Le Premier ministre, Guillaume Soro, a procédé, hier, en zone industrielle de Yopougon, au lancement des travaux d’une usine de fabrication de ciment d’une capacité de 500 mille tonnes par an.
Un autre projet hautement stratégique vient d’être lancé par le gouvernement. Cette fois-ci, c’est dans l’industrie de la cimenterie. Pour un coût global de 20 milliards de Fcfa sur une superficie de 5 hectares, la zone industrielle de Yopougon va accueillir un Centre de broyage de clinker pour la production de ciment. Cette impressionnante unité d’une capacité de 500 mille tonnes de ciment par an (extensible à 1 million de t/an) est l’œuvre de Ciments de l’Afrique (Cimaf), le 3ème gros producteur du Maroc. Le Premier ministre qui a procédé, hier, à la pose de la 1ère pierre de l’usine, a estimé que c’est le résultat de l’excellence des relations qui unissent la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc.
Ciment, logements…
«Je suis plutôt heureux de l’excellence des relations qui unissent la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc. Ce sont des relations historiques, anciennes entre feu le président Félix Houphouet-Boigny et feu le roi Hassan II. C’était deux grands visionnaires», a rappelé Guillaume Soro qui représentait le chef de l’Etat. Le locataire de la Primature qui était à la recherche d’un modèle de développement en Afrique, dit avoir sillonné le royaume chérifien dont Rabat, Casablanca, Marrakech; il a parcouru toutes ces villes. Avant de saluer le dynamisme des opérateurs économiques marocains. Pour le chef du gouvernement, si déjà en 1985, notre pays avait 140 kilomètres d’autoroute, le Maroc ne disposait que de 40 kilomètres. Aujourd’hui, la tendance s’est fortement inversée. D’autant que ces types d’ouvrages ont atteint leur rythme de croisière en traversant de bout en bout le pays du Roi Mohamed VI. Guillaume Soro reste convaincu que c’est parce que le développement s’est arrêté en Côte d’Ivoire qu’elle n’a pas pu prolonger, comme il se doit, l’autoroute du nord. Pour lui, c’est également «ce qui explique les violences que nous avons connues. Parce que quand les jeunes n’ont plus de travail, ils basculent dans la violence». Raison pour laquelle, il dit avoir insisté pour que la construction de cette usine démarre avant la fin de l’année. Un moyen efficace pour trouver du travail et une alternative «aux miliciens». Mais c’est surtout pour une autre raison précise. Car, il reste convaincu que eu égard à la limitation des ressources de l’Etat, seul le secteur privé reste le pourvoyeur d’emplois. «Ce n’est pas l’Etat qui va créer les emplois puisque ses ressources sont limitées. Celui qui va régler les problèmes de chômage en Côte d’Ivoire, c’est le secteur privé. Nous avons voulu donner confiance aux opérateurs en essayant de lancer des investissements publics et en faisant un partenariat public-privé. Nous voulions montrer au secteur privé que l’Etat est engagé et déterminé à réaliser des infrastructures», a affirmé le patron des ministres. Avant de saluer le groupe Cimaf de n’avoir pas attendu, «car il n’y a plus rien à attendre, il faut agir». Tout en rassurant ses responsables que l’Etat ne ménagera aucun effort pour la sécurité de leurs affaires.
… les prix vont baisser !
Concernant l’exécution de ce projet, le Premier ministre a été très clair : «il ne viendra jamais à l’esprit du gouvernement actuel sous le président Alassane Ouattara d’initier un projet et de l’abandonner. Ce n’est pas possible». Au dire du président-directeur général de Cimaf, Anas Sefrioui, ce projet permettra l’export de clinker à partir des usines du Ciments de l’Atlas (Cimat), la maison-mère au Maroc. Suivra le déchargement au port d’Abidjan, puis le transport et le broyage pour la production et la commercialisation de tous les types de ciment. Cette unité qui sera livrée en 20 mois avec son premier ciment en juillet 2013, s’est-il réjoui, offrira des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects aux Ivoiriens et ouvrira de grandes opportunités de développement à l’économie du pays. Comme avantages, l’on doit s’attendre à la production en qualité et en quantité de ciment, à la baisse du prix de vente d’autant que ce projet favorisera la maîtrise des coûts de revient. Sans compter la facilitation de l’accès aux logements dont les prix pourront également chuter. Surtout qu’une seconde phase de construction de logements sociaux est envisageable et 15% de l’investissement sera dédié à l’environnement. Mamadou Sanogo, ministre de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme, a salué la célérité avec laquelle ce dossier a été traité par le gouvernement. Puisque 3 mois après la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et le groupe Cimaf à Doha (Qatar), le projet voit le jour. «Cela témoigne de la volonté du gouvernement ivoirien de répondre rapidement aux attentes des investisseurs et des populations comme le recommande le président de la République, Alassane Ouattara», s’est-il satisfait.
