Depuis l'élections présidentielle de novembre 2010, le Premier ministre Guillaume Soro a effectué le vendredi 30 septembre 2011, son premier voyage officiel à Korhogo. Dans cette ville et sa région, Soro a retrouvé le préfet Daouda Ouattara et ses collaborateurs. A eux et aux populations de Korhogo, il a parlé à cœur ouvert. Il a fait des révélations dont nous vous proposons de larges extraits.
«(…) Je salue le préfet de région et tout le corps préfectoral de Korhogo. Je les salue et je les félicite non seulement, pour leur contribution dans le processus de normalisation et de réunification du pays, mais aussi pour leur intégrité et surtout pour leur résistance dans la mise en place de la démocratie dans notre pays. Le préfet de région, Ouattara Daouda que je ne connaissais pas avant, pour qu'il soit affecté ici, je sais bien qu'il y a eu beaucoup d'entreprises de certains fils de Korhogo. et il a été affecté à Korhogo. (…) Quand vint le moment des élections, le premier tour s'est bien déroulé et pour le deuxième tour, je sais, et je suis témoin de toutes les pressions qui ont été exercées sur le corps préfectoral. Ne serait-ce que pour obtenir d'un seul, une déclaration pour dire qu'il y a eu des fraudes massives ici et que l'élection ne devait pas être validée. Mais, le préfet de région a tenu. Il a même fait un rapport qu'il m'a envoyé pour me dire : ''M. le Premier ministre, je suis là pour la Côte d'Ivoire. J'ai le devoir de dire la vérité. En mon âme et conscience, le deuxième tour des élections s'est bien passé. S'il y a eu des incidents, ils n'ont pas eu lieu dans les bureaux de vote''. Le rapport est là. Il me l'a envoyé sans pression. C'est lui-même qui m'appelait pour me rendre compte. M. le préfet de région, je veux vous féliciter publiquement et à travers vous, féliciter tous les autres. Les préfets de département, les secrétaires généraux, les sous-préfets. Ils ont fait leur devoir. Et c'est ce que nous attendons des administrateurs. Vous vous êtes illustrés très solidaires. De Bouaké à Korhogo, à Man. Si, à la limite, ont peut considérer que c'est sous la baïonnette que l'un a écrit son rapport et ceux qui étaient à Man, Odienné, quand le 30 novembre, je suis allé voir l'ex-président pour lui dire, M. le président laissez la CEI proclamer les résultats et laissez le vainqueur diriger, et le vainqueur c'est Ouattara. Il m'a dit: mais M. le Premier ministre, mais il y a quand même eu des fraudes au nord ! Je lui ai demandé: avez-vous lu le rapport du préfet de Korhogo? Il me dit: non ! Je ne l'ai pas lu. Je lui ai dit M. le président ,lisez-le. Ce rapport, je demande au ministre Koffi Koffi de le reproduire pour le remettre aux nouveaux promus (nouveaux chefs militaires et paramilitaires installés dans la région des Savanes ».
MD
«(…) Je salue le préfet de région et tout le corps préfectoral de Korhogo. Je les salue et je les félicite non seulement, pour leur contribution dans le processus de normalisation et de réunification du pays, mais aussi pour leur intégrité et surtout pour leur résistance dans la mise en place de la démocratie dans notre pays. Le préfet de région, Ouattara Daouda que je ne connaissais pas avant, pour qu'il soit affecté ici, je sais bien qu'il y a eu beaucoup d'entreprises de certains fils de Korhogo. et il a été affecté à Korhogo. (…) Quand vint le moment des élections, le premier tour s'est bien déroulé et pour le deuxième tour, je sais, et je suis témoin de toutes les pressions qui ont été exercées sur le corps préfectoral. Ne serait-ce que pour obtenir d'un seul, une déclaration pour dire qu'il y a eu des fraudes massives ici et que l'élection ne devait pas être validée. Mais, le préfet de région a tenu. Il a même fait un rapport qu'il m'a envoyé pour me dire : ''M. le Premier ministre, je suis là pour la Côte d'Ivoire. J'ai le devoir de dire la vérité. En mon âme et conscience, le deuxième tour des élections s'est bien passé. S'il y a eu des incidents, ils n'ont pas eu lieu dans les bureaux de vote''. Le rapport est là. Il me l'a envoyé sans pression. C'est lui-même qui m'appelait pour me rendre compte. M. le préfet de région, je veux vous féliciter publiquement et à travers vous, féliciter tous les autres. Les préfets de département, les secrétaires généraux, les sous-préfets. Ils ont fait leur devoir. Et c'est ce que nous attendons des administrateurs. Vous vous êtes illustrés très solidaires. De Bouaké à Korhogo, à Man. Si, à la limite, ont peut considérer que c'est sous la baïonnette que l'un a écrit son rapport et ceux qui étaient à Man, Odienné, quand le 30 novembre, je suis allé voir l'ex-président pour lui dire, M. le président laissez la CEI proclamer les résultats et laissez le vainqueur diriger, et le vainqueur c'est Ouattara. Il m'a dit: mais M. le Premier ministre, mais il y a quand même eu des fraudes au nord ! Je lui ai demandé: avez-vous lu le rapport du préfet de Korhogo? Il me dit: non ! Je ne l'ai pas lu. Je lui ai dit M. le président ,lisez-le. Ce rapport, je demande au ministre Koffi Koffi de le reproduire pour le remettre aux nouveaux promus (nouveaux chefs militaires et paramilitaires installés dans la région des Savanes ».
MD