Hier, face au Premier ministre Guillaume Soro, les gendarmes ont décidé, par la voix du commandant supérieur de leur corporation, le général Gervais Kouassi, de respecter l’obligation de réserve. En outre, ils se sont engagés à ne plus lier leur destin à celui des hommes politiques.
La politique aux hommes politiques, la gendarmerie aux gendarmes. Voilà résumé le « message d’espoir » que le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, est allé livrer aux hommes de la marée chaussée, hier. Le chef du gouvernement a dû visiter successivement, dès 9h, les sites du commandement supérieur et de la brigade de sécurité au Plateau, de l’escadron ou ‘’camp commando‘’ de Koumassi, du camp Agban à Adjamé et celui de l’Ecole nationale de gendarmerie (Eng) à Cocody. Au terme de ce périple, qui a duré toute la matinée, il a quitté le mess de l’Eng avec l’engagement du général de brigade Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie, de redorer le blason de ladite corporation. Sa profession de foi, le chef du corps des hommes en gris et bleu l’a pratiquement réitérée à chaque étape de la tournée des popotes. « Si certains avaient fait preuve de dérives messianiques et perdu la dimension transcendantale, nous devons faire en sorte de redorer l’image de marque de cette gendarmerie », a-t-il exhorté, à l’escale d’Agban. Et il poursuit, séance tenante, pour ordonner « d’avoir l’intelligence de la situation ». Gervais Kouassi a ensuite promis dévouement, soumission, et loyauté de la force d’élite à la République et au peuple de Côte d’Ivoire. « Je ferai en sorte, si Dieu me donne la santé, que cette gendarmerie soit le soutien des institutions et assure la protection des personnes et de leurs biens. Excellence monsieur le Premier ministre, ministre de la Défense, nous ferons en sorte que le gouvernement soit satisfait », a-t-il clos son bref propos. A Koumassi, le général deux étoiles avait aussi tranquillisé le patron de la Défense. « Je ferai en sorte que cette gendarmerie soit au service des institutions et du peuple de Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé, face à des sections sur la place d’armes. Guillaume Soro avait avec lui des témoins de cette profession de foi. Ce sont le chef d’état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, des ministres des ex-combattants et des victimes de guerre Mathieu Babaud Darret, de l’Artisanat et de la promotion des Pme Sidiki Konaté, du Représentant spécial du facilitateur Bouréima Badini. Tous ont découvert, par ailleurs, une armée aux besoins énormes. Outre la formation, l’outil de travail est rare (de nombreux engins et des armes ayant été détruits ou emportés lors de la crise post-électorale).
Bidi Ignace
La politique aux hommes politiques, la gendarmerie aux gendarmes. Voilà résumé le « message d’espoir » que le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, est allé livrer aux hommes de la marée chaussée, hier. Le chef du gouvernement a dû visiter successivement, dès 9h, les sites du commandement supérieur et de la brigade de sécurité au Plateau, de l’escadron ou ‘’camp commando‘’ de Koumassi, du camp Agban à Adjamé et celui de l’Ecole nationale de gendarmerie (Eng) à Cocody. Au terme de ce périple, qui a duré toute la matinée, il a quitté le mess de l’Eng avec l’engagement du général de brigade Gervais Kouassi, commandant supérieur de la gendarmerie, de redorer le blason de ladite corporation. Sa profession de foi, le chef du corps des hommes en gris et bleu l’a pratiquement réitérée à chaque étape de la tournée des popotes. « Si certains avaient fait preuve de dérives messianiques et perdu la dimension transcendantale, nous devons faire en sorte de redorer l’image de marque de cette gendarmerie », a-t-il exhorté, à l’escale d’Agban. Et il poursuit, séance tenante, pour ordonner « d’avoir l’intelligence de la situation ». Gervais Kouassi a ensuite promis dévouement, soumission, et loyauté de la force d’élite à la République et au peuple de Côte d’Ivoire. « Je ferai en sorte, si Dieu me donne la santé, que cette gendarmerie soit le soutien des institutions et assure la protection des personnes et de leurs biens. Excellence monsieur le Premier ministre, ministre de la Défense, nous ferons en sorte que le gouvernement soit satisfait », a-t-il clos son bref propos. A Koumassi, le général deux étoiles avait aussi tranquillisé le patron de la Défense. « Je ferai en sorte que cette gendarmerie soit au service des institutions et du peuple de Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé, face à des sections sur la place d’armes. Guillaume Soro avait avec lui des témoins de cette profession de foi. Ce sont le chef d’état-major général des armées, le général Soumaïla Bakayoko, des ministres des ex-combattants et des victimes de guerre Mathieu Babaud Darret, de l’Artisanat et de la promotion des Pme Sidiki Konaté, du Représentant spécial du facilitateur Bouréima Badini. Tous ont découvert, par ailleurs, une armée aux besoins énormes. Outre la formation, l’outil de travail est rare (de nombreux engins et des armes ayant été détruits ou emportés lors de la crise post-électorale).
Bidi Ignace