Il était écrit que les princes de l’Indénié ne remporteront pas cette 48ième édition de la coupe nationale de football. Sinon samedi dernier, l’ASI était tout près de tout proche de son jour de gloire. Dans un stade Robert Champroux de Marcory joliment rempli, les hommes de l’Est ont finalement été emportés par la pression d’une séance fatidique des tirs au but. Car, après 120 minutes, l’Asec mimosas et l’Asi se tenait en respect un but partout. Dans cette finale présidée par le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, c’est l’Asec qui, dès la 12ième minute, surprend les visiteurs. Bakayoko Adama pivote et frappe. Ondoa Ahanda est supplanté (1-0). L’orage passé, les Princes se réorganisent et se mettent à niveau des hommes de Sol béni qui n’avaient pas leur technicien français sur le banc parce que suspendu. A la 30ième minute, les protégés du président Roger Koffi sont récompensés. Sur un centre en cordeau bien exécuté, Koné Lakou Alain y ajoute une reprise de volée toute beauté. Sanogo se détend de tout son long, mais le cuir se loge dans le petit filet. C’est l’égalisation et le Champroux salue bruyamment le chef d’œuvre. Après égalisation, les deux équipes ne neutralisent jusqu’à la pause. La seconde période et la prolongation ne changeront rien au cours de cette finale très bien officiée par le trio burkinabé sous les yeux du président Augustin Sidy Diallo. Il faut recourir à la séance des tirs au but. Roger Ouégnin ne tient plus dans son fauteuil. Après un raté, l’Asec se reprend et rafle la mise. Ces Princes ne rééditeront pas l’exploit de leurs illustres devanciers qui, en 1988, avaient battu le Stade d’Abidjan pour remporter Dame coupe.
Koné Lassiné
Koné Lassiné
