Le montant du prélèvement compensatoire payé sur les importations de volaille est réajusté. Désormais, il baisse de 1000 à 400 Fcfa. C’est l’une des importantes décisions du conseil des ministres tenu, hier, au Palais présidentiel du Plateau. Le rabais intervient après une communication faite, à l’occasion, par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobena Kouassi Adjoumani. L’objectif de la baisse est de continuer à travailler sur la construction d’une filière volaille plus forte, capable de couvrir les besoins du pays en viande de volaille, selon son collègue Bruno Koné, porte-parole du gouvernement. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, le même jour, il a rassuré les consommateurs quant au contrôle du prix d’achat du détail. «Notre marché ou notre économie est libéral. Mais, il y a au moins une chose qui est incontestable, c’est que pour fixer un prix de vente, il faut tenir compte de ses coûts de revient. Et, il se trouve que dans le coût de revient, il y avait un élément important : le montant de prélèvement. A partir du moment où vous baissez le montant de prélèvement, mathématiquement ou arithmétiquement, vous baissez le coût de revient », a-t-il argumenté. Il en déduit que «si l’on baisse le prix de revient, cela veut dire qu’on peut baisser le prix de vente ». C’est donc le marché qui jouera, vu qu’à l’évidence, les consommateurs paieront là où la volaille est moins chère.
B.I.
B.I.