Il est décidé à mettre un terme à l’impunité en Côte d’Ivoire. Et cela de manière impartiale, en conformité avec les règles élémentaires du droit. Le Procureur de la Cour Pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo a, dans une déclaration, rassuré les uns et les autres sur sa volonté de conduire l’enquête de façon impartiale: «Je mènerai une enquête efficace, indépendante et impartiale» a-t-il avancé. Non sans répondre à la préoccupation des Refondateurs qui l’ont déjà accusé de partialité et de faire la combine parce que «manipulée par le président de la République et la France» selon Koné Katina qui se proclame porte-parole du président déchu: «En rendant leur décision, les juges ont veillé à ce que justice soit rendue pour les victimes en Côte d’Ivoire» a tenu à préciser le Procureur de la CPI. En outre, «notre enquête doit s’inscrire dans les efforts déployés sur le plan national et international pour empêcher que de nouveaux crimes ne soient commis en Côte d’Ivoire», a-t-il fait savoir: «Il s’agit d’un processus judiciaire et l’enquête sera guidée uniquement par le droit. Mon Bureau commencera dès aujourd’hui à recueillir des éléments de preuve en toute impartialité et de manière indépendante. Nous présenterons nos affaires devant les juges dès que nous serons en mesure de le faire et il leur appartiendra de déterminer qui devra être jugé». Le procureur ne saurait réussir sa mission tout seul. C’est pourquoi, il veut impliquer la commission Dialogue vérité et réconciliation. «La Commission dialogue, vérité et réconciliation récemment établie, jouera un rôle essentiel dans la réalisation de ces efforts. Il pourrait s’avérer nécessaire que les autorités nationales définissent d’autres activités afin d’aider les victimes, de garantir une coexistence pacifique et d’empêcher l’éruption de nouvelles violences. Nous devons tous nous unir pour promouvoir la justice et la réconciliation en Côte d’Ivoire.»
YMA
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