Grâce au financement de la Banque mondiale, les voies d’Abobo vont être réhabilitées. L’opération s’inscrit dans un vaste programme baptisé par le gouvernement «Abidjan, zéro nid-de-poule ».
Si toutes les grues déjà déployées sur le terrain commencent effectivement à faire le travail, «Abobo poto-poto » aura un bien meilleur visage dans les 6 prochains mois, comme s’y est engagé, samedi, le ministre des Infrastructures économiques, à l’occasion du lancement officiel des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de la commune. Selon Patrick Achi, les premiers tronçons à remettre en état sont PK18-N’dotré et Abobo-Akéikoi. Mais, ces axes seront suivis de divers autres chantiers les uns aussi importants que les autres. Parmi eux, la route d’Abobo -Akéikoi. Devant Patrick Achi qu’accompagnaient son collègue des Mines et de l’Energie par ailleurs maire d’Abobo ainsi que le directeur des opérations de la Banque mondiale, le chef du village, Faustin Abodou a égrené le long chapelet des difficultés de cette route. Pendant 38 ans, dira-t-il, les villageois avaient le choix entre parcourir à pied cet axe de 3 kilomètres, en 20 ou 35 minutes, ou «cadencer soit le tcha-tcha, le ziglibiti ou le reggae » dans les véhicules. Des femmes enceintes, a-t-il déploré, ont dû accoucher en route et des malades ont emprunté le chemin du non-retour, sans jamais accéder au centre hospitalier le plus proche. Le chef de village a dit sa gratitude au chef de l’Etat pour sa bonté et ses largesses. Dans ses doléances, il a demandé que le bitumage de la route se prolonge jusqu’à Anyama, qu’il y ait des solutions aux problèmes d’eau et d’électricité, etc. Le maire Adama Toungara a remercié le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, le qualifiant de « citoyen d’honneur, un vrai africain, un vrai ivoirien ». « Que cette route soit le symbole plus que tout autre, du pont entre les cœurs divisés », a plaidé le ministre Patrick Achi.
S.T.C
Si toutes les grues déjà déployées sur le terrain commencent effectivement à faire le travail, «Abobo poto-poto » aura un bien meilleur visage dans les 6 prochains mois, comme s’y est engagé, samedi, le ministre des Infrastructures économiques, à l’occasion du lancement officiel des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de la commune. Selon Patrick Achi, les premiers tronçons à remettre en état sont PK18-N’dotré et Abobo-Akéikoi. Mais, ces axes seront suivis de divers autres chantiers les uns aussi importants que les autres. Parmi eux, la route d’Abobo -Akéikoi. Devant Patrick Achi qu’accompagnaient son collègue des Mines et de l’Energie par ailleurs maire d’Abobo ainsi que le directeur des opérations de la Banque mondiale, le chef du village, Faustin Abodou a égrené le long chapelet des difficultés de cette route. Pendant 38 ans, dira-t-il, les villageois avaient le choix entre parcourir à pied cet axe de 3 kilomètres, en 20 ou 35 minutes, ou «cadencer soit le tcha-tcha, le ziglibiti ou le reggae » dans les véhicules. Des femmes enceintes, a-t-il déploré, ont dû accoucher en route et des malades ont emprunté le chemin du non-retour, sans jamais accéder au centre hospitalier le plus proche. Le chef de village a dit sa gratitude au chef de l’Etat pour sa bonté et ses largesses. Dans ses doléances, il a demandé que le bitumage de la route se prolonge jusqu’à Anyama, qu’il y ait des solutions aux problèmes d’eau et d’électricité, etc. Le maire Adama Toungara a remercié le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani Tall, le qualifiant de « citoyen d’honneur, un vrai africain, un vrai ivoirien ». « Que cette route soit le symbole plus que tout autre, du pont entre les cœurs divisés », a plaidé le ministre Patrick Achi.
S.T.C
