La diva de la musique mandingue, Oumou Sangaré a émerveillé le public abidjanais, dimanche, à travers un concert époustouflant.
''Wélé wélé wintou''. C'est par cette chanson, pleine d'énergie, que la ''lionne'' de la musique africaine, Oumou Sangaré, a testé les cordes vocales de trois ministres de la République de Côte d'Ivoire, dimanche, jour de la tabaski, au palais de la culture de Treichville. « Je sais qu'avec le boulot, vous êtes beaucoup stressés. Donc, nous allons chanter un peu », a-t-elle lancé avant de se rapprocher des sièges des ministres de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman, de la Communication, Souleymane Coty Diakité et de l'Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, présents dans la salle. Au jeu de la chanteuse, les ministres se sont soumis. Ils devaient répondre ''wélé wélé wintou'' lorsqu'elle lançait à la foule ''wélé wélé''. Seulement, on n'a entendu qu'une seule fois la voix des ministres-chanteurs. « Merci ! Ils ont de belles voix », s'est-elle exclamée mettant ainsi fin à cette partie ludique. Le moins que l'on puisse écrire, c'est que la princesse du Wassoulou n'a pas failli à sa réputation de maîtresse de la scène. Sur des chansons comme ''Bi furu'', ''Seya'', ''Diarabi néné'', ''Sukunyali'', etc se sont alternés des conseils à la gent féminine, à la défense des droits de la femme, à la dénonciation du mariage forcé, au respect des géniteurs… Avec une texture vocale puissante (sur des mélodies rythmées), parfois chantée haut perchée (en hommage aux Soninké ou Peulh), ou même grave avec à quelques degrés moindres, des allures de transe (Songhaï ou Tamashek). Le public, à son tour, lui a retourné l'ascenseur de la meilleure des manières comme c'est le cas en pays manding. Elle a été submergée de billets de banque. Abou Lacoste dont elle a chanté les éloges, la gratifiée de 43 billets de 5.000 Fcfa. Aba Champion, lui, a déversé douze coupures de billets de 10.000 Fcfa. Et, c'est sans compter les anonymes. La longue file de fans en bas de la scène s'est succédé pour lui exprimer sa reconnaissance. A 23h, le public a compris que c'était l'heure de la séparation, mais il était encore plein de bonheur pour avoir pris part à cette communion qui a débuté à 21h. « Je suis là depuis 13h et je ne regrette pas cette attente », s'est exprimée une jeune fille ravie. Lundi, la diva a réitéré l'exploit à Bouaké, au Stade de la Paix.
Sanou A.
''Wélé wélé wintou''. C'est par cette chanson, pleine d'énergie, que la ''lionne'' de la musique africaine, Oumou Sangaré, a testé les cordes vocales de trois ministres de la République de Côte d'Ivoire, dimanche, jour de la tabaski, au palais de la culture de Treichville. « Je sais qu'avec le boulot, vous êtes beaucoup stressés. Donc, nous allons chanter un peu », a-t-elle lancé avant de se rapprocher des sièges des ministres de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman, de la Communication, Souleymane Coty Diakité et de l'Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, présents dans la salle. Au jeu de la chanteuse, les ministres se sont soumis. Ils devaient répondre ''wélé wélé wintou'' lorsqu'elle lançait à la foule ''wélé wélé''. Seulement, on n'a entendu qu'une seule fois la voix des ministres-chanteurs. « Merci ! Ils ont de belles voix », s'est-elle exclamée mettant ainsi fin à cette partie ludique. Le moins que l'on puisse écrire, c'est que la princesse du Wassoulou n'a pas failli à sa réputation de maîtresse de la scène. Sur des chansons comme ''Bi furu'', ''Seya'', ''Diarabi néné'', ''Sukunyali'', etc se sont alternés des conseils à la gent féminine, à la défense des droits de la femme, à la dénonciation du mariage forcé, au respect des géniteurs… Avec une texture vocale puissante (sur des mélodies rythmées), parfois chantée haut perchée (en hommage aux Soninké ou Peulh), ou même grave avec à quelques degrés moindres, des allures de transe (Songhaï ou Tamashek). Le public, à son tour, lui a retourné l'ascenseur de la meilleure des manières comme c'est le cas en pays manding. Elle a été submergée de billets de banque. Abou Lacoste dont elle a chanté les éloges, la gratifiée de 43 billets de 5.000 Fcfa. Aba Champion, lui, a déversé douze coupures de billets de 10.000 Fcfa. Et, c'est sans compter les anonymes. La longue file de fans en bas de la scène s'est succédé pour lui exprimer sa reconnaissance. A 23h, le public a compris que c'était l'heure de la séparation, mais il était encore plein de bonheur pour avoir pris part à cette communion qui a débuté à 21h. « Je suis là depuis 13h et je ne regrette pas cette attente », s'est exprimée une jeune fille ravie. Lundi, la diva a réitéré l'exploit à Bouaké, au Stade de la Paix.
Sanou A.