Comme cela se fait depuis quelques années, dans le cadre de la coopération Burkina-Côte d’Ivoire, la finale de la Coupe nationale 2011 entre l’Asec et l’ASI a été officiée, samedi, par un trio arbitral burkinabé. Jean-Baptiste Bassono, l’arbitre de la rencontre, revient sur les 120 minutes de suspense.
Que retenez-vous de la 48è finale de la Coupe nationale Asec-ASI que vous avez officiée, samedi ?
Cette finale était engagée. Les ballons étaient âprement disputés et à mon sens, le meilleur a gagné. Les 22 acteurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes et je pense que tout s’est bien passé.
Y a-t-il un fait qui restera dans un coin de votre tête ?
L’engagement des joueurs mais dans un esprit de fair-play. L’esprit était fair-play et c’est un élément positif à relever. L’enjeu n’a pas pris le dessus sur le jeu.
Au plan personnel, êtes-vous satisfait de votre prestation ?
(Un peu embarrassé) Je ne sais pas… Seuls ceux qui m’ont observé peuvent apprécier ma prestation. Il y a toujours des ratés dans une œuvre humaine. Je crois avoir donné en tout cas le meilleur de moi-même.
Comment avez-vous vécu les contestations répétées des Actionnaires durant les 120 minutes de jeu ?
Je suis habitué à ce genre de choses. Une chose est sûre, ce n’est pas la majorité qui a forcément raison. Pourvu que vos décisions soient justes et que vous soyez en phase avec vous-même. C’est l’essentiel !
Après avoir arbitré cette finale, comment jugez-vous le niveau technique du football ivoirien ?
J’avoue que le niveau est assez élevé en Côte d’Ivoire. Et ce qui est bien, c’est que la moyenne d’âge des joueurs n’est pas élevée. J’ai vu jouer de jeunes joueurs. Et je crois que si le travail continue, ces jeunes joueurs que j’ai vus atteindront, dans deux ans, le top niveau.
Que vous apporte la coopération Burkina-Côte d’Ivoire ?
C’est une excellente chose. Pour nous, arbitres, cela nous permet de nous côtoyer et de continuer d’apprendre.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Que retenez-vous de la 48è finale de la Coupe nationale Asec-ASI que vous avez officiée, samedi ?
Cette finale était engagée. Les ballons étaient âprement disputés et à mon sens, le meilleur a gagné. Les 22 acteurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes et je pense que tout s’est bien passé.
Y a-t-il un fait qui restera dans un coin de votre tête ?
L’engagement des joueurs mais dans un esprit de fair-play. L’esprit était fair-play et c’est un élément positif à relever. L’enjeu n’a pas pris le dessus sur le jeu.
Au plan personnel, êtes-vous satisfait de votre prestation ?
(Un peu embarrassé) Je ne sais pas… Seuls ceux qui m’ont observé peuvent apprécier ma prestation. Il y a toujours des ratés dans une œuvre humaine. Je crois avoir donné en tout cas le meilleur de moi-même.
Comment avez-vous vécu les contestations répétées des Actionnaires durant les 120 minutes de jeu ?
Je suis habitué à ce genre de choses. Une chose est sûre, ce n’est pas la majorité qui a forcément raison. Pourvu que vos décisions soient justes et que vous soyez en phase avec vous-même. C’est l’essentiel !
Après avoir arbitré cette finale, comment jugez-vous le niveau technique du football ivoirien ?
J’avoue que le niveau est assez élevé en Côte d’Ivoire. Et ce qui est bien, c’est que la moyenne d’âge des joueurs n’est pas élevée. J’ai vu jouer de jeunes joueurs. Et je crois que si le travail continue, ces jeunes joueurs que j’ai vus atteindront, dans deux ans, le top niveau.
Que vous apporte la coopération Burkina-Côte d’Ivoire ?
C’est une excellente chose. Pour nous, arbitres, cela nous permet de nous côtoyer et de continuer d’apprendre.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo