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Économie Publié le mercredi 16 novembre 2011 | L’expression

Cherté de la vie - Les consommateurs toujours dans la ’’zone rouge‘’

Les prix des denrées alimentaires continuent de grimper sur le marché au mépris des consignes du ministère du Commerce.
Quand est-ce qu’un contrôle de prix des denrées alimentaires, notamment celles de première nécessité, interviendra-t-il sur les marchés ? C’est la question que se posent la majorité des consommateurs au quotidien. Ce n’est pas avec le cœur en joie qu’ils font leurs emplettes. Chaque jour, l’on se plaint de l’augmentation de tel ou tel produit. Lorsqu’une information sur la régulation des prix leur est donnée sur le petit écran, c’est avec désarroi qu’ils constatent le lendemain sur le marché que ces mesures ne sont pas appliquées. C’est à croire que les actions du ministère du Commerce n’ont aucune portée sur le marché. Mme Pauline N’Guessan que nous avons rencontrée ne voulait plus nous lâcher. Tant elle avait à dire. A l’en croire, après la Tabaski, les prix de certains produits ont pris l’ascenseur. C’est le cas de la pomme de terre dont le kilogramme est passé de 350 Fcfa à 500 Fcfa, le kilogramme d’igname communément appelé ‘’Kponan‘’ est désormais à 300 Fcfa. Quant au poisson, le prix varie d’une table à une autre. Pour constater les choses par nous-mêmes, nous nous munissons d’un sachet pour faire le tour du marché. Devant le premier boucher où nous nous arrêtons, la viande (avec os) est vendue à 2.000 Fcfa le kilogramme pendant qu’il faut débourser 2.200 Fcfa pour le kilogramme de viande “sans os“. Le deuxième boucher approché pratique les mêmes prix. Mais propose de céder la viande (avec os) à 1.800 Fcfa. AU March2 de Williamsville où nous avons sillonné des tables de bouché, la viande est le même ‘’goût’’ et les vendeurs moins disposés à donner des explications. Pourtant, après deux réunions tenues fin octobre entre les ministères du Commerce, celui des Ressources animales et halieutiques et les acteurs de la filière bétail et viande, le prix de la viande devait connaître une baisse. La viande (sans os) ne devait pas excéder 2.000 Fcfa et celle (avec os) devait se vendre au prix maximum de 1.800 Fcfa. La réalité est que ces consignes ne sont pas respectées. Interrogé sur les raisons du non respect des prix, un boucher n’a pas trouvé mieux à dire :’’C’est le prix, c’est comme ça on vend’’. C’est donc dire qu’un contrôle des prix sur les marchés est important. Le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, affiche certes une volonté de faire respecter les nouveaux prix, mais les efforts doivent être poussés plus loin.
K. Anderson
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