ABIDJAN, 27 octobre- Dans le cadre de ses visites de terrain entamées depuis peu, le Premier ministre Guillaume Soro est allé le jeudi 27 octobre 2011 à la découverte des acteurs du secteur de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises (PME) pour constater les difficultés et les problèmes du secteur.
Le Premier ministre a été d’abord reçu par le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Sidiki Konaté, sur le site de recasement de garagistes à Treichville au quartier Biafra où sur une superficie de 1,10 ha au total 52 garagistes employant 345 personnes exercent leur activité.
Au nom des garagistes, Djom Djibril a relevé les menaces de déguerpissement qui pèsent sur les mécaniciens et demandé une « formalisation » du site de travail des garagistes à travers une installation définitive sur le site de Biafra, non sans insister sur le rôle important des garagistes dans le tissu social ivoirien notamment dans l’encadrement et la formation des jeunes.
Il a également demandé l’électrification du site et l’appui du gouvernement pour l’obtention de matériel de haute technologie de pointe.
Les doléances du porte-parole des garagistes ont été appuyées par la directrice du Fonds d’appui à la promotion de l’artisanat (FAPA), Fofana Namisata, qui pense que les artisans à eux seuls peuvent résoudre à 80% le problème d’emploi et d’insertion des jeunes.
Tout en appelant au recensement des artisans, elle a souligné que les vrais problèmes des artisans se résument à la non-accessibilité au financement et au manque de site pour abriter les artisans.
Sur la question du recensement, le ministre Sidiki Konaté a indiqué que le processus est en cours.
« Nous avons plus de 150 000 garagistes en Côte d’Ivoire et près de 400 000 à 500 000 personnes qui travaillent dans ce secteur », a-t-il estimé insistant sur la nécessité pour les artisans de s’installer sur un site « définitif » afin d’exercer comme des PME.
Le Premier ministre Guillaume Soro, après avoir vu les conditions de travail des garagistes et déploré le peu d’égards pour les « petits métiers » a lancé un message d’espoir aux artisans.
« Vous aurez auprès du gouvernement un soutien », a-t-il dit.
« Le gouvernement ne vous a pas oublié, il ne peut pas vous oublier », a-t-il poursuivi annonçant que « le gouvernement va faire en sorte que les petits métiers, de l’artisanat, aient un statut de sorte que tout ceux qui y travaillent puissent être identifiés, immatriculés et qu’ils puissent contribuer à l’économie ivoirienne ».
Guillaume Soro a demandé au ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME de « prendre toutes les dispositions » pour que le gouvernement puisse « légiférer » sur l’artisanat, rendre le secteur viable pour que les artisans puissent gagner leur pain quotidien.
« L’Etat doit investir pour faire de ces métiers, avec un accompagnement, des métiers qui non seulement du point de vue fiscal apportent au pays mais contribuent à l’épanouissement des artisans », a-t-il déclaré.
Relativement au site, Guillaume Soro a enjoint le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, présent à ses côtés, de trouver une « solution durable ».
« Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités pour qu’en face de la nécessité de salubrité et de déguerpissement, il y ait aussi le devoir et l’exigence de leur trouver des terrains viabilisés pour qu’ils puissent se sédentariser », a-t-il dit.
Le Premier ministre et sa suite se sont ensuite rendus à Cocody au siège l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) où l’attendaient 50 jeunes porteurs de projets et 10 PME en quête de financement.
Au siège de l’INIE, le Premier ministre a été informé sur le dispositif d’appui de l’Etat aux PME à travers, notamment, la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), le Centre de gestion agrée (CGA) et le Fonds ivoirien de développement de l’entreprise (FIDEN).
Aux promoteurs présents, Guillaume Soro a tenu également un discours d’espoir.
« L’Etat est conscient de ce que votre volonté de réduire le chômage passe par notre capacité à inciter, organiser les artisans et les PME », a-t-il affirmé mettant l’accent sur les difficultés de financement des PME.
Mais, a souligné le Premier ministre, « l’argent existe ».
Toutefois, selon lui, « il faut convaincre de la fiabilité et de la pérennité du mécanisme ».
