La Côte d’Ivoire est une grande économie sous-régionale mais l’environnement n’est pas très propice pour les affaires. Les reformes engagées par Ouattara n’ont pas vraiment impulsé une dynamique de changement incitatif. Sur 183 pays étudiés, la Côte d’Ivoire occupe la 167 ème place mondiale.
Selon un nouveau rapport de la SFI et de la Banque mondiale, les économies ont continué à mettre en œuvre des réformes pour améliorer la capacité des entreprises locales à entreprendre ; la transparence et l’accès à l’information jouant un rôle clé dans les reformes. Publié le jeudi 20 octobre 2011, Doing Business 2012: Entreprend dans un monde plus transparent évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires, tels que la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le classement de la facilité de faire des affaires s’est étendu et inclut désormais des indicateurs sur le raccordement à l’électricité. Selon le rapport, le raccordement au réseau électrique est plus efficace en Islande, en Allemagne, à Taïwan, Chine, en RAS de Hong Kong, Chine et à Singapour. Le rapport établit que les gouvernements de 125 économies parmi les 183 étudiées, ont mis en œuvre un total de 245 réformes de la réglementation des affaires – soient 13% de plus que l’année précédente. En Afrique subsaharienne, 36 économies sur 46 ont amélioré leurs réglementations des affaires cette année. Au cours des six dernières années, 163 économies ont rendu leur réglementation plus favorable aux entreprises. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les 30 économies qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires ces dernières années. Cette année, Singapour arrive en tête du classement sur la facilité de faire des affaires, suivi par la RAS de Hong Kong, Chine, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark.
Quelques bons points pour l’Afrique
La République de Corée fait quant à elle, son entrée dans le top 10. Les 12 économies qui ont le plus amélioré la facilité de faire des affaires dans plusieurs domaines de réglementation étudiés dans le rapport sont le Maroc, la République de Moldova, l’ex-République yougoslave de Macédoine, Sao Tomé-et-Príncipe, la Lettonie, le Cap-Vert, la Sierra Leone, le Burundi, les îles Salomon, la République de Corée, l’Arménie et la Colombie. Parmi celles-ci, deux tiers sont des économies à faible revenu et à revenu intermédiaire, tranche inférieure. Le rapport 2012 montre les progrès de plusieurs économies africaines en matière de réformes comme celles de Maurice, du Maroc, du Cap-Vert, du Burundi, du Rwanda et de la Tunisie. De leur côté, l'Algérie, le Sénégal, le Gabon, le Cameroun ou encore la Côte d'Ivoire, semblent ne pas beaucoup évoluer, tandis que la RDC, la Guinée, le Congo, la Centrafrique et le Tchad forment toujours le bas du classement. Le rapport Doing Business 2012 passe au crible l'environnement des affaires dans 183 pays. Un calcul qui repose sur 10 indicateurs (création d'entreprise, résolution de conflits, niveaux des taxes, protection des investisseurs...), dont un nouveau cette année, portant sur le raccordement à l'électricité. Même si les économies industrialisées ont poursuivi les réformes malgré la crise, les pays émergents figurent désormais parmi les bons élèves. « La quantité de réformes engagées par les pays en développement est de plus en plus importante, note Jean-Michel Lobet, spécialiste du développement du secteur privé à la Banque mondiale et l'un des auteurs du rapport. Cette dernière année, 80% d'entre-eux ont engagé des réformes, contre un tiers des pays, il y a six ans. »
La Côte d’Ivoire patauge toujours
Dans ce contexte, comme pour le rapport 2011, l’Afrique n’a pas à rougir. « 78% des pays africains ont au moins engagé une réforme l'an passé », a calculé Jean-Michel Lobet. Un record pour le continent... Pour la quatrième année, Maurice est le premier pays du continent dans le classement 2012, arrivant à la 23e place. L'Afrique du Sud est le deuxième pays africain (35e), suivi du Rwanda (45e) et de la Tunisie (46e).De leur côté, le Maroc, Sao Tomé et Principe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi figurent parmi les douze économies dans le monde qui ont réalisé le plus de réformes l'an passé. Une mention particulière a été décernée au Maroc, avec trois réformes engagées durant la dernière année qui portent sur l'obtention de permis de construire, la protection des investisseurs et la facilité du paiement des taxes. Du coup, le royaume gagne 20 places au classement (contre 14 l'année précédente) et passe du 115e rang au 94e dans le rapport Doing Business 2012. « Le Maroc est un très bel exemple pour les autres pays, avec un processus de concertation enclenché par le gouvernement entre le public et le privé pour trouver le bon équilibre dans les réformes », explique Jean-Michel Lobet. Outre le Maroc (94e), plusieurs pays africains figurent dans les cent premiers au classement : le Botswana (54e), le Ghana (63e) et la Zambie (84e). Dans la seconde moitié de tableau, on trouve l'Éthiopie (111e), le Cap-Vert (119e), le Nigeria (133e), l'Algérie (148e), le Sénégal (154e), le Gabon (156e), le Cameroun (161e) ou encore la Côte d'Ivoire (167e). La RDC (178e), la Guinée (179e), l'Érythrée (180e), le Congo (181e), la Centrafrique (182e) et le Tchad (183e) ferment la marché.
