Le gouvernement ivoirien et l’Etat français ont paraphé, jeudi, un protocole d’accord portant sur la mise en œuvre du mécanisme intitulé «Fonds social de développement » (Fsd). L’enveloppe de cette année est de 520 millions Fcfa et devrait permettre de financer des projets de proximité initiés par des organisations de la société civile au bénéfice direct des populations. Selon l’ambassadeur Jean-marc Simon, ce fonds encourage les bénéficiaires à devenir les propres acteurs de leur développement. «Les projets éligibles interviennent en priorité en faveur des plus vulnérables notamment les enfants, les jeunes et les femmes », a expliqué M. Simon. Davantage, il a fait remarquer que le fonds fournit un appui technique et financier aux projets sélectionnés. «Nous allons accompagner les porteurs de projets tout au long de leur mise en œuvre », a-t-il insisté, ajoutant qu’un comité tripartite (Etat français, Etat ivoirien et société civile) supervisera les activités. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, le processus de sélection des projets répond à des critères concrets permettant d’évaluer la fiabilité des porteurs et la viabilité des projets. Sont ainsi valorisés, les projets d’utilité sociale manifeste, les activités génératrices de revenus et créatrices d’emplois, les projets visant à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires directs et indirects, les projets émanant de populations vulnérables (femmes, enfants, jeunesse en difficulté, handicapés…). La fourchette des subventions par de 6,5 millions à environ 40 millions Fcfa.
R.T
R.T