Face à des pisteurs et autres coopératives qui ne veulent pas respecter le prix d’achat de cacao fixé à 1.000 Fcfa/ Kg, les planteurs de San Pedro refusent de vendre leur récolte.
Ouverte le 1er octobre par l’annonce du prix d’achat bord champ du kilo de cacao à 1.000 Fcfa, la campagne cacao 2010/2011 n’a toujours pas démarré dans la région du Bas-Sassandra.
Et pour cause, les producteurs refusent de brader leurs productions aux pisteurs et autres coopératives qui ne respectent pas le prix fixé par le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). Le Président du conseil d’administration de la Coopérative agricole de Touih, localité située à 50 km sur l’axe San Pedro-Soubré, Koffi Kouadio Stanislas, a organisé un point presse samedi. Objectif : tirer la sonnette d’alarme pour que les autorités prennent leurs responsabilités en vue d’éviter de pénaliser les planteurs. « Les paysans ne veulent pas vendre leur cacao à moins de 1.000 Fcfa le kilogramme.
Depuis le démarrage de la campagne, les paysans font de la rétention, car ils refusent de vendre leur cacao à 650 ou 700 Fcfa. Malheureusement, le cacao est un produit périssable. Ces paysans n’ont pas les moyens techniques de conserver longtemps leur production », explique le Pca de la coopérative de Touih. A l’en croire, sa coopérative a commercialisé, de septembre à octobre, environ 300 tonnes contre 700 tonnes l’année dernière. La politique de rétention s’est généralisée.
Ce qui handicape l’ensemble des coopératives. Au passage, le Pca de la Cat a décoché des flèches à l’endroit des dirigeants de la Cgfcc. Avant d’interpeller le gouvernement afin qu’il se penche sur la récurrente question des coopératives fictives qui poussent comme des champignons autour de la filière cacao. « N’importe qui se lève pour parler au nom des producteurs », a-t-il déploré. Koffi Kouadio Stanislas a décidé de porter plainte « pour usurpation de titre » contre un acteur du secteur qui parle au nom de la Coopérative agricole de Touih.
D. Mourlaye Abdoulaye
Correspondant régional
Ouverte le 1er octobre par l’annonce du prix d’achat bord champ du kilo de cacao à 1.000 Fcfa, la campagne cacao 2010/2011 n’a toujours pas démarré dans la région du Bas-Sassandra.
Et pour cause, les producteurs refusent de brader leurs productions aux pisteurs et autres coopératives qui ne respectent pas le prix fixé par le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc). Le Président du conseil d’administration de la Coopérative agricole de Touih, localité située à 50 km sur l’axe San Pedro-Soubré, Koffi Kouadio Stanislas, a organisé un point presse samedi. Objectif : tirer la sonnette d’alarme pour que les autorités prennent leurs responsabilités en vue d’éviter de pénaliser les planteurs. « Les paysans ne veulent pas vendre leur cacao à moins de 1.000 Fcfa le kilogramme.
Depuis le démarrage de la campagne, les paysans font de la rétention, car ils refusent de vendre leur cacao à 650 ou 700 Fcfa. Malheureusement, le cacao est un produit périssable. Ces paysans n’ont pas les moyens techniques de conserver longtemps leur production », explique le Pca de la coopérative de Touih. A l’en croire, sa coopérative a commercialisé, de septembre à octobre, environ 300 tonnes contre 700 tonnes l’année dernière. La politique de rétention s’est généralisée.
Ce qui handicape l’ensemble des coopératives. Au passage, le Pca de la Cat a décoché des flèches à l’endroit des dirigeants de la Cgfcc. Avant d’interpeller le gouvernement afin qu’il se penche sur la récurrente question des coopératives fictives qui poussent comme des champignons autour de la filière cacao. « N’importe qui se lève pour parler au nom des producteurs », a-t-il déploré. Koffi Kouadio Stanislas a décidé de porter plainte « pour usurpation de titre » contre un acteur du secteur qui parle au nom de la Coopérative agricole de Touih.
D. Mourlaye Abdoulaye
Correspondant régional