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Politique Publié le jeudi 10 novembre 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: liberté provisoire pour 12 autres proches de Gbagbo (parquet)

© AFP Par Prisca
Justice : Simplice Koffi Kouadio, procureur de la République
Abidjan - La justice ivoirienne a encore accordé la liberté provisoire à douze autres proches de l`ex-président Laurent Gbagbo, détenus après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, portant à 20 le nombre de personnes libérées, a annoncé jeudi le parquet d`Abidjan.

A l`issue des audiences de la chambre d`accusation de la Cour d`appel de la capitale économique ivoirienne, "vingt personnes bénéficient de la liberté provisoire", a déclaré à l`AFP le substitut du procureur, Noël Djè. "La décision prend effet aujourd`hui" (jeudi), a-t-il ajouté.

Mercredi en fin de journée, un avocat des détenus, Me Hervé Gouaméné, avait annoncé que la justice avait accordé la liberté provisoire à huit personnes.

Interrogé par l`AFP, il a salué jeudi une "bonne nouvelle", tout en exprimant sa surprise et s`interrogeant sur le "mécanisme" ayant abouti à ces mises en liberté supplémentaires, sur 65 requêtes déposées au total.

La libération de proches de l`ancien chef de l`Etat était devenue un enjeu politique, le camp Gbagbo en ayant fait une condition à sa participation aux législatives du 11 décembre.

Parmi les 20 personnes concernées figurent cinq anciens ministres de M. Gbagbo, dont la Franco-Ivoirienne Danièle Boni Claverie, mais aucun poids lourd du régime déchu. La demande de Martin Sokouri Bohui, en charge des élections au Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, a été rejetée.

Dès mercredi soir, le FPI avait souligné réclamer pour les siens, non "la liberté provisoire, mais la liberté tout court".

Depuis avril, M. Gbagbo, son épouse Simone et plus d`une centaine de personnalités de l`ancien régime, des civils et des militaires, avaient été placés en détention pour "crimes de sang", "atteinte à la sûreté de l`Etat" ou "crimes économiques" commis durant la crise.

Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise post-électorale, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
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