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Politique Publié le samedi 8 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil

Le Premier ministre Soro sur France 24, hier : « Gbagbo à la Cpi, c’est inévitable »

© Le Nouveau Réveil Par Fatai photorush
Nouvelle armée et sécurité nationale : Cérémonie d`Installation des Corps d`Armées à Bouaké.
Cérémonie d’installation des Forces Armées, de la Police Nationale, de la Douane et des Eaux et Forets à Bouaké, sous la présence effective de M.SORO GUILLAUME, Premier Ministre et du Préfet de la Vallée du Bandama M. Konin Aka, du Premier Magistrat de la Commune de Bouaké M. Fanny Ibrahim et des Chefs traditionnels et Religieux.
Gbagbo à la Cour pénale internationale, c’est inévitable ». C’est en ces termes que le Premier ministre, Guillaume Soro, s’est prononcé sur le sort de Laurent Gbagbo, hier, au cours d’une émission sur France 24. Guillaume Soro a poursuivi en ces termes : « Je demande aux partisans de Laurent Gbagbo d’être sérieux » Car a-t-il argumenté « on ne peut pas demander la libération de M. Gbagbo quand on sait que ce monsieur est quand même responsable de 3 000 morts. J’insiste là-dessus, ce n’est même pas bon pour la Côte d’Ivoire ». Pour Soro « nous voulons la réconciliation mais il faut que la justice fasse son travail et monsieur Gbagbo doit avoir droit à une justice équitable ». Le Premier ministre a rappelé que si c’était le Rhdp qui était à la merci de Gbagbo «on ne serait même pas en vie pour réclamer justice ou une quelconque libération. On nous aurait liquidés et c’est leurs propres termes». Poursuivant, le chef du gouvernement a indiqué qu’ «aujourd’hui, notre gouvernement s’est battu pour donner la vie à Gbagbo. On lui offre même la possibilité d’avoir une justice équitable, je pense que nos amis du Fpi devraient être plutôt humbles».

Mais avant, il a réaffirmé que c’est sur une saisine du gouvernement ivoirien que la Cpi vient en Côte d’Ivoire pour enquêter sur les violences post-électorales, «La cour pénale ouvre l’enquête à la demande du gouvernement ivoirien. Ce qui veut dire que c’est en connaissance de cause que le gouvernement ivoirien, dans un souci de clarifier la question des droits de l’homme dans notre pays, a demandé expressément sur la base du principe de subsidiarité à la Cour pénale de venir enquêter sur ces crimes». A cet effet, il se dit aucunement visé par cette saisine de la Cpi par le gouvernement ivoirien. Bien au contraire, Soro répond:«Je ne peux pas être au gouvernement et être inquiet» a-t-il fait savoir.

S’agissant des législatives, il a espéré que l’ancien parti au pouvoir revienne sur sa décision de boycott. «Je suis totalement libre d’être candidat, mais n’anticipons rien, je pense que ça pourrait être une expérience intéressante» a dit Soro pour son propre compte. Non sans ajouter qu’il «n’est pas encore officiellement candidat» avant la clôture du dépôt des candidatures le 14 octobre. «Je considère qu’à chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui, je suis Premier ministre, ministre de la Défense, il me revient de conduire le gouvernement. Il me revient de travailler sur la question de la sécurité. Je m’y consacre entièrement» a-t-il répondu concernant une question relative à la présidence de l’Assemblée nationale. Pour ce qui est de son départ de la Primature au profit d’un premier ministre Pdci, Soro a dit : «Ecoutez, on est Premier ministre parce qu’on est utile à son pays. On ne met pas en avant ses ambitions personnelles. Donc il reviendra au président de la République, seul élu démocratiquement, de décider». Parlant du bilan du gouvernement, il a déclaré : «En 3 mois, les Ivoiriens ont senti la présence d’un gouvernement. Bien de chantiers ont été inspectés notamment dans le domaine de la salubrité. Sur le plan économique, vous l’avez vu vous-même, le Fmi était ici, au lendemain de la chute de Gbagbo, on avait tablé sur une décroissance économique de -7,5%. Aujourd’hui, nous sommes à moins 5%, ça montre bien que du travail a été fait et mieux tous les analystes sont optimistes pour dire qu’en 2012, nous aurons un taux de croissance de plus de 8%. Je pense que le gouvernement est au travail. C’est la première chose que nous avons inculquée aux Ivoiriens, désormais les embouteillages à Abidjan, ce n’est plus à 10h comme c’était par le passé, c’est maintenant à partir de 6h, 7h. Ça montre que la Côte d’Ivoire est au travail et c’est l’essentiel».

Diarrassouba Sory
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