Après la finalisation des négociations avec le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le 13 Octobre 2011, les travaux de la 3ème phase de la centrale thermique d’Azito ont été lancés le 21 Octobre 2011, en présence du Président de la République, Alassane Ouattara et des membres du gouvernement. Il a réitéré son ambition de voir la Côte d’Ivoire devenir un pôle énergétique en Afrique de l’Ouest.
Porter la capacité de production de la centrale d’Azito à 450 MW. Cela sera possible d’ici fin 2013 avec la construction de la turbine à cycle combinée d’une capacité de 150 MW. Pour ce projet qui traduit en acte, sa volonté de doter la Côte d’Ivoire d’infrastructures modernes, le Président de la République a félicité « tout particulièrement le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara ». Avant d’expliquer que le développement de la Côte d’Ivoire ne saurait se faire sans une énergie abondante. «Comme vous le savez, j'ai fait de l'énergie, l'une de mes priorités dans le cadre du redémarrage de l'activité économique dans notre pays. En effet, pendant près de dix années, aucun investissement n'a été réalisé dans ce secteur, ni pour entretenir les équipements, ni pour créer de nouvelles installations. Cela a bien évidemment entraîné la vétusté de nos installations, avec pour conséquences, des délestages fréquents. Le développement amorcé dans notre pays ne peut évidemment pas s'accommoder d’une telle situation», a-t-il fait savoir. Avant d’annoncer d’autres chantiers dans le domaine de la production de l’énergie tels que les centrales thermiques de Ciprel et d’Abatta, du barrage de Soubré et des barrages en aval afin de permettre aux populations d’obtenir à moindre coût l’électricité. Toute chose qui contribuera non seulement à l’amélioration du cadre de vie des Ivoiriens, mais aussi des populations de la sous-région. «Tous ces investissements, à commencer par Azito 3, nous permettront non seulement de fournir de l'électricité à moindre coût pour soutenir la relance économique, mais également de faire face à nos engagements envers les pays voisins avec qui nous avons signé des accords pour leur fournir de l'électricité. Ceci nous permettra de tendre vers la création d'une bourse de l'électricité en Afrique de l’Ouest et favorisera également l'interconnexion entre les pays de la Cedeao», a confié le chef de l’Exécutif ivoirien. D’un coût global de 200 milliards de FCFA, la phase 3 de la centrale d’Azito, une fois achevée, permettra à la Côte d’Ivoire de faire une économie sur la consommation de gaz à hauteur de 20 milliards de FCFA par an. Le mécanisme de fonctionnement des turbines a la particularité de ne pas utiliser le gaz. Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de faire une économie à la taxe carbone à hauteur de 20 milliards de FCFA d’ici 2020. C’est pourquoi, le ministre Adama Toungara a salué le professionnalisme et le tact dont a fait preuve son collègue de l’Economie et des Finances au cours des négociations qui ont abouti à la concrétisation du projet. Quant à Mikael Karlsson, Directeur exécutif de Globelec, principal actionnaire, il a salué la célérité avec laquelle le gouvernement a relancé le projet. «La centrale d’Azito produira 50% d’électricité en plus sans consommation supplémentaire de gaz, sans émissions supplémentaires et permettra de réduire le coût de revient de l’électricité. De plus, après l’extension, la Centrale sera la plus moderne et la plus puissante de l’Afrique de l’Ouest. Elle produira de l’électricité pour encore 20 ans et contribuera à environ 50% de la demande totale d’électricité en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Globelec et Ips (filiale du fonds Aga Khan pour le développement économique) développent conjointement la phase 3 du projet Azito.
K.Hyacinthe
Porter la capacité de production de la centrale d’Azito à 450 MW. Cela sera possible d’ici fin 2013 avec la construction de la turbine à cycle combinée d’une capacité de 150 MW. Pour ce projet qui traduit en acte, sa volonté de doter la Côte d’Ivoire d’infrastructures modernes, le Président de la République a félicité « tout particulièrement le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara ». Avant d’expliquer que le développement de la Côte d’Ivoire ne saurait se faire sans une énergie abondante. «Comme vous le savez, j'ai fait de l'énergie, l'une de mes priorités dans le cadre du redémarrage de l'activité économique dans notre pays. En effet, pendant près de dix années, aucun investissement n'a été réalisé dans ce secteur, ni pour entretenir les équipements, ni pour créer de nouvelles installations. Cela a bien évidemment entraîné la vétusté de nos installations, avec pour conséquences, des délestages fréquents. Le développement amorcé dans notre pays ne peut évidemment pas s'accommoder d’une telle situation», a-t-il fait savoir. Avant d’annoncer d’autres chantiers dans le domaine de la production de l’énergie tels que les centrales thermiques de Ciprel et d’Abatta, du barrage de Soubré et des barrages en aval afin de permettre aux populations d’obtenir à moindre coût l’électricité. Toute chose qui contribuera non seulement à l’amélioration du cadre de vie des Ivoiriens, mais aussi des populations de la sous-région. «Tous ces investissements, à commencer par Azito 3, nous permettront non seulement de fournir de l'électricité à moindre coût pour soutenir la relance économique, mais également de faire face à nos engagements envers les pays voisins avec qui nous avons signé des accords pour leur fournir de l'électricité. Ceci nous permettra de tendre vers la création d'une bourse de l'électricité en Afrique de l’Ouest et favorisera également l'interconnexion entre les pays de la Cedeao», a confié le chef de l’Exécutif ivoirien. D’un coût global de 200 milliards de FCFA, la phase 3 de la centrale d’Azito, une fois achevée, permettra à la Côte d’Ivoire de faire une économie sur la consommation de gaz à hauteur de 20 milliards de FCFA par an. Le mécanisme de fonctionnement des turbines a la particularité de ne pas utiliser le gaz. Ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de faire une économie à la taxe carbone à hauteur de 20 milliards de FCFA d’ici 2020. C’est pourquoi, le ministre Adama Toungara a salué le professionnalisme et le tact dont a fait preuve son collègue de l’Economie et des Finances au cours des négociations qui ont abouti à la concrétisation du projet. Quant à Mikael Karlsson, Directeur exécutif de Globelec, principal actionnaire, il a salué la célérité avec laquelle le gouvernement a relancé le projet. «La centrale d’Azito produira 50% d’électricité en plus sans consommation supplémentaire de gaz, sans émissions supplémentaires et permettra de réduire le coût de revient de l’électricité. De plus, après l’extension, la Centrale sera la plus moderne et la plus puissante de l’Afrique de l’Ouest. Elle produira de l’électricité pour encore 20 ans et contribuera à environ 50% de la demande totale d’électricité en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Globelec et Ips (filiale du fonds Aga Khan pour le développement économique) développent conjointement la phase 3 du projet Azito.
K.Hyacinthe