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Économie Publié le samedi 1 octobre 2011 | Nord-Sud

Bruno Koné au sujet de la téléphonie mobile: “Les licences ne seront pas remises en cause”

La porte est close à d’éventuels opérateurs de téléphonie mobile qui seraient intéressés par le marché ivoirien. «Aucune nouvelle licence ne sera délivrée», a coupé court, jeudi, le ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication (Tic), Bruno Nabagné Koné. C’était à la deuxième édition de la tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), à Marcory. Selon le porte-parole du gouvernement, il y a «une trop forte atomicité du marché de la téléphonie mobile ivoirienne». En effet, l’ex-directeur général de Côte d’Ivoire Telecom estime qu’avoir sept opérateurs d’exploitation du réseau mobile dans un pays qui ne compte qu’entre 15 et 16 millions d’abonnés est excessif. Car, a-t-il cité en exemple, la plupart des pays développés ne comptent que trois ou quatre opérateurs. Et de s’appuyer sur le cas de la France qui n’a atteint récemment que quatre opérateurs avec 60 millions d’abonnés. Mais, il a rappelé qu’aucune des licences déjà attribuées ne sera retirée. «Les licences ne seront pas remises en cause. Toutefois le marché sera libre. Il ne sera pas question de favoriser quelqu’un», a-t-il insisté. La conférence qu’il a animée sur le thème, «Poste et technologies de l’information et de la communication : quelles contributions à la relance de l’économie Post-crise», a été l’occasion pour lui de dérouler le programme du gouvernement dans ce domaine. A savoir, faire du pays une économie numérique. «La télécommunication n’est plus un simple outil de communication. C’est un véritable outil de développement qui doit imprégner toutes les activités économiques», a-t-il relevé. Seulement, le secteur de la poste est très sinistré. Recettes en chute libre, fort endettement, des effectifs non-adaptés, perte de confiance de la clientèle, etc. Les textes réglementant les activités ont, eux-aussi, pris un coup de vieux (depuis 1975). Une réalité que traîne le secteur des Tic (un code datant de 1995) bien que les chiffres de ce secteur soient plus reluisants (5% du Pib ; 1.200 milliards de Fcfa sur les dix dernières années ; 6.000 emplois directs ; 200 milliards de ressources directes à l’Etat/an…). Bruno Koné a donc promis la mise en place de nouveaux cadres réglementaires avant la fin de l’année. En laissant aussi entrevoir le dégraissage et le rajeunissement des employés de la poste. «Nous allons faire des propositions de départs volontaires. Car, la moyenne d’âge à la poste est de 50 ans», a-t-il recommandé. Et d’affirmer que toutes ces actions seront possibles grâce au Fonds national de la télécommunication (Fnt) qui a un solde de 40 milliards, 12 milliards relevant de la capacité des opérateurs et 9 milliards en termes d’investissement en fibres optiques. Il a annoncé une connectivité à l’international avec aux moins trois nouveaux câbles pour répondre aux ambitions du pays. L’E.gouv, projet d’interconnexion de tous les services de l’administration occupe une place de choix dans cette révolution numérique qui sera appuyée par la création de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (Esatic).

Sanou A.
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