Après six années d’absence, la Côte d’Ivoire a pris part au Salon mondial du chocolat et du cacao qui a eu lieu, la semaine dernière, à Paris, Porte de Versailles.
«Ils n’ont plus de chocolat. Ils ont tout vendu». Devant le stand de la Côte d’Ivoire, les derniers visiteurs se bousculent sans succès pour obtenir des échantillons de chocolat ou du café servis gratuitement. Peine perdue, le stock prévu ce jour est épuisé, au grand dam des amoureux du chocolat de Côte d’Ivoire qui refait surface six ans après. Dépités, ceux-ci sont revenus dimanche dernier, jour de la 17ème édition du Salon mondial de chocolat et du cacao. Pendant cinq jours, le stand ivoirien n’a pas désempli. Entre dix heures et dix-neuf heures, les allées du vaste pavillon n°5 grouillent de monde. Les amoureux du chocolat se pressaient pour déguster ou acheter du chocolat présenté sous des formes variées. Mariam Coulibaly Dagnogo (chargée de communication et marketing du Comité de gestion de la filière café-cacao) est au four et au moulin pour satisfaire les nombreux visiteurs et répondre aux sollicitations diverses de professionnels du secteur chocolatier. Visiblement satisfaite de cette affluence sur le stand ivoirien, Mme Coulibaly Dagnogo pense déjà aux prochains rendez-vous pour la promotion du cacao ivoirien notamment aux salons de New York en novembre 2011 ou de Shanghai en janvier 2012. Selon ses dires, la présence de la Côte d’Ivoire, à ce dernier salon, est une façon de signer son retour sur la scène internationale en sa qualité de premier producteur de café-cacao. Ce rendez-vous mondial est aussi une opportunité pour nouer des contacts d’affaires avec des chocolatiers ou des producteurs. Autre motif de satisfaction de la délégation ivoirienne à ce 17ème salon : au nombre des quatre producteurs ivoiriens qui ont été spécialement honorés, un a reçu un Prix spécial dans le secteur cacao-fruit frais (option dégustation). A l’ouverture du salon, le secrétaire exécutif du Comité de pilotage de la certification du processus de production du cacao, Malick Tohé, a répondu aux préoccupations des chocolatiers et de la presse internationale au sujet du travail des enfants dans les plantations ivoiriennes. Pour M. Tohé, le phénomène amplifié dans les médias étrangers fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement du Premier ministre, Guillaume Soro. Des actions sont régulièrement menées pour lutter contre le travail des enfants et sensibiliser les producteurs. Le bilan des actions entreprises, dans le cadre de cette lutte, est vivement attendu par les chocolatiers.
Karim Wally à Paris
«Ils n’ont plus de chocolat. Ils ont tout vendu». Devant le stand de la Côte d’Ivoire, les derniers visiteurs se bousculent sans succès pour obtenir des échantillons de chocolat ou du café servis gratuitement. Peine perdue, le stock prévu ce jour est épuisé, au grand dam des amoureux du chocolat de Côte d’Ivoire qui refait surface six ans après. Dépités, ceux-ci sont revenus dimanche dernier, jour de la 17ème édition du Salon mondial de chocolat et du cacao. Pendant cinq jours, le stand ivoirien n’a pas désempli. Entre dix heures et dix-neuf heures, les allées du vaste pavillon n°5 grouillent de monde. Les amoureux du chocolat se pressaient pour déguster ou acheter du chocolat présenté sous des formes variées. Mariam Coulibaly Dagnogo (chargée de communication et marketing du Comité de gestion de la filière café-cacao) est au four et au moulin pour satisfaire les nombreux visiteurs et répondre aux sollicitations diverses de professionnels du secteur chocolatier. Visiblement satisfaite de cette affluence sur le stand ivoirien, Mme Coulibaly Dagnogo pense déjà aux prochains rendez-vous pour la promotion du cacao ivoirien notamment aux salons de New York en novembre 2011 ou de Shanghai en janvier 2012. Selon ses dires, la présence de la Côte d’Ivoire, à ce dernier salon, est une façon de signer son retour sur la scène internationale en sa qualité de premier producteur de café-cacao. Ce rendez-vous mondial est aussi une opportunité pour nouer des contacts d’affaires avec des chocolatiers ou des producteurs. Autre motif de satisfaction de la délégation ivoirienne à ce 17ème salon : au nombre des quatre producteurs ivoiriens qui ont été spécialement honorés, un a reçu un Prix spécial dans le secteur cacao-fruit frais (option dégustation). A l’ouverture du salon, le secrétaire exécutif du Comité de pilotage de la certification du processus de production du cacao, Malick Tohé, a répondu aux préoccupations des chocolatiers et de la presse internationale au sujet du travail des enfants dans les plantations ivoiriennes. Pour M. Tohé, le phénomène amplifié dans les médias étrangers fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement du Premier ministre, Guillaume Soro. Des actions sont régulièrement menées pour lutter contre le travail des enfants et sensibiliser les producteurs. Le bilan des actions entreprises, dans le cadre de cette lutte, est vivement attendu par les chocolatiers.
Karim Wally à Paris