Quels dispositifs d’appui aux petites et moyennes entreprises en période post-crise ? Les acteurs cherchent les remèdes appropriés.
«Des études sont en train d’être réalisées pour quantifier les dégâts de la crise post-électorale sur le secteur privé. Après bouclage, il y aura une indemnisation de certaines petites et moyennes entreprises (PME)», a déclaré jeudi à Abidjan le ministre de l’Artisanat et de la promotion des PME, Sidiki Konaté. Une révélation qui sonne comme un véritable ouf de soulagement pour la Fédération des petites et moyennes entreprises (FIPME) qui n’en finit plus de compter les victimes dans ces rangs. Selon la présidente Marthe Fatoumata Ehui, près de 73 % des entreprises de petites catégories sont aujourd’hui sinistrées du fait non seulement de la crise post-électorale mais également du mauvais environnement des affaires. Ces difficultés sont entre autres, le déficit de financement, l’accès difficile au crédit et les problèmes liés aux marchés publics. Malgré toutes ces contraintes, Mme Ehui a encouragé les promoteurs et tous les jeunes porteurs de projets à s’investir avec endurance et détermination. Il faut, dit-elle, hisser les PME à 40% de la richesse nationale, le même niveau en matière de création d’emplois aussi. Une ambition fortement soutenue par la Banque mondiale et l’Union européenne qui ont respectivement mis en place le Projet d’appui à la revitalisation des entreprises (Pare-Pme) et le Programme d’appui au commerce et à l’intégration régionale (Pacir). Des projets destinés à accompagner l’Etat dans ses efforts de relance post-crise. D’ailleurs, assure, le spécialiste-projet et développement de la Banque mondiale, Lorenzo Bertoloni, cette année, ce sont près de 25 milliards Fcfa qui seront consacrés à l’emploi-jeunes. Pour une meilleure utilisation des sommes mises à disposition, le ministre Sidiki Konaté sensibilise les PME en vue de leur adhésion massive au projet initié par la Banque mondiale. Au plan intérieur, l’espoir est également permis notamment grâce à Versus Bank qui veut continuer à mériter son rang de premier partenaire privilégié des Pme-Pmi. «Avec le renforcement de ses capacités financières, notre institution pourra démultiplier ses financements et contribuer davantage au développement économique et social du pays», s’engage son directeur général, Guy Koizan.
S.T.C.
«Des études sont en train d’être réalisées pour quantifier les dégâts de la crise post-électorale sur le secteur privé. Après bouclage, il y aura une indemnisation de certaines petites et moyennes entreprises (PME)», a déclaré jeudi à Abidjan le ministre de l’Artisanat et de la promotion des PME, Sidiki Konaté. Une révélation qui sonne comme un véritable ouf de soulagement pour la Fédération des petites et moyennes entreprises (FIPME) qui n’en finit plus de compter les victimes dans ces rangs. Selon la présidente Marthe Fatoumata Ehui, près de 73 % des entreprises de petites catégories sont aujourd’hui sinistrées du fait non seulement de la crise post-électorale mais également du mauvais environnement des affaires. Ces difficultés sont entre autres, le déficit de financement, l’accès difficile au crédit et les problèmes liés aux marchés publics. Malgré toutes ces contraintes, Mme Ehui a encouragé les promoteurs et tous les jeunes porteurs de projets à s’investir avec endurance et détermination. Il faut, dit-elle, hisser les PME à 40% de la richesse nationale, le même niveau en matière de création d’emplois aussi. Une ambition fortement soutenue par la Banque mondiale et l’Union européenne qui ont respectivement mis en place le Projet d’appui à la revitalisation des entreprises (Pare-Pme) et le Programme d’appui au commerce et à l’intégration régionale (Pacir). Des projets destinés à accompagner l’Etat dans ses efforts de relance post-crise. D’ailleurs, assure, le spécialiste-projet et développement de la Banque mondiale, Lorenzo Bertoloni, cette année, ce sont près de 25 milliards Fcfa qui seront consacrés à l’emploi-jeunes. Pour une meilleure utilisation des sommes mises à disposition, le ministre Sidiki Konaté sensibilise les PME en vue de leur adhésion massive au projet initié par la Banque mondiale. Au plan intérieur, l’espoir est également permis notamment grâce à Versus Bank qui veut continuer à mériter son rang de premier partenaire privilégié des Pme-Pmi. «Avec le renforcement de ses capacités financières, notre institution pourra démultiplier ses financements et contribuer davantage au développement économique et social du pays», s’engage son directeur général, Guy Koizan.
S.T.C.