Le comité départemental de suivi de la filière café-cacao de Daloa a décidé de mettre sur pied des brigades de surveillance pour traquer les opérateurs indélicats qui s’adonnent à l’achat de cacao de mauvaise qualité.
Présidé par le préfet de région Brou Kouamé, le comité départemental a affirmé sa volonté d’être plus rigoureux au cours de cette campagne, en empêchant de mauvaises pratiques telles que le séchage du cacao sur le bitume, l’achat de petits grains (hors norme) affectant la qualité du produit et amenant le département parmi les derniers en matière de qualité.
S’agissant des acheteurs non déclarés sur le territoire départemental et qui opèrent en toute illégalité avec la complicité de certains producteurs, les membres du comité de suivi ont décidé de les combattre énergiquement.
Etant donné que ces acheteurs véreux font, non seulement, de la concurrence déloyale à ceux qui sont agréés normalement, mais ils participent, selon le comité de suivi, au non respect du prix bord champ fixé par les structures de gestion de la filière.
Mais avant de passer à la phase répressive, le comité a opté, dans un premier temps, pour une phase de sensibilisation, surtout en direction des paysans, afin qu’ils ne cèdent pas du produit de mauvaise qualité sous la pression de la pauvreté.
Pour ce faire, il prévoit des rencontres avec l’ensemble des opérateurs du secteur, afin de les mettre au même niveau d’information sur les mesures draconiennes qu’il entend prendre pour assainir un tant soit peu la filière café-cacao dans le département de Daloa.
Quant au préfet de région, il exhorte les paysans à comprendre la nécessité de l’esprit coopératif pour pouvoir assurer leur survie et améliorer leur situation sociale.
"C’est en adhérant à des coopératives phares de la place, a-t-il estimé, que les producteurs développer leurs campements et villages, plutôt que de brader leurs produits à un acheteur individuel pour quelques avantages éphémères.
(AIP)
YY/kp
Présidé par le préfet de région Brou Kouamé, le comité départemental a affirmé sa volonté d’être plus rigoureux au cours de cette campagne, en empêchant de mauvaises pratiques telles que le séchage du cacao sur le bitume, l’achat de petits grains (hors norme) affectant la qualité du produit et amenant le département parmi les derniers en matière de qualité.
S’agissant des acheteurs non déclarés sur le territoire départemental et qui opèrent en toute illégalité avec la complicité de certains producteurs, les membres du comité de suivi ont décidé de les combattre énergiquement.
Etant donné que ces acheteurs véreux font, non seulement, de la concurrence déloyale à ceux qui sont agréés normalement, mais ils participent, selon le comité de suivi, au non respect du prix bord champ fixé par les structures de gestion de la filière.
Mais avant de passer à la phase répressive, le comité a opté, dans un premier temps, pour une phase de sensibilisation, surtout en direction des paysans, afin qu’ils ne cèdent pas du produit de mauvaise qualité sous la pression de la pauvreté.
Pour ce faire, il prévoit des rencontres avec l’ensemble des opérateurs du secteur, afin de les mettre au même niveau d’information sur les mesures draconiennes qu’il entend prendre pour assainir un tant soit peu la filière café-cacao dans le département de Daloa.
Quant au préfet de région, il exhorte les paysans à comprendre la nécessité de l’esprit coopératif pour pouvoir assurer leur survie et améliorer leur situation sociale.
"C’est en adhérant à des coopératives phares de la place, a-t-il estimé, que les producteurs développer leurs campements et villages, plutôt que de brader leurs produits à un acheteur individuel pour quelques avantages éphémères.
(AIP)
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