On n’est jamais aussi bien que chez soi. Cela fait aux alentours de six mois pour les uns ; un peu moins pour les autres, que le Ghana de John Atta Mills a été choisi comme terre d’exil. Ceux des Ivoiriens qui s’y retrouvent ne sont pas forcément des personnes comblées. Un collectif constitué de civils et de militaires travaille activement à un retour à la maison. Le collectif a délégué un ancien militaire pour être son porte-parole auprès d’un certain…Mamadou Koulibaly. A ce dernier, il demande d’aider militaires et civils qui le souhaiteraient, à revenir au pays. Hier matin, le porte-parole du collectif a eu un long et riche entretien avec le chef de Lider, président de l’Assemblée nationale. Il aurait expliqué à Koulibaly que le désir de rentrer à la maison n’a jamais été aussi fort chez eux, apprend une source renseignée. Ces civils et militaires exilés sont disséminés à travers le territoire ghanéen : Elibu, Takoradi, El Mina…Accra.
Les conditions d’existence ont eu tendance à péricliter chez beaucoup : hébergement restreint, nourriture contrôlée, plus d’argent pour subvenir aux besoins les plus élémentaires. Au-delà de motivations liées à des conditions de vie difficiles, il faudrait considérer que ce sera une satisfaction morale pour ces Ivoiriens de retrouver leur pays.
Lors de sa récente visite de travail à Accra, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait appelé ses compatriotes à regagner le pays désormais « en paix ». « Venez apporter votre contribution au développement de notre pays car c`est ce développement qui va accélérer la réconciliation et le pardon (...) N`ayez pas peur (...) la Côte d`Ivoire est maintenant un Etat de droit », a dit Ouattara à Accra. Il avait cependant mis un bémol à travers cette affirmation : « Ceux qui ont commis des crimes de quelque nature que ce soit, la justice ne sera pas abusive ».
Kisselminan COULIBALY
Les conditions d’existence ont eu tendance à péricliter chez beaucoup : hébergement restreint, nourriture contrôlée, plus d’argent pour subvenir aux besoins les plus élémentaires. Au-delà de motivations liées à des conditions de vie difficiles, il faudrait considérer que ce sera une satisfaction morale pour ces Ivoiriens de retrouver leur pays.
Lors de sa récente visite de travail à Accra, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait appelé ses compatriotes à regagner le pays désormais « en paix ». « Venez apporter votre contribution au développement de notre pays car c`est ce développement qui va accélérer la réconciliation et le pardon (...) N`ayez pas peur (...) la Côte d`Ivoire est maintenant un Etat de droit », a dit Ouattara à Accra. Il avait cependant mis un bémol à travers cette affirmation : « Ceux qui ont commis des crimes de quelque nature que ce soit, la justice ne sera pas abusive ».
Kisselminan COULIBALY