La longue attente pour faire aboutir la réforme de la filière café-cacao avait suscité la frayeur de perdre le PPTE. Les ministères impliqués et les producteurs ont campé de part et d’autre sur leur position. Chacun voulant protéger ses intérêts, le processus a pris du temps. La crise postélectorale a aussi joué en défaveur. Mais, sous la pression des bailleurs de fonds et dans l’intérêt de la nation, le Président de la République n’a pas fait de concession. Ce qui compte pour lui, c’est comment obtenir le fameux PPTE, et permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir des ressources pour assurer son développement. C’est en cela qu’il a donné instructions fermes aux différents ministères impliqués pour que quelque chose lui soit proposé. Et qu’à son tour, il puisse le présenter aux bailleurs et les convaincre à faire accepter le dossier ivoirien dans les instances. C’est dans cette dynamique que le projet de réforme qui tardait à prendre forme, a été rendu plus tôt. Les Ivoirins attendent donc de voir la suite.
HK
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