Après son arrestation le 15 octobre, dans un appareil de la compagnie Asky dérouté sur Abidjan alors qu’il effectuait la liaison Lomé Conakry, Séka Séka a été entendu à plusieurs reprises dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire(Dst), où il est détenu. Le commandant de gendarmerie est poursuivi pour arrestation illégale, séquestration et meurtre, notamment de l’ancien président, Robert Guéï, et de son épouse Rose, ainsi que du journaliste Guy André Kieffer, dit ‘’GAK’’, disparu à Abidjan en avril 2004.
Au cours des auditions effectuées par le procureur militaire, Ange Kessy, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo, tout en chargeant plusieurs officiers et sous-officiers, aurait expliqué avoir conduit l’opération d’enlèvement de Robert Guéï, le 19 septembre 2002, dans les sous-sols de la cathédrale Saint-Paul du Plateau. Pour cette opération baptisée ‘’l’assentiment du général Guéï ’’, il était en étroite collaboration avec Patrice Baï, le cousin et le chef de la garde privée de Laurent Gbagbo. Après sa capture, Robert Guéï aurait été amené dans le bunker de la résidence présidentielle de Cocody pour un interrogatoire, avant d’être tué, trois balles tirées à bout portant.
Cette ‘’exécution’’ aurait été attribuée par Séka Séka au général de brigade et commandant de la Garde républicaine à l’époque, Bruno Dogbo Blé. Le corps de Robert Guéï, aurait été, par la suite, transporté, puis laissé sur le boulevard de la Corniche à Cocody.
Visé dans l’affaire Kieffer, Séka Séka devrait aussi être interrogé par le juge Patrick Ramaël, attendu dans les prochains jours à Abidjan. En novembre 2010, peu avant la visite de Claude Guéant, le juge s’était rendu en Côte d’Ivoire pour tenter de réaliser cette audition (LC n’’597°. En vain. Le contexte est devenu aujourd’hui totalement favorable.
In La Lettre du Continent N°622
Au cours des auditions effectuées par le procureur militaire, Ange Kessy, l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo, tout en chargeant plusieurs officiers et sous-officiers, aurait expliqué avoir conduit l’opération d’enlèvement de Robert Guéï, le 19 septembre 2002, dans les sous-sols de la cathédrale Saint-Paul du Plateau. Pour cette opération baptisée ‘’l’assentiment du général Guéï ’’, il était en étroite collaboration avec Patrice Baï, le cousin et le chef de la garde privée de Laurent Gbagbo. Après sa capture, Robert Guéï aurait été amené dans le bunker de la résidence présidentielle de Cocody pour un interrogatoire, avant d’être tué, trois balles tirées à bout portant.
Cette ‘’exécution’’ aurait été attribuée par Séka Séka au général de brigade et commandant de la Garde républicaine à l’époque, Bruno Dogbo Blé. Le corps de Robert Guéï, aurait été, par la suite, transporté, puis laissé sur le boulevard de la Corniche à Cocody.
Visé dans l’affaire Kieffer, Séka Séka devrait aussi être interrogé par le juge Patrick Ramaël, attendu dans les prochains jours à Abidjan. En novembre 2010, peu avant la visite de Claude Guéant, le juge s’était rendu en Côte d’Ivoire pour tenter de réaliser cette audition (LC n’’597°. En vain. Le contexte est devenu aujourd’hui totalement favorable.
In La Lettre du Continent N°622