Ils n’ont pu prendre la route hier pour des questions de sécurité. C’est donc ce matin que les prisonniers politiques de Ouattara vont quitter Boundiali, Bouna et Katiola pour regagner leurs domiciles d’Abidjan qu’ils n’auraient jamais dû quitter dans les circonstances que l’on connaît. Les régisseurs de leurs prisons respectives les ont rencontrés hier pour leur signifier qu’ils sont libres…provisoirement. Ce sont les pensionnaires de la prison de Boundiali qui ont été les premiers à recevoir, au milieu de la matinée, l’information officielle de leur mise en liberté provisoire.
A Bouna, par contre, c’est en fin d’après-midi que le préfet, le sous-préfet et le régisseur sont arrivés dans la prison pour porter l’information de la liberté provisoire à cinq des compagnons d’infortune du président du Fpi, Affi N’Guessan. Le cas du caméraman de la télévision ivoirienne, Serge Boguhet, a quelque peu coincé, avant d’être débloqué autour de 18h. Boguhet a deux mandats de dépôt : l’un du 3ème cabinet et l’autre du 6ème. Si le 3ème cabinet a levé le pied, ce n’était pas le cas du 6ème que le régisseur de Bouna a dû appeler dare-dare afin de régler la question.
Comme il se faisait tard, le préfet a demandé à Abidjan de lui permettre de retarder leur sortie de prison pour une question de sécurité. Ce matin, lorsqu’ils vont quitter la prison de Bouna, les prisonniers seront avec Serge Boguhet. Mais ils laisseront derrière eux, et dans la douleur de la séparation, Dr. Michel Gbagbo, fils aîné de l’autre, et Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien. Une fois à Abidjan, ils devront se chercher des domiciles car leurs maisons sont soit pillées soit occupées par la milice de Ouattara. Ils découvriront alors, avec amertume, que depuis leur départ pour le nord, la Côte d’Ivoire marche sur la tête.
Le Fpi et le Cnrd qui savent bien faire les choses prévoient de recevoir tous les prisonniers politiques élargis par la Justice ivoirienne demain samedi 12 novembre de 15 h à 18 h au siège de Cnrd à Cocody.
Abdoulaye Villard Sanogo
A Bouna, par contre, c’est en fin d’après-midi que le préfet, le sous-préfet et le régisseur sont arrivés dans la prison pour porter l’information de la liberté provisoire à cinq des compagnons d’infortune du président du Fpi, Affi N’Guessan. Le cas du caméraman de la télévision ivoirienne, Serge Boguhet, a quelque peu coincé, avant d’être débloqué autour de 18h. Boguhet a deux mandats de dépôt : l’un du 3ème cabinet et l’autre du 6ème. Si le 3ème cabinet a levé le pied, ce n’était pas le cas du 6ème que le régisseur de Bouna a dû appeler dare-dare afin de régler la question.
Comme il se faisait tard, le préfet a demandé à Abidjan de lui permettre de retarder leur sortie de prison pour une question de sécurité. Ce matin, lorsqu’ils vont quitter la prison de Bouna, les prisonniers seront avec Serge Boguhet. Mais ils laisseront derrière eux, et dans la douleur de la séparation, Dr. Michel Gbagbo, fils aîné de l’autre, et Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien. Une fois à Abidjan, ils devront se chercher des domiciles car leurs maisons sont soit pillées soit occupées par la milice de Ouattara. Ils découvriront alors, avec amertume, que depuis leur départ pour le nord, la Côte d’Ivoire marche sur la tête.
Le Fpi et le Cnrd qui savent bien faire les choses prévoient de recevoir tous les prisonniers politiques élargis par la Justice ivoirienne demain samedi 12 novembre de 15 h à 18 h au siège de Cnrd à Cocody.
Abdoulaye Villard Sanogo