Les discussions pour la phase 3 du projet Azito Energie ont repris. Hier, au 15ème étage de
l'immeuble Sciam au Plateau, Adama Toungara, ministre des Mines, du Pétrole et de
l'Energie et les responsables d'Azito Energie ont remis sur la table des négociations, le projet
de cette phase. Après Paul Kunert, Pca de Azito Energie qui a qualifié cette phase de ''bon
projet'' pour la Côte d'Ivoire, son Directeur général, Luc Ayé, l'a expliqué aux autorités
ivoiriennes. Rappelant que sa structure a remporté l'appel d'offre international en 1997, elle a
réalisé les deux premières phases de ce projet en 1999 et 2000. A ce jour, deux turbines à gaz
de 150 mégawatts sont en activité. La phase 3, qui devait démarrer en 2001, n'a pu l'être à
cause de la situation socio-politique. Ayé a révélé que la convention de concession prévoit
déjà un cadre pour la mise en œuvre des aspects juridique, financier et infrastructurel (site). «
Tous les paramètres étaient pris en compte et ce projet va apporter 50% d'électricité de plus
sans consommation additionnelle. Donc une meilleure maîtrise des charges de combustible »,
a indiqué le Directeur général. Selon lui, il s'agit désormais d'amender certaines dispositions
en se mettant d'accord sur les conditions de rémunération, fiscalité, etc. Luc Ayé a souligné
que les négociations pour la mise en marche de cette phase ont démarré en juillet 2009. En
juillet 2010, il y a eu une remise d'une nouvelle offre technique et financière pour Azito. En
octobre 2010, est intervenue la finalisation de la documentation contractuelle en vue de la
signature du protocole d'accord. Cependant, en novembre 2010, l'accord a été remis en cause
suite à des divergences sur la méthodologie tarifaire. Finalement en juillet 2011, ce projet
estimé à 200 milliards de FCFA, d'après Luc Ayé, a connu un nouvel accord sur des formules
de révision à la baisse des composantes du tarif en fonction du coût final. Le montant de
14,19 FCFA/kwh (base 2009) est considéré comme élevé par le gouvernement ivoirien. Mais
pour les responsables d'Azito Energie, ''ce projet va favoriser une économie pour l'Etat au
niveau combustible estimée à 20 voire 30 milliards de FCFA par an''. Pour le ministre
Toungara qui a souhaité l'aboutissement de ce projet, '' la Côte d'Ivoire doit avoir une énergie
abondante, stable et à bon prix''. Toungara a émis le vœu d'un aboutissement à un accord le
plus rapidement possible. « Cela fait 10 ans que les Ivoiriens souffrent. Le président Ouattara
a pris la décision de tout mettre en œuvre pour éviter les délestages en Côte d'Ivoire. Faire en sorte que le parc se renouvelle et s'amplifie en termes de production. Le pays a changé et la Côte d'Ivoire sera au rendez-vous de ce grand projet qui doit être rentable afin que d'autres projets de ce genre suivent », a relevé le ministre Toungara. Précisant que l'énergie doit soutenir la croissance et pourquoi pas éviter des augmentations de prix. Même si des
ajustements ne sont pas à exclure pour régler le vieillissement des équipements.
Jean Eric ADINGRA
l'immeuble Sciam au Plateau, Adama Toungara, ministre des Mines, du Pétrole et de
l'Energie et les responsables d'Azito Energie ont remis sur la table des négociations, le projet
de cette phase. Après Paul Kunert, Pca de Azito Energie qui a qualifié cette phase de ''bon
projet'' pour la Côte d'Ivoire, son Directeur général, Luc Ayé, l'a expliqué aux autorités
ivoiriennes. Rappelant que sa structure a remporté l'appel d'offre international en 1997, elle a
réalisé les deux premières phases de ce projet en 1999 et 2000. A ce jour, deux turbines à gaz
de 150 mégawatts sont en activité. La phase 3, qui devait démarrer en 2001, n'a pu l'être à
cause de la situation socio-politique. Ayé a révélé que la convention de concession prévoit
déjà un cadre pour la mise en œuvre des aspects juridique, financier et infrastructurel (site). «
Tous les paramètres étaient pris en compte et ce projet va apporter 50% d'électricité de plus
sans consommation additionnelle. Donc une meilleure maîtrise des charges de combustible »,
a indiqué le Directeur général. Selon lui, il s'agit désormais d'amender certaines dispositions
en se mettant d'accord sur les conditions de rémunération, fiscalité, etc. Luc Ayé a souligné
que les négociations pour la mise en marche de cette phase ont démarré en juillet 2009. En
juillet 2010, il y a eu une remise d'une nouvelle offre technique et financière pour Azito. En
octobre 2010, est intervenue la finalisation de la documentation contractuelle en vue de la
signature du protocole d'accord. Cependant, en novembre 2010, l'accord a été remis en cause
suite à des divergences sur la méthodologie tarifaire. Finalement en juillet 2011, ce projet
estimé à 200 milliards de FCFA, d'après Luc Ayé, a connu un nouvel accord sur des formules
de révision à la baisse des composantes du tarif en fonction du coût final. Le montant de
14,19 FCFA/kwh (base 2009) est considéré comme élevé par le gouvernement ivoirien. Mais
pour les responsables d'Azito Energie, ''ce projet va favoriser une économie pour l'Etat au
niveau combustible estimée à 20 voire 30 milliards de FCFA par an''. Pour le ministre
Toungara qui a souhaité l'aboutissement de ce projet, '' la Côte d'Ivoire doit avoir une énergie
abondante, stable et à bon prix''. Toungara a émis le vœu d'un aboutissement à un accord le
plus rapidement possible. « Cela fait 10 ans que les Ivoiriens souffrent. Le président Ouattara
a pris la décision de tout mettre en œuvre pour éviter les délestages en Côte d'Ivoire. Faire en sorte que le parc se renouvelle et s'amplifie en termes de production. Le pays a changé et la Côte d'Ivoire sera au rendez-vous de ce grand projet qui doit être rentable afin que d'autres projets de ce genre suivent », a relevé le ministre Toungara. Précisant que l'énergie doit soutenir la croissance et pourquoi pas éviter des augmentations de prix. Même si des
ajustements ne sont pas à exclure pour régler le vieillissement des équipements.
Jean Eric ADINGRA
