Plus rien ne doit être comme avant. Et le Premier ministre attend lui-même donner l'exemple, en sanctionnant ses collaborateurs. Hier, à la zone industrielle de Yopougon où il a posé la première pierre d'une cimenterie, Guillaume Soro a lancé un message sans équivoque à ses collaborateurs que sont les ministres, mais également aux hauts fonctionnaires de l'Etat. « Quiconque rackette, sera renvoyé », a-t-il prévenu. Pour lui, il faut arrêter la corruption pour rendre l'environnement des affaires prospères. Surtout que le nouveau gouvernement de Côte d'Ivoire s'est engagé sur le chemin d'un changement radical. « Le développement en Côte d'Ivoire a un moment, s'est arrêté. C'est ce qui explique la violence à laquelle nous avons insisté », a-t-il expliqué. Avec son gouvernement, a-t-il indiqué, les chantiers ne finiront pas dans les broussailles. C'est pourquoi, il a lancé un appel aux opérateurs économiques. « En deux ans, nous allons montrer aux Ivoiriens et au monde entier que la Côte d'Ivoire est une grande nation », a révélé le Premier ministre. C'est pourquoi, il s'est félicité de l'initiative des responsables de Ciment d'Afrique (CIMAF) qui ont fait confiance à la Côte d'Ivoire. « Cet exemple doit êtres suivi pas les investisseurs car, les perspective sont bonnes pour le pays », a-t-il mentionné. Mamadou Sanogo, ministre de la Construction, de l'Assainissement et de l'Urbanisme, a indiqué pour sa part, que : « l'avènement de cette nouvelle cimenterie favorisera la concurrence en termes de qualité et de prix. De sorte à rendre le ciment accessible à tous ». Pour lui, c'est le moment d'investir en Côte d'Ivoire. Présentant le projet, Anas Sefrioui, PDG de CIMAF, a dit qu'il s'agit d'un centre de broyage de clinker pour la production de ciment à Abidjan, d'une capacité de 500000 t an, extensible à 1000000tan, le coût de l'investissement est de 20 milliards de CFCA. Les premiers sacs de ciment sortiront de l'usine en juillet 2013. Après quoi, Guillaume Soro a procédé à la pose de la première pierre de l'usine de CIMAF.
Thiery Latt
Thiery Latt