La liberté provisoire accordée à 20 personnalités membres de l’ancien pouvoir, en détention depuis sept mois, a été saluée par une délégation de l’Union Africaine. C’était, le jeudi 10 novembre 2011, à la faveur d’une séance de travail avec le ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Coulibaly Gnénéma à son cabinet sis au Plateau. Venue évaluer les besoins du ministère des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques pour la promotion des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, une délégation de l’Union Africaine conduite par l’ancien Premier ministre de la République Centrafricaine, Anicet Georges Dologuelé, a salué l’action judiciaire qui a permis à vingt (20) membres de l’ancien régime de recouvrer une liberté provisoire. «Nous sommes dans une mission d’expertise, je me garderais d’aborder des décisions politiques. Mais dès lors que la justice s’exerce en faveur de certains Ivoiriens, comme c’est le cas des personnalités politiques, c’est une bonne chose», a déclaré SEM Anicet Georges Dologuelé. S’agissant de l’évaluation de la situation des Droits de l’Homme, le chef de la délégation de l’UA a noté une nette amélioration. « Beaucoup d’efforts ont été faits en matière de Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, depuis la crise postélectorale. Entre ce que nous avons entendu par voie de presse, il y a quelques mois, et ce que nous constatons depuis votre arrivée, nous disons qu’il y a une nette amélioration», a-t-il constaté. Et c’est vu cette amélioration, que l’Union Africaine s’est engagée après avoir identifié les besoins du ministère, à soutenir le ministre Coulibaly Gnénéma pour la réussite de sa mission.
K.Ange
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