Les candidats au hadj en 2012 seront gâtés. Contrairement à ceux de cette année, c’est dans une aérogare flambante et neuve, qu’ils transiteront avant de s’envoler pour la Mecque en Arabie Saoudite. En collaboration avec la Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire Aéronautique et Météorologique (Sodexam), l’Aéroport International d’Abidjan (AERIA), a décidé de bâtir un édifice moderne. Le lancement des travaux, a été présidé hier par le Premier ministre, Guillaume Soro. « Toute occasion de développer, lancer la Côte d’Ivoire nécessite que les plus hautes autorités y consacrent du temps », a t-indiqué d’entrée, histoire de justifier sa présence. Ensuite, le chef du gouvernement a rappelé que « la Côte d’Ivoire est désormais au travail », avec de « grandes ambitions». « Nous voulons faire de l’aéroport d’Abidjan, une plate-forme incontournable de l’Afrique », a insisté M. Soro.
Peu avant, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, avait d’abord souligné, chiffres à l’appui, la chute drastique du trafic à l’AERIA, passant de 1,3 million de passagers par an en 1999, à 600 000 voyageurs aujourd’hui par an, alors que les aéroports d’Accra, au Ghana, et de Dakar, au Sénégal, voyaient le volume de leur trafic augmenter voire doubler. Pour lui, la construction de cette aérogare s’inscrit dans la dynamique des travaux entrepris pour moderniser cet aéroport, avec pour objectif de récupérer le trafic qui se dirigerait vers la Côte d’Ivoire après la crise postélectorale. « Cette aérogare sera aménagée selon les standards internationaux », a assuré M. Achi. A l’en croire, elle sera parfaitement modulable soit en une aérogare pèlerins, soit dédiée aux low cost, soit à l’aviation générale et aux vols d’affaires. Sa capacité sera de 320 sièges pour un trafic de 400 passagers par an. « Les travaux dureront 12 mois de sorte que cette aérogare soit ouverte aux pèlerins du prochain hadj », a promis le ministre des Infrastructures économiques. Avec cette aérogare débuteront, a-t-il annoncé, d’autres travaux, notamment la construction d’un centre de formation aéronautique, d’une aérogare de fret et surtout d’une zone économique spéciale avec des hôtels, des restaurants et des centres de loisirs. L’objectif de ces chantiers, qui coûteront 80 milliards de FCFA, est, d’après M. Achi, de faire de l’aéroport d’Abidjan, un véritable hub sous-régional.
Enfin, ce projet montre, aux yeux du général Abdoulaye Coulibaly, PCA d’AERIA, « la volonté politique d’un pays de se développer et de rattraper une décennie de retard».
Y. Sangaré
Peu avant, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, avait d’abord souligné, chiffres à l’appui, la chute drastique du trafic à l’AERIA, passant de 1,3 million de passagers par an en 1999, à 600 000 voyageurs aujourd’hui par an, alors que les aéroports d’Accra, au Ghana, et de Dakar, au Sénégal, voyaient le volume de leur trafic augmenter voire doubler. Pour lui, la construction de cette aérogare s’inscrit dans la dynamique des travaux entrepris pour moderniser cet aéroport, avec pour objectif de récupérer le trafic qui se dirigerait vers la Côte d’Ivoire après la crise postélectorale. « Cette aérogare sera aménagée selon les standards internationaux », a assuré M. Achi. A l’en croire, elle sera parfaitement modulable soit en une aérogare pèlerins, soit dédiée aux low cost, soit à l’aviation générale et aux vols d’affaires. Sa capacité sera de 320 sièges pour un trafic de 400 passagers par an. « Les travaux dureront 12 mois de sorte que cette aérogare soit ouverte aux pèlerins du prochain hadj », a promis le ministre des Infrastructures économiques. Avec cette aérogare débuteront, a-t-il annoncé, d’autres travaux, notamment la construction d’un centre de formation aéronautique, d’une aérogare de fret et surtout d’une zone économique spéciale avec des hôtels, des restaurants et des centres de loisirs. L’objectif de ces chantiers, qui coûteront 80 milliards de FCFA, est, d’après M. Achi, de faire de l’aéroport d’Abidjan, un véritable hub sous-régional.
Enfin, ce projet montre, aux yeux du général Abdoulaye Coulibaly, PCA d’AERIA, « la volonté politique d’un pays de se développer et de rattraper une décennie de retard».
Y. Sangaré
