Ils étaient au nombre de cinquante éléments, tous corps confondus (gendarmes-policiers-douaniers), à suivre, mardi, mercredi et jeudi, la formation à l’application du code International ship and port security (Isps). Hier, le séminaire a été sanctionné par un cas pratique. Les éléments ont fait montre, à travers un exercice grandeur nature, de leur capacité de neutralisation d’une attaque terroriste à la bombe. Puis, ils ont neutralisé un incendie qui s’était déclaré sur un navire. Tout cela a été fait avec minutie et méthode. Sous l’œil attentif et vigilant du Directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Sié, qui s’est donné pour objectif de rendre toujours conforme la sécurité de sa structure aux normes du code Isps. A la fin de la formation, les séminaristes ont reçu leurs diplômes de formations des mains du Dg du Port, du Dg des Affaires maritimes et portuaires, de la représentante de l’ambassade des Etats-Unis et du commandant des sapeurs pompiers. «Cette formation s’inscrit dans le cadre des actions correctives issues de la visite d’évaluation des gardes-côtes américains en janvier 2010 dans le cadre de l’application du code Isps», a précisé le Dg, Hien Sié. Il a rappelé que le port d’Abidjan a été l’un des premiers ports internationaux à se lancer résolument dans l’application des dispositions du code Isps. En effet, a-t-il dit, l’autorité portuaire, consciente de ce que le volet demeure une condition préalable au développement de l’activité portuaire, n’est pas restée en marge des réformes de sécurité et de sûreté. «C’est à ce titre que, dès le 1er juillet 2004, nos installations ont été déclarées conformes audit code», a expliqué M. Hien Sié. Et, le Directeur général des Affaires maritimes et portuaires, Tanoh Koffi Bertin, d’expliciter le bien-fondé de la formation tous les ans. «Au terme des prescriptions du code Isps, chaque installation portuaire est tenue de mener un exercice tous les douze mois (…) La menace terroriste contre l’industrie maritime, la piraterie, les trafics d’armes à feu, le trafic de drogues et de produits stupéfiants, notamment, la cocaïne et les psychotropes sont des facteurs néfastes qui concourent à affecter durablement la sécurité intérieure des Etats et à affaiblir les fondamentaux des économies nationales», a-t-il indiqué à la suite du Dg.
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K. Marras. D
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