soro a reconnu qu’il faut des données statistiques fiables au gouvernement pour prendre les bonnes décisions. Aussi, tout en reconnaissant l’importance de ce plan, il a demandé au directeur de l’INS, de lui donner jusqu’au 3 octobre pour décaisser les 700 millions nécessaires pour permettre à son équipe de se mettre au travail.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)