W.d.
Selon un nouveau rapport de la SFI et de la Banque mondiale, les économies ont continué à mettre en œuvre des réformes pour améliorer la capacité des entreprises locales à entreprendre ; la transparence et l’accès à l’information jouant un rôle clé dans les reformes. Publié le jeudi 20 octobre 2011, Doing Business 2012: Entreprend dans un monde plus transparent évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires, tels que la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le classement de la facilité de faire des affaires s’est étendu et inclut désormais des indicateurs sur le raccordement à l’électricité. Selon le rapport, le raccordement au réseau électrique est plus efficace en Islande, en Allemagne, à Taïwan, Chine, en RAS de Hong Kong, Chine et à Singapour. Le rapport établit que les gouvernements de 125 économies parmi les 183 étudiées, ont mis en œuvre un total de 245 réformes de la réglementation des affaires – soient 13% de plus que l’année précédente. En Afrique subsaharienne, 36 économies sur 46 ont amélioré leurs réglementations des affaires cette année. Au cours des six dernières années, 163 économies ont rendu leur réglementation plus favorable aux entreprises. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les 30 économies qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires ces dernières années. Cette année, Singapour arrive en tête du classement sur la facilité de faire des affaires, suivi par la RAS de Hong Kong, Chine, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark.
Quelques bons points pour l’Afrique
La République de Corée fait quant à elle, son entrée dans le top 10. Les 12 économies qui ont le plus amélioré la facilité de faire des affaires dans plusieurs domaines de réglementation étudiés dans le rapport sont le Maroc, la République de Moldova, l’ex-République yougoslave de Macédoine, Sao Tomé-et-Príncipe, la Lettonie, le Cap-Vert, la Sierra Leone, le Burundi, les îles Salomon, la République de Corée, l’Arménie et la Colombie. Parmi celles-ci, deux tiers sont des économies à faible revenu et à revenu intermédiaire, tranche inférieure. Le rapport 2012 montre les progrès de plusieurs économies africaines en matière de réformes comme celles de Maurice, du Maroc, du Cap-Vert, du Burundi, du Rwanda et de la Tunisie. De leur côté, l'Algérie, le Sénégal, le Gabon, le Cameroun ou encore la Côte d'Ivoire, semblent ne pas beaucoup évoluer, tandis que la RDC, la Guinée, le Congo, la Centrafrique et le Tchad forment toujours le bas du classement. Le rapport Doing Business 2012 passe au crible l'environnement des affaires dans 183 pays. Un calcul qui repose sur 10 indicateurs (création d'entreprise, résolution de conflits, niveaux des taxes, protection des investisseurs...), dont un nouveau cette année, portant sur le raccordement à l'électricité. Même si les économies industrialisées ont poursuivi les réformes malgré la crise, les pays émergents figurent désormais parmi les bons élèves. « La quantité de réformes engagées par les pays en développement est de plus en plus importante, note Jean-Michel Lobet, spécialiste du développement du secteur privé à la Banque mondiale et l'un des auteurs du rapport. Cette dernière année, 80% d'entre-eux ont engagé des réformes, contre un tiers des pays, il y a six ans. »
La Côte d’Ivoire patauge toujours
Dans ce contexte, comme pour le rapport 2011, l’Afrique n’a pas à rougir. « 78% des pays africains ont au moins engagé une réforme l'an passé », a calculé Jean-Michel Lobet. Un record pour le continent... Pour la quatrième année, Maurice est le premier pays du continent dans le classement 2012, arrivant à la 23e place. L'Afrique du Sud est le deuxième pays africain (35e), suivi du Rwanda (45e) et de la Tunisie (46e).De leur côté, le Maroc, Sao Tomé et Principe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi figurent parmi les douze économies dans le monde qui ont réalisé le plus de réformes l'an passé. Une mention particulière a été décernée au Maroc, avec trois réformes engagées durant la dernière année qui portent sur l'obtention de permis de construire, la protection des investisseurs et la facilité du paiement des taxes. Du coup, le royaume gagne 20 places au classement (contre 14 l'année précédente) et passe du 115e rang au 94e dans le rapport Doing Business 2012. « Le Maroc est un très bel exemple pour les autres pays, avec un processus de concertation enclenché par le gouvernement entre le public et le privé pour trouver le bon équilibre dans les réformes », explique Jean-Michel Lobet. Outre le Maroc (94e), plusieurs pays africains figurent dans les cent premiers au classement : le Botswana (54e), le Ghana (63e) et la Zambie (84e). Dans la seconde moitié de tableau, on trouve l'Éthiopie (111e), le Cap-Vert (119e), le Nigeria (133e), l'Algérie (148e), le Sénégal (154e), le Gabon (156e), le Cameroun (161e) ou encore la Côte d'Ivoire (167e). La RDC (178e), la Guinée (179e), l'Érythrée (180e), le Congo (181e), la Centrafrique (182e) et le Tchad (183e) ferment la marché.
W.d.