Le gouvernement ivoirien a adopté, ce mercredi, en conseil des ministres, la nouvelle réforme de la filière café-cacao qui supprime, de facto, les anciens mécanismes de gestion de la filière, et qui prévoit des instruments de contrôle spécifiques au niveau de la commercialisation bord-champ.
Son porte-parole, Koné Bruno, lors d`un point de presse, à l`issue de ce Conseil des ministres, a souligné que la préoccupation du gouvernement est d`assurer un prix plus rémunérateur fixé, entre 50 et 60 % des cours mondiaux, aux ivoiriens.
La nouvelle entité, un organisme étatique unique, aura pour mission de réguler les activités de la filière, par le contrôle, la production et la commercialisation, a expliqué le ministre ivoirien de La Poste et des Technologies de l`information et de la communication.
Pour la nouvelle réforme, la "Côte d’Ivoire se donne la capacité d’agir au niveau de la production, et d`avoir un meilleur contrôle au niveau de la commercialisation, en vue de garantir des revenus aux paysans et à l’Etat", a-t-il plaidé. La réforme de la filière café-cacao, maintes fois réclamée par les institutions de Bretton Woods, est l`une des conditionnalités exigées pour être éligible au point d`achèvement à l`Initiative PPTE.
La Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 1,5 million de tonnes, qui représente 15 % du PIB et 40 % des produits d’exportation. Le pays occupe également le 11è rang des producteurs mondiaux de café, et troisième au niveau africain.
(aip)
kkf/nf
Son porte-parole, Koné Bruno, lors d`un point de presse, à l`issue de ce Conseil des ministres, a souligné que la préoccupation du gouvernement est d`assurer un prix plus rémunérateur fixé, entre 50 et 60 % des cours mondiaux, aux ivoiriens.
La nouvelle entité, un organisme étatique unique, aura pour mission de réguler les activités de la filière, par le contrôle, la production et la commercialisation, a expliqué le ministre ivoirien de La Poste et des Technologies de l`information et de la communication.
Pour la nouvelle réforme, la "Côte d’Ivoire se donne la capacité d’agir au niveau de la production, et d`avoir un meilleur contrôle au niveau de la commercialisation, en vue de garantir des revenus aux paysans et à l’Etat", a-t-il plaidé. La réforme de la filière café-cacao, maintes fois réclamée par les institutions de Bretton Woods, est l`une des conditionnalités exigées pour être éligible au point d`achèvement à l`Initiative PPTE.
La Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec 1,5 million de tonnes, qui représente 15 % du PIB et 40 % des produits d’exportation. Le pays occupe également le 11è rang des producteurs mondiaux de café, et troisième au niveau africain.
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