Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri, a présidé, au nom du Premier ministre, Guillaume Soro, la cérémonie d’ouverture du ‘’Séminaire de renforcement des capacités des forces armées de Côte d’Ivoire au respect des droits de l’Homme et des libertés publics’’. Des assises en droite ligne de la matrice d’actions du ministère des Droits de l’Homme et des libertés publiques présentée au séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet derniers.
Aux séminaristes, des officiers généraux, officiers supérieurs et officiers qui devront restituer les acquis, Albert Mabri Toikeusse n’a pas usé de la langue de bois. « La dernière décennie en Côte d’Ivoire a été une décennie de non-droit », a-t-il déclaré. Une situation exacerbée par la récente crise post-électorale qui, explique-t-il, a créé « une véritable fracture entre les populations, leurs dirigeants et les Forces de défense et de sécurité. Les horreurs et les graves atteintes à la dignité humaine commises pendant la récente crise, et le besoin d’empêcher que de telles barbaries ne se reproduisent, nous amènent à replacer l’être humain au centre de nos actions ». Aussi pense-t-il : que les enjeux du séminaire sont importants en ce qu’il s’agit « de rompre avec les anciennes pratiques et les comportements révolus pour adopter des attitudes nouvelles conformes à l’éthique et à la déontologie du métier des armes ». Ce qui, à ses yeux, permettra d’apporter « des changements qualitatifs dans les relations des forces armées et de sécurité et les populations », d’établir ou de renforcer la confiance, de l’entretenir pour rendre plus aisé le travail des forces de l’ordre. Et la (confiance) garantie dans l’intérêt général et dans le respect des droits de chacun. Pour lui, il n’y aura pas de démocratie sans une armée et des forces de sécurité qui tirent leur force de la confiance et du respect des citoyens. Auparavant, le représentant de Guillaume Soro a rappelé les défis auxquels le gouvernement doit faire face : réconciliation nationale et cohésion sociale ; restauration de l’autorité de l’Etat ; protection des populations ; reconstruction, relèvement économique et renforcement de la démocratie. « L’Etat de droit, jure-t-il, se conjugue avec le respect des droits de l’Homme », tous deux chers au président Alassane Ouattara et au Premier ministre, Guillaume Soro.
Quant au ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques qui l’a précédé, il a dévoilé le contenu de la formation : « l’importance des droits de l’Homme dans ce monde en mutation ; le respect des droits de l’Homme en période post-crise ; le maintien de l’ordre public et le respect des droits de l’Homme ; la déontologie du métier des armes ; le tribunal militaire… » Il s’agit, ajoute M. Coulibaly Gnénéma Mamadou, de fournir aux forces de l’ordre les moyens d’éviter les violations des droits humains et des libertés publiques dans l’exercice de leurs fonctions qui, « soulignons-le, appellent à l’usage des armes et donc de la force. Or, il est de mauvaise habitude que tout détenteur de la force a tendance à en abuser ».
Ce sont au total 100 participants, issus des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Forces armées et gendarmerie), de la police nationale, de la douane, des Eaux & forêts et des forces impartiales qui prennent part à cet important séminaire qui prend fin, ce matin.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Aux séminaristes, des officiers généraux, officiers supérieurs et officiers qui devront restituer les acquis, Albert Mabri Toikeusse n’a pas usé de la langue de bois. « La dernière décennie en Côte d’Ivoire a été une décennie de non-droit », a-t-il déclaré. Une situation exacerbée par la récente crise post-électorale qui, explique-t-il, a créé « une véritable fracture entre les populations, leurs dirigeants et les Forces de défense et de sécurité. Les horreurs et les graves atteintes à la dignité humaine commises pendant la récente crise, et le besoin d’empêcher que de telles barbaries ne se reproduisent, nous amènent à replacer l’être humain au centre de nos actions ». Aussi pense-t-il : que les enjeux du séminaire sont importants en ce qu’il s’agit « de rompre avec les anciennes pratiques et les comportements révolus pour adopter des attitudes nouvelles conformes à l’éthique et à la déontologie du métier des armes ». Ce qui, à ses yeux, permettra d’apporter « des changements qualitatifs dans les relations des forces armées et de sécurité et les populations », d’établir ou de renforcer la confiance, de l’entretenir pour rendre plus aisé le travail des forces de l’ordre. Et la (confiance) garantie dans l’intérêt général et dans le respect des droits de chacun. Pour lui, il n’y aura pas de démocratie sans une armée et des forces de sécurité qui tirent leur force de la confiance et du respect des citoyens. Auparavant, le représentant de Guillaume Soro a rappelé les défis auxquels le gouvernement doit faire face : réconciliation nationale et cohésion sociale ; restauration de l’autorité de l’Etat ; protection des populations ; reconstruction, relèvement économique et renforcement de la démocratie. « L’Etat de droit, jure-t-il, se conjugue avec le respect des droits de l’Homme », tous deux chers au président Alassane Ouattara et au Premier ministre, Guillaume Soro.
Quant au ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques qui l’a précédé, il a dévoilé le contenu de la formation : « l’importance des droits de l’Homme dans ce monde en mutation ; le respect des droits de l’Homme en période post-crise ; le maintien de l’ordre public et le respect des droits de l’Homme ; la déontologie du métier des armes ; le tribunal militaire… » Il s’agit, ajoute M. Coulibaly Gnénéma Mamadou, de fournir aux forces de l’ordre les moyens d’éviter les violations des droits humains et des libertés publiques dans l’exercice de leurs fonctions qui, « soulignons-le, appellent à l’usage des armes et donc de la force. Or, il est de mauvaise habitude que tout détenteur de la force a tendance à en abuser ».
Ce sont au total 100 participants, issus des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Forces armées et gendarmerie), de la police nationale, de la douane, des Eaux & forêts et des forces impartiales qui prennent part à cet important séminaire qui prend fin, ce matin.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro