En prélude à la conférence de presse qui aura lieu le mercredi 12 octobre, l’APPH (Action pour la promotion, la protection, la défense des Droits de l’Homme et l’amélioration de la condition humaine) a animé un point de presse, à son cabinet sis aux II Plateaux, pour se prononcer sur l’actualité des droits humains, la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) et la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation.
S’agissant de la question de la réconciliation nationale, Maître Diarrassouba Lamine, président de l’APPH a fait savoir que la réconciliation est une nécessité en Côte d’Ivoire, si les Ivoiriens veulent amorcer un développement économique durable et une paix véritable. A l’en croire, le Président de la République a eu le nez creux en nommant Charles Konan Banny à la tête de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Cette commission, précise-t-il, est « un organe de proposition et non un organe judiciaire », qui est chargé de faire des propositions comme ce fut le cas pour le forum de la réconciliation en 2001. « L’échec du processus de réconciliation ne sera pas l’échec de Charles Konan Banny, mais de toute la Côte d’Ivoire. La justice et la réconciliation sont complémentaires. L’APPH s’oppose aux personnes réfractaires aux poursuites judiciaires et au processus de réconciliation », a commenté l’avocat au Barreau de Côte d’Ivoire, avant de poursuivre : « La Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR) et la justice utilisent des méthodes différentes qui, à terme, doivent ramener la paix en Côte d’Ivoire ». Concernant la libération de l’ancien président ivoirien, assigné à résidence à Korhogo, Diarrassouba Lamine a indiqué que cette conditionnalité émise par certains acteurs politiques pour déclencher le processus de réconciliation, ne saurait prospérer parce que « la libération de Laurent Gbagbo doit être autorisée par une décision de justice et par la commission DVR ». Le juriste a argué que si la Côte d’Ivoire est dans une période transitionnelle de réconciliation, l’action judiciaire ne doit pas être entravée. « La justice doit pouvoir lutter contre l’impunité. Même pendant une période de réconciliation, on ne doit pas faire ombrage à la justice», a-t-il martelé. En dernière instance, le président de l’APPH, Diarrassouba Lamine, a donné sa position sur la période de considération des exactions commises pendant la crise ivoirienne. Pour l’APPH, les événements liés à la crise de 2002 ne doivent pas être considérés, dans la mesure où le Forum de réconciliation initié en 2001 a suffisamment réglé les problèmes avec des résultats probants. Notamment la reconnaissance au Président actuel, Alassane Ouattara, de sa nationalité ivoirienne et la fin de l’exil pour l’ancien président Henri Konan Bédié. Créée en 2011, l’APPH (Action pour la promotion, la protection, la défense des Droits de l’Homme et l’amélioration de la condition humaine) a pour mission de faire prendre à chaque Ivoirien qu’il est un virtuel potentiel défenseur des droits humains. Pour la circonstance, le président Diarrassouba Lamine était accompagné du secrétaire à l’organisation-adjoint, Ouattara Michel et de Yéo Tiéba, chargé de communication de ladite structure.
Patrick Krou
S’agissant de la question de la réconciliation nationale, Maître Diarrassouba Lamine, président de l’APPH a fait savoir que la réconciliation est une nécessité en Côte d’Ivoire, si les Ivoiriens veulent amorcer un développement économique durable et une paix véritable. A l’en croire, le Président de la République a eu le nez creux en nommant Charles Konan Banny à la tête de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Cette commission, précise-t-il, est « un organe de proposition et non un organe judiciaire », qui est chargé de faire des propositions comme ce fut le cas pour le forum de la réconciliation en 2001. « L’échec du processus de réconciliation ne sera pas l’échec de Charles Konan Banny, mais de toute la Côte d’Ivoire. La justice et la réconciliation sont complémentaires. L’APPH s’oppose aux personnes réfractaires aux poursuites judiciaires et au processus de réconciliation », a commenté l’avocat au Barreau de Côte d’Ivoire, avant de poursuivre : « La Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR) et la justice utilisent des méthodes différentes qui, à terme, doivent ramener la paix en Côte d’Ivoire ». Concernant la libération de l’ancien président ivoirien, assigné à résidence à Korhogo, Diarrassouba Lamine a indiqué que cette conditionnalité émise par certains acteurs politiques pour déclencher le processus de réconciliation, ne saurait prospérer parce que « la libération de Laurent Gbagbo doit être autorisée par une décision de justice et par la commission DVR ». Le juriste a argué que si la Côte d’Ivoire est dans une période transitionnelle de réconciliation, l’action judiciaire ne doit pas être entravée. « La justice doit pouvoir lutter contre l’impunité. Même pendant une période de réconciliation, on ne doit pas faire ombrage à la justice», a-t-il martelé. En dernière instance, le président de l’APPH, Diarrassouba Lamine, a donné sa position sur la période de considération des exactions commises pendant la crise ivoirienne. Pour l’APPH, les événements liés à la crise de 2002 ne doivent pas être considérés, dans la mesure où le Forum de réconciliation initié en 2001 a suffisamment réglé les problèmes avec des résultats probants. Notamment la reconnaissance au Président actuel, Alassane Ouattara, de sa nationalité ivoirienne et la fin de l’exil pour l’ancien président Henri Konan Bédié. Créée en 2011, l’APPH (Action pour la promotion, la protection, la défense des Droits de l’Homme et l’amélioration de la condition humaine) a pour mission de faire prendre à chaque Ivoirien qu’il est un virtuel potentiel défenseur des droits humains. Pour la circonstance, le président Diarrassouba Lamine était accompagné du secrétaire à l’organisation-adjoint, Ouattara Michel et de Yéo Tiéba, chargé de communication de ladite structure.
Patrick Krou