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Politique Publié le lundi 31 octobre 2011 | Nord-Sud

Le Fpi à propos de sa participation aux législatives : “Nos candidats sont en prison...”

Le parti de Laurent Gbagbo a réussi son 2ème meeting, sur quatre organisés, à Macory, dans l’après-midi d’hier. A l’occasion, le Front populaire ivoirien (Fpi) a regretté la situation de ses « candidats en prison ».


Le Front populaire ivoirien (Fpi) a des représentants aux élections législatives, mais la plupart ne sont pas libres de leurs mouvements, selon Tapé Kipré, commissaire du parti à la Commission électorale indépendante (Cei). «La direction du parti m’a envoyé vous dire que nous irons aux élections. Nous sommes en train de faire le tableau de nos candidats. Mais, il y en a au moins 50 qui sont en prison. Nos candidats sont au nombre de 106. Nous allons déposer leur liste et négocier leur libération», a-t-il déclaré, hier. C’était lors du 4ème meeting du parti au Stade Konan Raphaël de Marcory. L’émissaire du parti à la rose a aussi répondu à l’offre du chef de l’Etat. Celui-ci avait déclaré depuis Paris qu’il cédait au Fpi une nouvelle vice-présidence de la Cei créée par décret. « Il paraît qu’on a un poste de vice-président. Mais la Cei ne se donne pas par décret. On n’a jamais nommé un vice-président. La désignation d’un vice-président est une affaire interne. Elle se fait par voie d’élection entre les représentants des partis ou groupements politiques présents à la Cei», a-t-il rejeté en décriant une Cei «déséquilibrée». Et d’emboucher, à nouveau, la revendication des siens : « si la Cei n’est pas équilibrée et reste telle qu’elle est, monocolore, cela veut dire qu’on est revenu au temps d’Houphouet-Boigny où il y avait le parti unique». Continuant à délivrer le «message» de la direction du parti, l’envoyé de Miaka Oureto, président par intérim du Fpi, a stigmatisé le fonctionnement de la maison en charge d’organiser les élections générales. Pour lui, «ils (les partisans du pouvoir) sont seuls et entre eux ; ils ont déjà fait la liste électorale, la répartition des députés». Des décisions crédibles, a-t-il objecté, ne découleront de la commission «si en plus d’être équilibrée, elle est dirigée par une personnalité consensuelle». De cette observation à réclamer la tête de l’actuel président de la Cei, Youssouf Bakayoko, il n’y a qu’un pas. Et l’orateur l’a franchi, en expliquant que l’institution est un acquis démocratique. A ses dires, le Fpi ne saurait laisser le régime la considérer comme «un trophée de guerre». Car, les ‘’frontistes‘’ dénient au pouvoir l’acte qu’il a pris en vue de créer ou pourvoir un poste au sein de la Cei. Pour le reste, l’évolution de la réconciliation nationale tient de la «libération de Laurent Gbagbo», disent ses partisans. Et, c’est le président intérimaire de la jeunesse du Fpi, Justin Koua, qui l’a clamé. Mais avant, il s’est excusé auprès de la base pour le meeting reporté du 15 octobre dernier. Il l’a été par «respect pour la direction», a-t-il dit. Ainsi, après ce meeting réussi qu’a organisé le député Samuel Mobio de la commune-hôte, il revient à sa collègue Touré Massiani d’organiser un autre à Port-Bouët. Dimanche, les militants du parti aux couleurs bleu-rose ont pu célébrer, sans entrave, dans le bon ton, leurs retrouvailles.

Bidi Ignace
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