« L’Etat est prêt à accompagner les artisans et les PME, l’Etat est avec vous », a-t-il insisté. Fin
Le Premier ministre a été d’abord reçu par le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Sidiki Konaté, sur le site de recasement de garagistes à Treichville au quartier Biafra où sur une superficie de 1,10 ha au total 52 garagistes employant 345 personnes exercent leur activité.
Au nom des garagistes, Djom Djibril a relevé les menaces de déguerpissement qui pèsent sur les mécaniciens et demandé une « formalisation » du site de travail des garagistes à travers une installation définitive sur le site de Biafra, non sans insister sur le rôle important des garagistes dans le tissu social ivoirien notamment dans l’encadrement et la formation des jeunes.
Il a également demandé l’électrification du site et l’appui du gouvernement pour l’obtention de matériel de haute technologie de pointe.
Les doléances du porte-parole des garagistes ont été appuyées par la directrice du Fonds d’appui à la promotion de l’artisanat (FAPA), Fofana Namisata, qui pense que les artisans à eux seuls peuvent résoudre à 80% le problème d’emploi et d’insertion des jeunes.
Tout en appelant au recensement des artisans, elle a souligné que les vrais problèmes des artisans se résument à la non-accessibilité au financement et au manque de site pour abriter les artisans.
Sur la question du recensement, le ministre Sidiki Konaté a indiqué que le processus est en cours.
« Nous avons plus de 150 000 garagistes en Côte d’Ivoire et près de 400 000 à 500 000 personnes qui travaillent dans ce secteur », a-t-il estimé insistant sur la nécessité pour les artisans de s’installer sur un site « définitif » afin d’exercer comme des PME.
Le Premier ministre Guillaume Soro, après avoir vu les conditions de travail des garagistes et déploré le peu d’égards pour les « petits métiers » a lancé un message d’espoir aux artisans.
« Vous aurez auprès du gouvernement un soutien », a-t-il dit.
« Le gouvernement ne vous a pas oublié, il ne peut pas vous oublier », a-t-il poursuivi annonçant que « le gouvernement va faire en sorte que les petits métiers, de l’artisanat, aient un statut de sorte que tout ceux qui y travaillent puissent être identifiés, immatriculés et qu’ils puissent contribuer à l’économie ivoirienne ».
Guillaume Soro a demandé au ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME de « prendre toutes les dispositions » pour que le gouvernement puisse « légiférer » sur l’artisanat, rendre le secteur viable pour que les artisans puissent gagner leur pain quotidien.
« L’Etat doit investir pour faire de ces métiers, avec un accompagnement, des métiers qui non seulement du point de vue fiscal apportent au pays mais contribuent à l’épanouissement des artisans », a-t-il déclaré.
Relativement au site, Guillaume Soro a enjoint le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, présent à ses côtés, de trouver une « solution durable ».
« Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités pour qu’en face de la nécessité de salubrité et de déguerpissement, il y ait aussi le devoir et l’exigence de leur trouver des terrains viabilisés pour qu’ils puissent se sédentariser », a-t-il dit.
Le Premier ministre et sa suite se sont ensuite rendus à Cocody au siège l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) où l’attendaient 50 jeunes porteurs de projets et 10 PME en quête de financement.
Au siège de l’INIE, le Premier ministre a été informé sur le dispositif d’appui de l’Etat aux PME à travers, notamment, la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), le Centre de gestion agrée (CGA) et le Fonds ivoirien de développement de l’entreprise (FIDEN).
Aux promoteurs présents, Guillaume Soro a tenu également un discours d’espoir.
« L’Etat est conscient de ce que votre volonté de réduire le chômage passe par notre capacité à inciter, organiser les artisans et les PME », a-t-il affirmé mettant l’accent sur les difficultés de financement des PME.
Mais, a souligné le Premier ministre, « l’argent existe ».
Toutefois, selon lui, « il faut convaincre de la fiabilité et de la pérennité du mécanisme ».
« L’Etat est prêt à accompagner les artisans et les PME, l’Etat est avec vous », a-t-il insisté. Fin