Cissé Cheick Ely
Un autre projet hautement stratégique vient d’être lancé par le gouvernement. Cette fois-ci, c’est dans l’industrie de la cimenterie. Pour un coût global de 20 milliards de Fcfa sur une superficie de 5 hectares, la zone industrielle de Yopougon va accueillir un Centre de broyage de clinker pour la production de ciment. Cette impressionnante unité d’une capacité de 500 mille tonnes de ciment par an (extensible à 1 million de t/an) est l’œuvre de Ciments de l’Afrique (Cimaf), le 3ème gros producteur du Maroc. Le Premier ministre qui a procédé, hier, à la pose de la 1ère pierre de l’usine, a estimé que c’est le résultat de l’excellence des relations qui unissent la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc.
Ciment, logements…
«Je suis plutôt heureux de l’excellence des relations qui unissent la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc. Ce sont des relations historiques, anciennes entre feu le président Félix Houphouet-Boigny et feu le roi Hassan II. C’était deux grands visionnaires», a rappelé Guillaume Soro qui représentait le chef de l’Etat. Le locataire de la Primature qui était à la recherche d’un modèle de développement en Afrique, dit avoir sillonné le royaume chérifien dont Rabat, Casablanca, Marrakech; il a parcouru toutes ces villes. Avant de saluer le dynamisme des opérateurs économiques marocains. Pour le chef du gouvernement, si déjà en 1985, notre pays avait 140 kilomètres d’autoroute, le Maroc ne disposait que de 40 kilomètres. Aujourd’hui, la tendance s’est fortement inversée. D’autant que ces types d’ouvrages ont atteint leur rythme de croisière en traversant de bout en bout le pays du Roi Mohamed VI. Guillaume Soro reste convaincu que c’est parce que le développement s’est arrêté en Côte d’Ivoire qu’elle n’a pas pu prolonger, comme il se doit, l’autoroute du nord. Pour lui, c’est également «ce qui explique les violences que nous avons connues. Parce que quand les jeunes n’ont plus de travail, ils basculent dans la violence». Raison pour laquelle, il dit avoir insisté pour que la construction de cette usine démarre avant la fin de l’année. Un moyen efficace pour trouver du travail et une alternative «aux miliciens». Mais c’est surtout pour une autre raison précise. Car, il reste convaincu que eu égard à la limitation des ressources de l’Etat, seul le secteur privé reste le pourvoyeur d’emplois. «Ce n’est pas l’Etat qui va créer les emplois puisque ses ressources sont limitées. Celui qui va régler les problèmes de chômage en Côte d’Ivoire, c’est le secteur privé. Nous avons voulu donner confiance aux opérateurs en essayant de lancer des investissements publics et en faisant un partenariat public-privé. Nous voulions montrer au secteur privé que l’Etat est engagé et déterminé à réaliser des infrastructures», a affirmé le patron des ministres. Avant de saluer le groupe Cimaf de n’avoir pas attendu, «car il n’y a plus rien à attendre, il faut agir». Tout en rassurant ses responsables que l’Etat ne ménagera aucun effort pour la sécurité de leurs affaires.
… les prix vont baisser !
Concernant l’exécution de ce projet, le Premier ministre a été très clair : «il ne viendra jamais à l’esprit du gouvernement actuel sous le président Alassane Ouattara d’initier un projet et de l’abandonner. Ce n’est pas possible». Au dire du président-directeur général de Cimaf, Anas Sefrioui, ce projet permettra l’export de clinker à partir des usines du Ciments de l’Atlas (Cimat), la maison-mère au Maroc. Suivra le déchargement au port d’Abidjan, puis le transport et le broyage pour la production et la commercialisation de tous les types de ciment. Cette unité qui sera livrée en 20 mois avec son premier ciment en juillet 2013, s’est-il réjoui, offrira des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects aux Ivoiriens et ouvrira de grandes opportunités de développement à l’économie du pays. Comme avantages, l’on doit s’attendre à la production en qualité et en quantité de ciment, à la baisse du prix de vente d’autant que ce projet favorisera la maîtrise des coûts de revient. Sans compter la facilitation de l’accès aux logements dont les prix pourront également chuter. Surtout qu’une seconde phase de construction de logements sociaux est envisageable et 15% de l’investissement sera dédié à l’environnement. Mamadou Sanogo, ministre de la Construction, de l’assainissement et de l’urbanisme, a salué la célérité avec laquelle ce dossier a été traité par le gouvernement. Puisque 3 mois après la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et le groupe Cimaf à Doha (Qatar), le projet voit le jour. «Cela témoigne de la volonté du gouvernement ivoirien de répondre rapidement aux attentes des investisseurs et des populations comme le recommande le président de la République, Alassane Ouattara», s’est-il satisfait.
Cissé Cheick Ely