Les créanciers du club de Paris et la Côte d'Ivoire ont trouvé un accord sur la réduction de la dette extérieure du pays, a annoncé mardi le Club de Paris dans un communiqué.
Cet accord devrait permettre de réduire de plus de 78% le service de la dette due par la Côte d'Ivoire aux créanciers du Club de Paris entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2014, soit 1,822 milliard de dollars, dont 397 millions annulés.
Au vu de la capacité de paiement limitée de la Côte d'Ivoire, les créanciers ont accepté de différer et rééchelonner sur dix ans le remboursement des échéances dues par le pays sur sa dette court terme et post date butoir, et sur huit ans les arriérés sur ces créances, explique le club de Paris.
Ils ont également convenu de différer tous les intérêts dus sur les montants traités.
La Côte d'Ivoire s'est engagée à affecter les ressources ainsi obtenues aux objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de sa stratégie de réduction de la pauvreté, précise le club de Paris.
Selon ce dernier, le gouvernement ivoirien a affirmé qu'il allait également demander un allègement de sa dette auprès de ses créanciers privés et bilatéraux non membres du club de Paris.
Début novembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait donné son feu vert à un prêt de 616 millions de dollars au pays et à un allègement de dette de 8 millions de dollars.
L'institution avait également indiqué que le pays pourrait prétendre à un allègement plus conséquent s'il effectuait certaines réformes structurelles et sociales essentielles.
La Côte d'Ivoire a connu entre décembre 2010 et avril 2011 une crise post-électorale qui a fait quelque 3.000 morts et s'est achevée par deux semaines de guerre.
Elu en novembre 2010, M. Ouattara est arrivé au pouvoir - que refusait de lui céder l'ex-président Laurent Gbagbo - grâce à l'intervention décisive de l'armée française. Après une décennie Gbagbo marquée par de vives tensions, les relations Paris-Abidjan sont depuis lors au beau fixe, et une coopération intense a repris, notamment dans les domaines économique et militaire.
Cet accord devrait permettre de réduire de plus de 78% le service de la dette due par la Côte d'Ivoire aux créanciers du Club de Paris entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2014, soit 1,822 milliard de dollars, dont 397 millions annulés.
Au vu de la capacité de paiement limitée de la Côte d'Ivoire, les créanciers ont accepté de différer et rééchelonner sur dix ans le remboursement des échéances dues par le pays sur sa dette court terme et post date butoir, et sur huit ans les arriérés sur ces créances, explique le club de Paris.
Ils ont également convenu de différer tous les intérêts dus sur les montants traités.
La Côte d'Ivoire s'est engagée à affecter les ressources ainsi obtenues aux objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de sa stratégie de réduction de la pauvreté, précise le club de Paris.
Selon ce dernier, le gouvernement ivoirien a affirmé qu'il allait également demander un allègement de sa dette auprès de ses créanciers privés et bilatéraux non membres du club de Paris.
Début novembre, le Fonds monétaire international (FMI) avait donné son feu vert à un prêt de 616 millions de dollars au pays et à un allègement de dette de 8 millions de dollars.
L'institution avait également indiqué que le pays pourrait prétendre à un allègement plus conséquent s'il effectuait certaines réformes structurelles et sociales essentielles.
La Côte d'Ivoire a connu entre décembre 2010 et avril 2011 une crise post-électorale qui a fait quelque 3.000 morts et s'est achevée par deux semaines de guerre.
Elu en novembre 2010, M. Ouattara est arrivé au pouvoir - que refusait de lui céder l'ex-président Laurent Gbagbo - grâce à l'intervention décisive de l'armée française. Après une décennie Gbagbo marquée par de vives tensions, les relations Paris-Abidjan sont depuis lors au beau fixe, et une coopération intense a repris, notamment dans les domaines économique et militaire.