Le capitaine Kati Bi. Pour tous ceux qui ont fait un tour dans les geôles abjectes du Centre des Opérations des Opérations sécuritaires, la simple invocation de ce nom donne des frissons dans le dos. Tellement cet officier de gendarmerie s’est tristement illustré au sein de cette unité qui était censée lutter contre le grand banditisme. Le capitaine Kati Bi a été mis aux arrêts dimanche, dans la soirée par les services d’enquête de la gendarmerie. Son passé de tueur et tortionnaire l’a rattrapé. Le capitaine Kati Bi est inculpé pour les violations graves des droits de l’Homme commis lors de son passage au CeCOS.
Cet officier de la gendarmerie est connu pour sa cruauté. Il n’hésitait pas à torturer, voire éliminer physiquement ses victimes. Il est surtout connu pour son aversion pour tous ceux qu’il appelait communément les « Dioula ». Certains témoignages au sein du CeCOS expliquent comment le capitaine Kati Bi, après avoir exécuté ses victimes, s’amusait à bichonner son arme en proférant de méchantes et méprisantes paroles à leur sujet. « Attends je vais nettoyer mon fusil. Parce qu’il y a un Dioula qui vient de salir ça », lançait-il après avoir abattu froidement une de ses victimes.
Le capitaine Kati Bi et ses hommes, dans la période post-électorale, sont soupçonnés d’avoir abattu plusieurs centaines de personnes. Lors de la marche pour la libération de la RTI, le 16 décembre 2010, c’est son équipe et lui qui ont organisé le siège de la maison du PDCI-RDA à Cocody. En collaboration avec les étudiants de la FESCI, l’ancien chef des opérations du CeCOS et ses hommes surveillaient les entrées et les sorties des militants du RHDP bloqués à l’intérieur du siège du vieux parti pour les abattre. La plupart des tués et des disparus de cette période son le fait du chef des tueurs du CeCOS et ses hommes.
Aujourd’hui, la justice a décidé de l’attendre sur le cynique rôle qu’il a joué dans la crise postélectorale et avant. En plus du capitaine Kati Bi, les services d’enquêtes de la maréchaussée ont également mis aux arrêts, l’ancien patron du renseignement de la gendarmerie. Le colonel Gnaoulé Beuglé Clément a été cueilli en même temps que le chef des opérations de la police politique de Laurent Gbagbo. L’ancien responsable de la GDR est accusé non seulement de violations graves des droits de l’Homme. Mais aussi d’escroquerie et détournement de biens d’autrui.
Le colonel Gnaoulé, sous le régime de Laurent Gbagbo qu’il servait avec zèle, est accusé d’avoir usé de sa position pour détourner des véhicules appartenant à des honnêtes citoyens. L’officier de gendarmerie est accusé d’avoir confisqué un camion importé par M. Mohamed Diaby, un jeune opérateur économique résidant en Europe. Il a usé du même abus de pouvoir pour retirer une voiture de marque Mercédès à M. Kakou Bi, un conseiller du Premier ministre. M. Bamba, un colonel à la retraite fait partie également de la liste de ses victimes. C’est sur les plaintes de ses victimes que l’ancien patron du renseignement à la gendarmerie a été mis aux arrêts. Avec l’arrestation de ces deux officiers, sûrement que les enquêtes sur les atrocités qui ont jalonné le règne de Laurent Gbagbo connaitront un bond qualitatif.
Jean-Claude Coulibaly
Cet officier de la gendarmerie est connu pour sa cruauté. Il n’hésitait pas à torturer, voire éliminer physiquement ses victimes. Il est surtout connu pour son aversion pour tous ceux qu’il appelait communément les « Dioula ». Certains témoignages au sein du CeCOS expliquent comment le capitaine Kati Bi, après avoir exécuté ses victimes, s’amusait à bichonner son arme en proférant de méchantes et méprisantes paroles à leur sujet. « Attends je vais nettoyer mon fusil. Parce qu’il y a un Dioula qui vient de salir ça », lançait-il après avoir abattu froidement une de ses victimes.
Le capitaine Kati Bi et ses hommes, dans la période post-électorale, sont soupçonnés d’avoir abattu plusieurs centaines de personnes. Lors de la marche pour la libération de la RTI, le 16 décembre 2010, c’est son équipe et lui qui ont organisé le siège de la maison du PDCI-RDA à Cocody. En collaboration avec les étudiants de la FESCI, l’ancien chef des opérations du CeCOS et ses hommes surveillaient les entrées et les sorties des militants du RHDP bloqués à l’intérieur du siège du vieux parti pour les abattre. La plupart des tués et des disparus de cette période son le fait du chef des tueurs du CeCOS et ses hommes.
Aujourd’hui, la justice a décidé de l’attendre sur le cynique rôle qu’il a joué dans la crise postélectorale et avant. En plus du capitaine Kati Bi, les services d’enquêtes de la maréchaussée ont également mis aux arrêts, l’ancien patron du renseignement de la gendarmerie. Le colonel Gnaoulé Beuglé Clément a été cueilli en même temps que le chef des opérations de la police politique de Laurent Gbagbo. L’ancien responsable de la GDR est accusé non seulement de violations graves des droits de l’Homme. Mais aussi d’escroquerie et détournement de biens d’autrui.
Le colonel Gnaoulé, sous le régime de Laurent Gbagbo qu’il servait avec zèle, est accusé d’avoir usé de sa position pour détourner des véhicules appartenant à des honnêtes citoyens. L’officier de gendarmerie est accusé d’avoir confisqué un camion importé par M. Mohamed Diaby, un jeune opérateur économique résidant en Europe. Il a usé du même abus de pouvoir pour retirer une voiture de marque Mercédès à M. Kakou Bi, un conseiller du Premier ministre. M. Bamba, un colonel à la retraite fait partie également de la liste de ses victimes. C’est sur les plaintes de ses victimes que l’ancien patron du renseignement à la gendarmerie a été mis aux arrêts. Avec l’arrestation de ces deux officiers, sûrement que les enquêtes sur les atrocités qui ont jalonné le règne de Laurent Gbagbo connaitront un bond qualitatif.
Jean-Claude Coulibaly