«Le meeting de la Jfpi annulé», c’est l’information qui a barré presque les unes des confrères proches du pouvoir. Et «Le nouveau réveil» a cru bon de rapporter avec un maladroit talent de manipulateur, les propos de Miaka Oureto, le président par intérim du Fpi annonçant un report de ce meeting qui fait tant trembler le pouvoir. Mais bien plus les journaux qui leur sont proches, Ahmed Bakayoko, le ministre de l’Intérieur est à son tour descendu dans l’arène avec des arguments qui ne résistent visiblement pas à l’analyse. Le ministre dit n’avoir pas été informé par la Jfpi pour l’organisation de ce meeting. Il évoque en plus un sous effectif de la police nationale, dit-il, à cause des commissariats qui ont été pillés. Ce qui laisse entendre que le ministère de l’Intérieur ne dispose pas d’hommes suffisants pour sécuriser la rencontre du samedi. «C’est de l’intox. Le meeting de la Jfpi aura bel et bien lieu le samedi à la place Cp1 de Yopougon. Le ministre dit qu’il n’a pas été informé. Ce matin (Ldlr vendredi matin) nous allons lui présenter les documents qui attestent que le ministère de l’Intérieur a été informé. Nous avons le courrier que ses services ont déchargé. Ils nous ont même donné un reçu que nous allons lui présenté.
Pour organiser ce meeting, nous avons pris le temps d’informer toutes les ambassades, les organisations de Droit de l’Homme, les confessions religieuses, les organisations internationales, notamment l’Ua, l’Onu et bien d’autres. Vous pensez que nous pouvons faire toutes ses démarches sans informer le ministère de l’Intérieur ? C’est de la diversion. Le ministre dit en plus qu’il n’a pas d’homme pour sécuriser le meeting. Mais on se rappelle que les jeunes du Rhdp ont organisé un sit-in devant l’hôtel la Pergola et le Conseil constitutionnel. Ce meeting a été pourtant sécurisé par la police. Nous avons été reçus par la préfecture de police qui nous a dit qu’elle allait prendre des dispositions pour assurer la sécurité de ce meeting.» Explique Koua Justin le secrétaire national de la Jfpi qui assure l’intérim de Konaté Navigué. «Ce qui est sur, ajoute-il, le meeting est maintenu pour le samedi prochain. Il faut que nos militants retiennent cela. En plus, le camarade Miaka Oureto n’a jamais dit que ce meeting est annulé ou reporté. Le Fpi est un parti organisé. C’est ce que vous devez savoir.» A la vérité, le pouvoir est hanté par ses propres ombres. Le monde entier sait dans quelles conditions Ouattara est arrivé au palais. On sait qu’il a passé toute sa carrière politique à déstabiliser les institutions ivoiriennes avec les armes. Ouattara croit donc que le Fpi fera comme lui. «Gbagbo ne nous a pas enseigné le chemin des armes. Il nous a montré la voie de la transition pacifique. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons faire des coups d’Etat. Nous allons prendre le pouvoir de manière démocratique. C’est ce que les ivoiriens doivent retenir.» Lâche encore Koua Justin. Le pouvoir a cédé ainsi à la panique depuis l’intervention téléphonique de Blé Goudé le samedi dernier à la conférence de presse de Koua Justin au Baron de Yopougon. «Le ministre de la rue» est alors accusé de vouloir provoquer une insurrection. En fait, Ouattara se laisse emporter par sa propre peur.
C’est ce qui arrive quand on prend le pouvoir par la force.
Guehi Brence
Pour organiser ce meeting, nous avons pris le temps d’informer toutes les ambassades, les organisations de Droit de l’Homme, les confessions religieuses, les organisations internationales, notamment l’Ua, l’Onu et bien d’autres. Vous pensez que nous pouvons faire toutes ses démarches sans informer le ministère de l’Intérieur ? C’est de la diversion. Le ministre dit en plus qu’il n’a pas d’homme pour sécuriser le meeting. Mais on se rappelle que les jeunes du Rhdp ont organisé un sit-in devant l’hôtel la Pergola et le Conseil constitutionnel. Ce meeting a été pourtant sécurisé par la police. Nous avons été reçus par la préfecture de police qui nous a dit qu’elle allait prendre des dispositions pour assurer la sécurité de ce meeting.» Explique Koua Justin le secrétaire national de la Jfpi qui assure l’intérim de Konaté Navigué. «Ce qui est sur, ajoute-il, le meeting est maintenu pour le samedi prochain. Il faut que nos militants retiennent cela. En plus, le camarade Miaka Oureto n’a jamais dit que ce meeting est annulé ou reporté. Le Fpi est un parti organisé. C’est ce que vous devez savoir.» A la vérité, le pouvoir est hanté par ses propres ombres. Le monde entier sait dans quelles conditions Ouattara est arrivé au palais. On sait qu’il a passé toute sa carrière politique à déstabiliser les institutions ivoiriennes avec les armes. Ouattara croit donc que le Fpi fera comme lui. «Gbagbo ne nous a pas enseigné le chemin des armes. Il nous a montré la voie de la transition pacifique. Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons faire des coups d’Etat. Nous allons prendre le pouvoir de manière démocratique. C’est ce que les ivoiriens doivent retenir.» Lâche encore Koua Justin. Le pouvoir a cédé ainsi à la panique depuis l’intervention téléphonique de Blé Goudé le samedi dernier à la conférence de presse de Koua Justin au Baron de Yopougon. «Le ministre de la rue» est alors accusé de vouloir provoquer une insurrection. En fait, Ouattara se laisse emporter par sa propre peur.
C’est ce qui arrive quand on prend le pouvoir par la force.
Guehi Brence
