Désormais, les organisations de la société civile ont un autre choix en dehors de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) : la Convention des organisations libres de la société civile.
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) n’est plus seule. Une autre organisation fédératrice de mouvements de la société civile est née : la Convention des organisations et associations libres de la société civile de Côte d’Ivoire. Hier, son président, Me Diarrassouba Mamadou Lamine, l’a présentée, officiellement, au Premier ministre, Guillaume Soro, à la Primature. « C’est une organisation nouvelle avec une autre vision et des objectifs différents », a confié le premier responsable de la nouvelle née. La nouveauté, a-t-il expliqué, réside dans leur « méthode de travail, la façon d’appréhender les problèmes ». “Nous avons constaté que, dans le passé, la société civile était beaucoup plus politique, a justifié Me Diarrassouba la création de l’organisation”. Selon lui, « le rôle de la société civile n’est pas de faire la guerre, de faire des critiques qui ne soient pas objectives, ce n’est pas de détruire l’existant. Le rôle de la société civile c’est d’accompagner les autorités constituées dans leurs efforts inlassables pour instaurer un climat de paix, de confiance ». Sans vouloir jeter « l’opprobre » sur l’organisation déjà existante, il a argué que « nous avons constaté qu’à un moment, la société civile a démissionné. A l’époque, il y a eu des élections. Après, il y a eu des contestations. C’est à ce moment-là que la société civile, objectivement, avec les instruments dont la Côte d’Ivoire dispose devait se faire entendre. Nous, à la convention, n’avons pas perçu cela ». Il a promis que « c’est à cela que notre convention veut s’atteler ».
Avant la délégation conduite par Me Diarrassouba Mamadou Lamine, Guillaume Soro a reçu le colonel Pincé, expert français du Service civique d’action pour le développement (Scad) et le lieutenant-colonel Millet. Selon l’officier français, la Côte d’Ivoire a pris la décision d’instaurer un service civique d’action au développement. Dans ce sens, elle s’est adressée à la France qui l’a détaché pour travailler sur la question. La rencontre d’hier, avec le chef du gouvernement, a indiqué le colonel, visait à faire un point de la situation des travaux qui ont démarré début septembre. « Je suis venu lui (le Premier ministre) faire un compte-rendu d’étape pour lui dire où on en était et que les choses avancent bien, d’ailleurs. Et, qu’on avait espoir que ce projet s’ancre bien dans la tradition ivoirienne au profit de la jeunesse », a-t-il confié à sa sortie d’audience. Ce projet, a expliqué l’hôte de Guillaume Soro, est un projet de formation civique pour les jeunes qui ont été déstructurés par la crise, qui ont été déscolarisés. Il s’agit, dans la pratique, a-t-il informé, d’une formation civique de trois mois, d’une formation qualifiante de six mois suivies de quatre ou cinq mois de stage en entreprise avec, à la clé, une embauche. Le colonel Pincé a soutenu que les jeunes seront formés en fonction des besoins des employeurs : « nous ne formerons des gens que lorsque les entreprises en formuleront le besoin ». A l’en croire, tout jeune volontaire peut postuler au projet du moment qu’il répond à des critères qui seront définis par les autorités ivoiriennes. Guillaume Soro a également reçu le Pr Bernard Remiche, premier vice-président de l’Institut euro-africain de droit économique (Ineadec).
Bamba K. Inza
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) n’est plus seule. Une autre organisation fédératrice de mouvements de la société civile est née : la Convention des organisations et associations libres de la société civile de Côte d’Ivoire. Hier, son président, Me Diarrassouba Mamadou Lamine, l’a présentée, officiellement, au Premier ministre, Guillaume Soro, à la Primature. « C’est une organisation nouvelle avec une autre vision et des objectifs différents », a confié le premier responsable de la nouvelle née. La nouveauté, a-t-il expliqué, réside dans leur « méthode de travail, la façon d’appréhender les problèmes ». “Nous avons constaté que, dans le passé, la société civile était beaucoup plus politique, a justifié Me Diarrassouba la création de l’organisation”. Selon lui, « le rôle de la société civile n’est pas de faire la guerre, de faire des critiques qui ne soient pas objectives, ce n’est pas de détruire l’existant. Le rôle de la société civile c’est d’accompagner les autorités constituées dans leurs efforts inlassables pour instaurer un climat de paix, de confiance ». Sans vouloir jeter « l’opprobre » sur l’organisation déjà existante, il a argué que « nous avons constaté qu’à un moment, la société civile a démissionné. A l’époque, il y a eu des élections. Après, il y a eu des contestations. C’est à ce moment-là que la société civile, objectivement, avec les instruments dont la Côte d’Ivoire dispose devait se faire entendre. Nous, à la convention, n’avons pas perçu cela ». Il a promis que « c’est à cela que notre convention veut s’atteler ».
Avant la délégation conduite par Me Diarrassouba Mamadou Lamine, Guillaume Soro a reçu le colonel Pincé, expert français du Service civique d’action pour le développement (Scad) et le lieutenant-colonel Millet. Selon l’officier français, la Côte d’Ivoire a pris la décision d’instaurer un service civique d’action au développement. Dans ce sens, elle s’est adressée à la France qui l’a détaché pour travailler sur la question. La rencontre d’hier, avec le chef du gouvernement, a indiqué le colonel, visait à faire un point de la situation des travaux qui ont démarré début septembre. « Je suis venu lui (le Premier ministre) faire un compte-rendu d’étape pour lui dire où on en était et que les choses avancent bien, d’ailleurs. Et, qu’on avait espoir que ce projet s’ancre bien dans la tradition ivoirienne au profit de la jeunesse », a-t-il confié à sa sortie d’audience. Ce projet, a expliqué l’hôte de Guillaume Soro, est un projet de formation civique pour les jeunes qui ont été déstructurés par la crise, qui ont été déscolarisés. Il s’agit, dans la pratique, a-t-il informé, d’une formation civique de trois mois, d’une formation qualifiante de six mois suivies de quatre ou cinq mois de stage en entreprise avec, à la clé, une embauche. Le colonel Pincé a soutenu que les jeunes seront formés en fonction des besoins des employeurs : « nous ne formerons des gens que lorsque les entreprises en formuleront le besoin ». A l’en croire, tout jeune volontaire peut postuler au projet du moment qu’il répond à des critères qui seront définis par les autorités ivoiriennes. Guillaume Soro a également reçu le Pr Bernard Remiche, premier vice-président de l’Institut euro-africain de droit économique (Ineadec).
Bamba K. Inza